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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 00:06

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Tu parles d’un réchauffement !!!

Jamais de toute ma vie je n’ai eu si froid.

Les voitures de marque Allemande, bien qu’excessivement chères, ont l'avantage d’avoir un chauffage pour le NORD, c'est-à-dire non seulement performant en rapidité mais également en qualité, parfait pour ce temps détestable,  et qui  te conforte dans l’idée de ton bon choix .(La pub est gratuite j’espère simplement qu’on aura la bonne idée de m’offrir le dernier modèle de la marque)

De la neige partout, des gros flocons très collants en une averse inimaginable, et malgré la qualité des balais d’essuie-glace, j’avoue que j’avais un peu de difficulté à maitriser la route et ses abords ; meme si je  connaissais l’itinéraire comme le fond de ma poche, je restais très prudent en scrutant intensément ce qui pouvait subsister des marquages habituels que tu y trouves et en essayant surtout d’éviter les bas-côtés  très dangereux .

Pour ceux qui connaissent notre région Grassoise, sa particularité est d’être à égale distance entre la mer et la montagne, ce qui fait non seulement son charme, sa beauté mais malheureusement  aussi un succès touristique qui inexorablement la détruit.

J’étais à un tournant de ma vie et j’avais espéré afin de prendre des décisions pour mon futur me ressourcer en semi montagne, pas très loin de la ville mais par une route très dangereuse, escarpée et surtout parfaitement isolée en cette période de l’année.

Accompagnée en musique par Mylène, je savourais l’instant présent dans cette contrée à la fois si sauvage et si touristique, contraste étonnant et rassurant à la fois sur la beauté  de cette région pour peu qu’on veuille la découvrir et l’aimer autrement que par ses paillètes côtières, son urbanisme destructif, ses retraités assujettis à l’ISF, et qu’au contraire on l’apprécie comme le plus beau pays du monde.

Instant de rêveries, de nostalgies regrettant ce  que nos ainés en ont fait, et heureusement retrouvant sur cette sorte du bout du monde un moment de sérénité, tout seul contre les éléments naturels qui doivent nous rappeler que nous ne sommes rien , face à la nature.

Virages  très compliqués  avant l’entrée dans la foret de Caussols, bien négocié par mes soins et par mon ESP, malgré quelques glissades provoquées par cette belle neige assez collante, paysages fabuleux, reliefs adoucis par ces flocons merveilleux, silence ouatée, je l’avoue un peu perturbé par mon moteur diesel, bref une conjonction d’éléments ou pour la première fois depuis longtemps j’avais l’impression de maitriser à la fois la temps, ma vie, en un mot, j’étais enfin heureux.

 

C’est dans ce dernier virage que je l ai vu. Elle venait de ou ? Que faisait-elle-la ? Comment aurais je pu ne pas prendre conscience qu’il fallait que je m'arrête, et malgré ma peur, mon instinct fut le plus fort et c’est la ou tu regrettes d’être gentil, car  sa présence en ces lieux insolites, remettait en cause le pourquoi de ma venue ici. Je voulais être seul, et elle était la.

D’instinct je lui en ai voulu, et pourtant devant cette détresse que j’imaginais, que je partageais en la voyant seule et désemparée face à ces éléments déchainés que je subissais moi aussi, mais bien à l’abri dans  mon habitacle, ma raison l’emporta,  et délicatement mon pied se posa sur la pédale de frein, et miracle de la technique, mon Audi s’arrêta à coté d’elle, juste avant l’entrée de ce virage qui dans mes souvenirs était un des plus dangereux de ce petit col d’arrière pays Grassois.

Notre premier regard fut pour moi une révélation : Je n’aurais pas du.

 Je savais au plus profond de moi qu’elle n’allait que m’attirer des ennuis, et pourtant devant ce sourire, devant ce visage, devant ses yeux, je me mis à la plaindre et surtout à me dire que ce jour là, deux êtres complètement seuls, perdus, se retrouvaient dans un monde  hostile, et que c’était tout simplement cela, le destin.

-Ca fait longtemps que je t’attends Daniel, je désespérais un peu de te voir enfin arriver.

En plus elle me connaissait ; plongeant dans mes souvenirs les plus lointains j’essayais moi aussi de retrouver un signe me permettant de mettre un nom ou un prénom sur cette belle inconnue.

-Mais qui êtes-vous ?

-Tu me déçois, moi je te connais puisque c’est toi que j’attends.

-Vous…enfin tu t’appelles comment ?

-Un nom un prénom quelle importance, ce qui compte c’est que je me souvienne de toi.

-Bon monte, je ne vais pas vous heu... te  laisser dehors par ce temps là.

 

 

 

 

Daniel  VIDAL

 

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