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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 16:14

kopf-psychologie.jpg

 

 

 

 

Ha ma psy, quel pied, bonne à baiser dans tous les lieux, dans toutes les positions pour peu qu’après

 

quelques heures passées à  lui raconter ta vie, tu puisses encore avoir envie de baiser.

 

 

C’est le souci avec les psys, gentils, gentilles mais o combien efficace dans l’art de te démontrer que depuis

 

pratiquement 40 berges, tu fais fausse route, et que c’est uniquement ton manque à la fois d’initiative et de

 

courage qui t’avait amené sur son divan.

 

 

 

Très cool et à 60  € la demi heure, je pouvais l’accepter, pour m’écouter lui expliquer mes choix, mes

 

craintes, mes erreurs non admises, mes envies, mes regrets, mes fantasmes, bref, tout ce qui peu à peu

 

 fait une vie banale, d’un individu banal, qui se comportait non comme un enfant gâté mais comme un paumé

 

dans une société qui de plus en plus l’exécrait.

 

 

 

Je me souviens que notre histoire avait commence à une exposition d’œuvres d’Antony TAPIES, ou je

 

m’émerveillais devant un certain nombre  d’estampes, originales je l’avoue, et que je faisais surtout

 

semblant de comprendre pour éviter de paraitre un peu con, style BOBO parisien socialiste, à la pointe de la

 

connaissance artistique, et surtout novateur et découvreur dans ce domaine, mais surtout n’y entendant 

 

strictement rien.

 

 

 

Je ne pouvais pas tromper une psy avec mon regard sur cette œuvre, et son professionnalisme a pris le

 

dessus lorsqu’elle s est approchée de moi en m’expliquant la signification profonde qu’avait voulu montrer

 

l’artiste à travers ce qui me semblait plus des gribouillis, qu’une œuvre destinée à la postérité.

 

 

Elle n’était donc pas dupe de mon inculture dans ce domaine, et ce qui l intéressait chez moi, était de savoir

 

pour quelles raisons obscures, j’avais pris la peine de venir comme un éléphant dans une expo de

 

porcelaine, assister a cette avant-première de, semblait-il, ce magnifique artiste, torturé a la fois dans sa vie

 

et dans son esprit.

 

 

 

Avec deux bites à la place des yeux, sans connaitre son job, je m’efforçais de lui expliquer qu’une vague

 

connaissance m’avait informé  de la chance de pouvoir admirer des œuvres incomparables de ce magnifique

 

artiste, et étant très curieux de nature, je m’étais efforcé sa ns motivation réelle de souscrire non à sa

 

demande, mais à ses conseils, et j’osais lui avouer, que je restais tout de même perplexe devant

 

effectivement ce style de dessins torturés au possible qui semblaient démontrer une nature profondément

 

tourmentée de cet individu.

 

 

Le mot « tourmenté » a du la séduire d’autant que dans un état second j’ajoutais que j’aimais bien voir

 

l’angoisse chez les autres, peut être pour me rassurer sur la mienne.

 

 

Après les choses sont allées tres vite, échanges de cartes, numéros de portables, séances gratuites par

 

amitié bref, j’étais tombe dans le piège.

 

 

Il est tres difficile de parler de sa vie à une femme, encore plus à une psy que tu as envie pendant 120€ de

 

baiser, de rebaiser et de rerebaiser, sans que tu puisses le faire, simplement parce que ce  con de divan te

 

met certes dans une position couchée, donc prêt à tout, mais qu’en face de toi tu as quelqu’un qui essaye de

 

comprendre tes sentiment s et les aspects les plus cachés et surtout les plus inavouables de ton âme

 

profonde.

 

 

 

Alors que c est moi quoi devait livrer ma vie a cette femme, nos rencontres nous permirent de nous exercer

 

à une psychanalyse mutuelle ; chez elle je découvris la collection complète de la production marc DORCEl

 

(putain y en avait que je ne connaissais pas),beaucoup de bouquins sur un ancien Président polygame, un

 

autre sur la France de la milice, l’histoire d’une femme, marine, qui se prenait pour Jeanne D’arc (sans le

 

pucelage)la vie d’un petit qui rêvait d’être président, la vie d’un gros amaigri, qui le devint, la vie d’un maire

 

d’une grande ville qui rêvait d’être UNE présidente, bref tous ces livres a la con que tu achètes a moment

 

donné, et que tu vas fourguer au bout de 30 ans dans le premier vide-grenier à la noix de ton bled.

 

 

 

Elle me parla aussi de Gode michet, et j’avoue que ne le connaissant pas, je lui dit  préférer Levy-Strauss, et

 

je ne sais si cette dernière référence en fut la cause, mais Strauss évoqua pour nous Kahn et donc du cul ,

 

du cul et rien que du cul, et c est la que je me suis réveillé, sans livres, sans marc dore, sans personne,

 

sinon une furieuse envie de me saouler avec un bon champagne pour masquer à la fois ma détressée et ma

 

solitude.

 

 

 

Mais un bon champ, ne va pas sans une bonne musique, et avec l’aide de Mylène, je bus cette belle bouteille

 

sans oublier d’ajouter quelques petits comprimes blanc qui m’emmèneraient ailleurs ou je serais enfin bien et

 

surtout MOI, bref, ce fut une belle dernière  journée.

 

 

Daniel VIDAL

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