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>
> Montebourg ne trouvait qu’un seul défaut à Ségolène Royal, « son compagnon ».
TEXTE NON SIGNÉ MAIS TRÈS INTÉRESSANT
…
Monsieur Hollande :
Je ne vous appelle pas par votre titre, car, sauf que le respect
que je vous dois en tant que citoyen, je ne vous considère pas comme mon président.
Ô combien vous avez gesticulé lors de vos discours de campagne, dénigrant votre prédécesseur en disant que la situation de la France était de son fait, et que vous, 'moi président' , aviez toutes les solutions.
Qu'en est-il à ce jour ?
Pouvez vous regarder la France droit dans les yeux en disant que vous avez été honnête et que vous n'avez pas menti ?
!Dois-je vous rappeler le passé judiciaire de votre premier ministre et d'autres membres du gouvernement ?
Ce fut la votre premier faux pas.
Et que dire de la nomination de Lionel Jospin ?
Et d'Henri Emmanuelli ?
Les vieux éléphants du P.S devaient sans doute vous manquer … · 'Moi président' je serais le président de tous les français, et il n'y aura pas de chasse aux sorcières …
C'est ce que vous disiez.
Nicolas Sarkozy a vraiment été un président d'ouverture, et il l'a prouvé en nommant des ministres de gauche à son gouvernement.
Et vous ?
Qu'avez-vous fait ?
Vous vous êtes contenté de nommer des amis, pour la plupart sans aucune véritable expérience, comme vous même d'ailleurs … Et vous faites limoger de hauts fonctionnaires de l'état sous prétexte que ce sont des proches de votre prédécesseur.
Bien sûr, les autres journalistes sont à votre botte, preuve en est que lors de vos interviews ils n'osent pas poser les questions essentielles qui intéressent les français, et lorsqu'ils en posent, vous les éludez par votre sens de la périphrase et du double langage.
Alors, aujourd'hui, faisons un nouveau constat de vos actions … en vacances ainsi que votre gouvernement.
Pensez-vous que ces vacances soient bien méritées ?
Hormis créer des commissions, vous balader et serrer des mains, poser sur une photo dès que vous entendez le bruit d'un appareil, qu'avez-vous fait de concret ?
Pas grand chose …
Hormis créer des impôts, détruire ce que Nicolas Sarkozy a mis en place, et faire en sorte que la classe moyenne passe à la classe basse …
La philosophie du socialisme est une belle chose quand elle est réellement appliquée : être en faveur des classes les plus défavorisées.
Mais ce n'est pas ce que vous faites.
Par vos mesures, vous faites en sorte de tirer la France vers le bas, je dirais même vers l'abîme.
Elle est belle votre notion du socialisme !
> > > > > > -Vous n'aimez pas les riches.
Cela est une chose entendue …
Mais alors vous ne devez pas vous aimer vous-même !
Car vous en faites partie …
Savez-vous, monsieur Hollande, quelle est votre image à l'étranger ?
Peut-être que durant vos ballades au Tour de France, au Festival d'Avignon, aux J.O de Londres vous n'avez pas eu le temps de lire des journaux tels que 'The Economist' , 'Herald Tribune' ou encore 'Der Spiegel' …
Vous devriez pourtant, et vous seriez (désagréablement) surpris … Ils ne parlent pas de vos frasques vestimentaires (qui pourtant ont fait la risée du monde entier), mais simplement de votre incapacité au niveau économique et de la gestion de crise.
Il est vrai qu'au niveau économie vous devez être sur un nuage.
> > > > > > -Durant votre campagne vous disiez être au courant de tous les chiffres, ce qui 'moi président' vous permettait de vous engager sur des promesses à ce jour utopiques et irréalisables, car vous vous êtes rendu compte de la réalité des choses.
Tout comme vous vous êtes rendu compte que la situation de la France n'est pas du fait de Nicolas Sarkozy, mais du fait d'une crise mondiale …
Mais il est vrai que c'est tellement plus facile de critiquer et tout mettre sur le dos de son adversaire.
Mais une fois que l'on est au pied du mur, on le voit bien.
Et c'est dans ce mur que vous mettez la France.
Mais ce n'est pas la faute de Nicolas Sarkozy.
Mais il est vrai que la France n'est pas concernée …
C'est un pays riche aucunement concernée par la crise.
Preuve en est que vous annulez la dette de la Côte d'Ivoire. Dette dont le montant aurait pu éviter aux salariés de P.S.A de se retrouver sur le tapis.
-Vous disiez 'moi président' je serais celui de la transparence.
Laurent Fabius fustige sur Nicolas Sarkozy qui a reçu le président de la Syrie … et vous ?
Vous recevez en catimini le tyran sunnite Hamad Ben Issa El-Khalifa, roi du Bahreïn.
Alors pourquoi ne pas l'avoir invité de façon officielle ?
-Soyez transparent comme vous disiez l'être !
Beaucoup de français aujourd'hui s'interrogent, et doutent de vous.
- Même les gens de gauche qui ont voté pour vous doutent, et ne croient plus en vous.
Fin 1981, lors d'un sondage, plus PERSONNE n'avait voté pour François Mitterrand, dont vous vous réclamez être le fils spirituel.
Mais contrairement à lui, vous n'avez aucun charisme réel, hormis celui d'avoir gesticulé durant votre campagne.
- Sachez, Monsieur le 'pseudo président', que la France n'est pas aveugle.
Votre état de grâce n'a duré que peu de temps (voir les sondages), et que la France va se réveiller.
Même les français qui on cru en vous et votre séance d'hypnotisme durant votre campagne commencent à en avoir marre de votre immobilisme et de vos balades !
LA FRANCE N'EST PAS DUPE ET SAURA SE FAIRE ENTENDRE, ET ELLE SERA DANS LA RUE ....
Monsieur Hollande, votre place n'est pas à celle d'un chef d'état! Toutes considérations politiques mises à part, vous êtes souriant, ouvert au dialogue, aimant le sport et la bonne bouffe, bref, vous semblez être un homme sympa …
Alors soyez un homme sympa en quittant vos fonctions dont vous n'avez pas les épaules pour assumer la charge.
Le 06 Mai 2012 à 20 H 00, la Hollandie est née, par hasard, par rejet, par connerie.
La France a cessé d’exister pour laisser place à un pays rebaptisé HOLLANDIE.
Ses frontières n’ont pas changé,sa population non plus,mais l’essence meme de notre ancien pays,
a été balayé un soir du mois de Mai, et nous l’avons vu fleurir à travers des drapeaux aussi divers
que variés comme le Palestinien, Algérien, Marocain, sur une place qui symbolisait à la révolution la
liberté, meme si la guillotine y a si bien fonctionné. En ce début Mai, elle semblait plus une
place de la discorde, entre deux mondes, celui de la vérité et de l’effort, et l’autre, celui de
la hollandie.
La Hollandie c’est comment dire , une façon de voir les choses ;une manière de vivre,un souhait de
mais et nous devons en convenir,la Hollandie a ses avantages immédiats, à savoir, un refus de
l’avenir, un dogmatisme aigue poussé a l’extrème qui permet une revanche éphémère pour tous
ceux qui ont vote pour , en s’imaginant que DEMAIN, sans efforts, la vie sera bien meilleure, bref
un conte de fées, pour bobos en mal de références, pour individus avec comme repères, la lutte des
classes, la haine du soi-disant "riche",le rejet de l'entrepreneur,l'amour sans réserves du
fonctionnaire, la repentance systématique, la taxation tous azimuts, surtout chez les autres, bref un
SOCIALISME d'un autre age.
La Hollandie, c’est la négation des devoirs et l’inflation de droits sans contrepartie ; la Hollandie
c’est une multitude de commissions pour caser en priorité ses amis, une montagne de réflexions
pour masquer l'incompétence grasse.
La Hollandie, c’est un habit trop grand pour un homme vraiment trop petit.
La hollandie c’est un mensonge,c’est une caricature, c’est de l espoir à bon marché, vite déçue.
La Hollandie, c’est un retour au moyen age, c’est le pire du socialisme, c’est le pire de la honte.
La Hollandie, c’est une réunion d’incompétents qui se disent ministres ;
la Hollandie, c’est un chef d’état qui n’est que le suppléant d’un obsédé sexuel, la Hollandie, c’est la
double voie, forcément à péage , pour nous emmener sans discernenemnt dans le mur de
l’incompétence à tous niveaux, la hollandie, c’est le retour de ces grands spécialistes, fossoyeurs de
notre pays, que sont les énarques, leurs traditions, leurs réseaux, leurs amitiés, qui passent au
dessus de tout, surtout au dessus de l’ amour d’un pays .
La Hollandie, c’est une volonté de remettre en cause tout ce qui a fait la France, la hollandie, c’est
un etat d’esprit de gens obtus, fermés, revanchards, jaloux, qui n’ont aucun état d’ame pour ruiner
notre pays par idéologie d’un autre temps, et d’un autre age.
La Hollandie, c’est un peu la grenouille qui voulait devenir aussi grosse qu’un bœuf, et souhaitons
que cette grenouille là, explose bien vite avant d’avoir fait de tros gros dégats.
Mais la Hollandie, ça doit etre aussi une leçon pour éviter de commettre les erreurs du passé, pour
éviter d'etre trop mous dans nos réformes, trop discrets dans nos volontés de construire un autre
pays, de laisser la contestation et la rue à des minorités.
Chez ces gens là, on ne gouverne pas, on pense, Monsieur.
Chez ces gens là, on ne décide pas, on détricote Monsieur.
Chez ces gens là, on n’aime pas les riches, on en fait partie, mais on les montre du doigt Monsieur.
Chez ces gens là, on fait des promesses qu’on s’empresse d’oublier Monsieur.
Chez ces gens là, on se dit proche du peuple, alors qu’on n’est que des nantis de gauche Monsieur.
Chez ces gens là, on se dit aimer la classe moyenne, alors qu’on la massacre Monsieur.
Chez ces gens là, on se dit laïque, alors qu’on vend notre pays à des minorités Monsieur.
Chez ces gens là, on ne fait pas de la politique, on se venge Monsieur.
Chez ces gens là, on n’est pas entrepreneur mais hauts fonctionnaires, Monsieur.
Chez ces gens là, on se dit socialistes, mais ce n’est qu’à son profit Monsieur.
Chez ces gens là, on se croit indispensable à la bonne marche de la France, alors qu’on est que des
Clowns Monsieur.
Chez ces gens là, on se croit investit d’une mission alors qu’on ne détruit qu’un pays Monsieur.
Chez ces gens là, on se dit humaniste, alors qu’on ne fait que naviguer entre la rose et la faucille
Monsieur.
Chez ces gens là, on se croit important, alors qu’on est qu’incompétent Monsieur.
Chez ces gens là, on veut laisser une marque indélébile dans l’histoire, alors qu’on ne laissera que de
Profonds regrets Monsieur.
Chez ces gens là, on se veut visionnaire alors qu’on ne voit pas plus loin que les prochaines élections
Monsieur.
Chez ces gens là, on se dit démocrate, alors qu’on élimine les anciens serviteurs de l’état Monsieur.
Chez ces gens là, on dit : « Moi Président… alors qu’on est qu’un guignol Monsieur.
Chez ces gens là, on a attendu depuis 1995 d’être au pouvoir, pour opposer, culpabiliser la France des
Décideurs, des entrepreneurs, en privilégiant les minorités soi disant exploitées, en massacrant
L’initiative et en montrant du doigt vengeur la France de la réussite Monsieur.
Chez ces gens là, on invente des commissions pour masquer le manque de courage des décisions
Monsieur.
Chez ces gens là, on se veut normal, alors qu’on n’est que dérisoire Monsieur.
Chez ces gens là, on sacrifie la laïcité, par repentance idéologique Monsieur.
Ces gens là, vivement qu’ils partent Monsieur.
Daniel VIDAL
Monsieur Le Président HOLLANDE,
La France vous a élu ce soir 6 mai 2012 Président de la République, et j’en suis extrêmement déçu, mais
comme démocrate, j’en accepte avec regret le résultat.
Vous avez démontré depuis maintenant 1 ans, à travers les primaires socialistes, et la campagne
Présidentielle, un langage flou à la fois sur votre programme, vos ambitions pour notre pays, et vous n’avez
réussi à être élu que grâce à un vote « anti-sarko », et les résultats eux-mêmes ne démontrent en rien une
adhésion ni à votre candidature, ni à votre parti.
Je respecte le suffrage universel, et à ce titre suis bien obligé de vous reconnaitre comme le Président de
mon pays.
Je n’ai ni les moyens, ni l’écriture, ni le temps de m’arroger en censeur comme l’ont fait depuis 5 ans
l’ensemble de vos amis, l’ensemble de la presse amie, l’ensemble des corps intermédiaires amis.
Nous ne sommes pas comme vous, et vos amis, et je souhaite que pour mon pays, vous puissiez à travers
votre action, si ce mot existe pour vous, devenir réellement le président de tous les Français et non du
peuple de gauche, comme vous l’avez trop souvent dit dans votre campagne.
Je suis aujourd’hui dans l’opposition à la fois à vos idées, à vos amis, et à ce qu’il peut rester de votre
programme, et à ce titre, non d’une manière systématique et de mauvaise fois comme vous l’avez pratiqué
depuis 5 ans, mais uniquement par rapport à l’idée que je me fais à la fois de mon pays et de sa place dans
le monde, je saurais sans en avoir les moyens, ni le talent de professionnels journalistes, être l’empêcheur
de tourner en rond d’une gauche satisfaite d’elle-même, d’avoir simplement « viré »un Président, pour en
mettre un autre à la place, sans propositions crédibles ni sérieuses.
Le monde dans lequel la France se trouve a besoin d’une volonté, d’une ambition, de choix pour le bien de
tous et non pour une confrérie de « rosalistes bourgeois » uniquement épris de revanche.
Vous avez harcelé pendant son quinquennat un président confronté à une multitude de crises sans précédent,
sans que notre pays comme beaucoup d’autres sombre dans une spirale infernale, avec comme seul but
inespéré pour vous en surfant sur le mécontentement de ces crises successives de remplacer le Président en
place.
Aujourd’hui, cela est fait et le plus dur reste à venir, car la crise demeure, et ni Libération, ni le Monde, ni
Médiapart ne pourront faire comprendre à ceux qui ont voté pour vous que vous ne puissiez rien faire, et
pourtant, vous ne pourrez rien faire, et c’est cette imposture que je m’efforcerais de dénoncer pendant les 5
ans qui viennent.
Bonne chance à vous, et surtout à tous ceux qui ont voté pour vous, car moi je n ai jamais cru en vos
discours, et si j’écris bonne chance, c’est que j aime mon pays, et je me désespère d’imaginer dans quelle
situation il sera non pas dans 5 ans mais juste dans un an.
Daniel VIDAL
Je vous livre ci-dessous pour ceux qui savent encore lire, quelques appréciations qui n’éclaireront pas forcément pour changer d’opinion, mais qui ont au moins le mérite d’expliquer le vote « ANTI SARKO » que certains de nos concitoyens pourront faire, sur leurs conséquences, et sur le choix gravissime pour notre avenir et surtout celui de nos enfants, et qui montrent le travail accompli par ce président et ce gouvernement, travail o combien courageux et digne d’un Président de la république, ce qui nous change fondamentalement de ses prédécesseurs.
Daniel VIDAL
Les résultats de Sarkozy
L'auteur Jean Marichez, Ingénieur ICAM retraité, habitant de Montmélian depuis
1994, est chercheur à l'Ecole de la Paix de Grenoble et plutôt à gauche.
Lisez entièrement son article, et la conclusion ...
A mettre en perspective dans l’alternative qui nous sera “proposée” ....
Les résultats de Nicolas Sarkozy
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A l’approche de nouvelles élections, il est étonnant d’observer la violence et l’injustice des opposants
de Nicolas Sarkozy. Selon eux, il n’aurait rien fait, il n’aurait pas tenu ses promesses. Alors, regardons
le travail qu’il a réalisé car, au contraire, j’ai l’impression qu’il a réalisé un travail considérable. Selon
Alain Minc en 2010 : "En trois ans, Sarkozy a fait plus que Giscard en sept et encore plus que Chirac
qui n'a rien fait en douze".
Qu'en est-il exactement ? J’ai extrait de quelques journaux la liste de ses principales réalisations mais
aussi de ce qu'on lui reproche.
Concernant les reproches, j’ai toujours été frappé par la fragilité des accusations. Les critiques m’ont
toujours paru futiles, superficielles, inconsistantes. Et elles reviennent sans cesse comme si tous les
journalistes lui en voulaient :
- Sa soirée au Fouquet's après la victoire aux élections.
- Ses réparties en langage trop populaire.
- Le soutien d'un ministre de l'intérieur taxé d'injure raciale.
- Ses liens avec des grands patrons.
- Son franc-parler, sa taille, etc.
2
Pourquoi cela ?
Peut-être parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu’il fait (celui qui ne fait
rien n’est pas critiqué). Mais surtout, je crois, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le
terrain des idées qu’ils occupaient depuis 1968. Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses
en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les
sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc.
L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui
ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes
pour dire du mal de lui.
Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition.
Or quelle est la réalité ?
Au préalable, pour l’honnêteté de mon propos, je dois dire que je ne suis pas un inconditionnel de la
droite, j’ai parfois voté à gauche : en leur temps, j’ai fait confiance à Mendès-France ou à Michel
Rocard. Si j’étais américain ou chinois, je serais certainement à gauche. Par ailleurs mes travaux
personnels sont très nettement progressistes si l’on en juge par les deux livres que j’ai écrits. De plus,
je n’ai pas toujours été d’accord avec les décisions de notre gouvernement actuel, par exemple sur la
réduction des droits de succession, sur la baisse de TVA aux restaurateurs, sur le manque d’avancée
fédéraliste européenne, etc. mais je constate qu’il a accompli un travail impressionnant, non
seulement en nombre (931 réformes en cinq ans) mais en qualité. Il s’est attaqué aux réformes
difficiles que même Lionel Jospin n’avait pas osé faire malgré une conjoncture meilleure. Et c’est vrai,
il a remis la France à l’endroit sur des rails moins idéologiques, plus pragmatiques. C’est en tout cas
l’avis de nombreux commentateurs étrangers qui se désolent de nos excès de religiosité socialiste.
On lui a reproché d’augmenter le déficit public.
Mais est-ce de sa faute s'il fallait absolument sauver l'économie française suite à la crise des
subprimes ? Puis s'il fallait sauver la Grèce pour ne pas engager une spirale contre l'Euro qui aurait
été catastrophique pour tout le monde et surtout pour les plus faibles. La crise lui coûte cher car elle
l'a obligé à nous endetter lourdement pour ne pas plomber nos emplois.
La cour des comptes (présidée par un socialiste, qui a signé le rapport) a chiffré que
50% de l’augmentation du déficit public sous son quinquennat était
due à l’endettement antérieur, par effet « boule de neige », 45% à la gestion de la crise,
le reste étant dû à sa politique en tant que telle, sachant que par ailleurs
elle reconnaît que 50 milliards d’euros ont été économisés grâce aux mesures
d’économies décidées par lui.
On lui a reproché d’aider les banques alors qu'elles sont responsables de la crise.
Oui, mais sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu et le chômage aurait
augmenté au détriment de l'ensemble des Français. De plus, elles ont maintenant totalement
remboursé les aides reçues, et les intérêts ont rapporté 3 milliards à l’Etat, c’est-à-dire nous.
En Angleterre, le sauvetage des banques a coûté 39 milliards aux contribuables, et elles continuent à perdre de l’argent.
On lui a reproché l’augmentation du chômage.
Mais la crise n’est pas de sa faute. Au contraire, il a réussi mieux que les Américains, et que la plupart
des autres pays européens, à contenir le chômage. Celui-ci ne serait-il pas plus élevé avec des
gouvernants de gauche qui, pour l'éviter, auraient dépensé des milliards contre-productifs dans
l'assistanat et le dépannage à court terme ? Lui a privilégié le long terme en soutenant
l'investissement. C’est courageux car les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne lui profiteront
pas sur le plan électoral.
On lui a reproché de favoriser les riches.
3
En fait, peu de gens comprennent que son but n'est pas de faire de cadeaux aux riches mais
d'empêcher les gens fortunés de quitter le pays et d'investir ailleurs, donc d'avoir suffisamment de
gens riches en France pour qu'ils y investissent et créent du travail. Il faut absolument comprendre
que la lutte contre le chômage passe par l'existence d’un grand nombre d’entrepreneurs aisés et
soutenus dans leurs efforts.
On lui reproche d’être le président des riches.
Mais il est au contraire le premier de nos présidents à avoir pris des mesures égalitaires importantes.
Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a
fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%)
alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. C’est passé inaperçu mais ses
opposants ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue, malgré les faits à lui
coller à la peau. Même chose pour l’impôt sur la fortune qu’il a maintenu globalement au même
niveau mais en sortant seulement les propriétaires de logements dont les valeurs sont
conjoncturellement trop élevées du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été
entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit,
il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même.
On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%.
La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé
où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Il a voulu moderniser tout
cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier
ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes.
Comment comprendre que les journalistes ne nous aient jamais expliqué cela ? Sont-ils si
incapables ? Non, plus simplement partisans.
On lui a reproché de ne pas tenir ses promesses.
C’est injuste car, non seulement il en a tenu beaucoup, mais il l’a fait dans une situation de crise
inouïe que, personne n’avait vraiment prévu avant son élection.
En fait comme on est en crise, tout le monde se plaint et, comme il faut un bouc émissaire, on
l'accuse naturellement de nos difficultés. 12 gouvernements (droite comme gauche) ont été
renversés ou remerciés en Europe, par élection ou par les parlements, depuis le début de la crise…
Sont-ils tous des incapables ???
Curieusement, au lieu de parler de "ce qu'il fait", les médias passent leur temps à parler de lui, de sa
manière, de ses intentions cachées, de son omniprésence, de ses petites phrases, etc. Pourquoi
parlent-ils si peu du contenu, autrement dit des vraies questions ?
Alors justement regardons ses résultats. Ils sont impressionnants.
4
Des réformes qui vont marquer le pays en profondeur et qui sont un véritable progrès de
notre démocratie (elles sont courageuses car les cinq premières réduisent son propre pouvoir de président) :
- La possibilité de recours individuel devant le conseil constitutionnel.
- Modification de la constitution et Réduction des pouvoirs du Président de la République au profit
du Parlement et des citoyens.
- La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République.
- Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur
permettant de mieux contrôler le gouvernement.
- Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État.
- La loi de représentativité syndicale qui les renforcera tout en favorisant le dialogue social.
- L'autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche.
Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long
terme.
- Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussi.
- Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des
conseillers généraux et des conseillers régionaux.
- Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire.
- Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre
en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats.
- Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait faire
- Redéfinition de la carte hospitalière.
- Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris.
- Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50%
d’élucidation des crimes et délits.
- Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et
75000 en objectif 2014).
5
Des résultats innombrables, et parmi les plus importants (pour ne pas lister ses 931
réformes) :
- La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs
n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente.
- Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics.
- La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand).
- Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le
triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de
capitaux privés vers l'enseignement supérieur.
- La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour.
- *Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur
réduction en nombre.
- Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la
délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière.
- Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de
prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté,
traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.
- Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation
en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.).
Emploi
- *La relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne
donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long
terme.
- *L'aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française.
- *La réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombe notre économie. Contrairement
aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi.
- Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès.
- Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés.
- Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle.
- Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans
risquer de perdre leur indemnité.
- *Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui
ne leur servent à rien.
6
Agriculture
- *Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise
et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer.
- Maintien de la PAC au niveau européen.
- *Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81 € de l’heure à
9,43 payée par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
- *Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au
conjoint).
Logement
- Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés).
- Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements
sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001 (sous Jospin).
- *Modération des loyers par la modification de l’indexation.
- *Instauration du droit au logement opposable (34 974 ménages ont pu être relogés après recours).*
Assistance
- *Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliard.
- *Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent
cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011).
- *Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants.
- *Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant
de ne pas travailler).
- *Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse.
- *Création d’une prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent.
- *Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises.
Économie (chiffres selon l’Insee).
- Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat.
- Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an.
7
J’ai repéré d’un * les mesures ci-dessus à fort impact social ou favorables aux chômeurs. On voit
qu’elles sont nombreuses et contredisent radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.
En politique étrangère :
- Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due
aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas.
- Leadership de la France dans la résolution des multiples crises européennes. Même si le poids
financier de l’Allemagne restait majeur, c’est toujours lui qui fut initiateur, moteur et entraîneur.
- Efficacité dans la gestion du conflit en Géorgie où il assura l’indépendance géorgienne.
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Côte d’Ivoire.
- Courage et efficacité déterminante dans la gestion militaire de la crise en Lybie.
- Retour de la France dans l'Otan.
- Création du G20 où son volontarisme fut décisif. Cette instance empêchera peu ou prou les facilités
du chacun pour-soi en matière économique et réduira les risques de chaos mondial en augmentant la
possibilité de prises de décisions internationales.
- Meilleures relations avec les États-Unis, l'Angleterre, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil…
- Signature de nombreux grands contrats dans de nombreux pays.
- Engagement acharné en faveur de l’Euro.
- Gestion imaginative et énergique de la crise.
- Ses qualités d'intelligence, de courage et d'esprit de décision sont largement reconnues par des
chefs d'État étrangers
En politique intérieure :
- Il a gouverné sans drame et assuré la paix, la justice et le respect des libertés et opinions.
- On peut dire que globalement il a gouverné au centre.
- *Il a intégralement maintenu notre système de protection sociale.
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- *Il a fait preuve d’un grand esprit d’ouverture (comme jamais auparavant) en nommant des
opposants à des postes majeurs comme la présidence du FMI en 2007, la présidence de la
commission des finances, la cour constitutionnelle et la présidence de la cour des comptes.
- Il n'a calé sur aucune réforme qu'il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes
pour les Régimes spéciaux et l'Université. Il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos
mais il l’a réalisée avec Luc Chatel. A l'occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la
démocratie grâce à sa fermeté devant des millions de manifestants qui, enfin, replace la légitimité
des décisions à sa vraie place : le parlement. Il en a eu le courage alors qu'il était tellement plus facile
de céder (comme l'ont toujours fait avant lui Balladur, Chirac, Jospin …).
- *Il n'a pas taxé nos transactions bancaires comme Angela Merkel en Allemagne.
- *Il a garanti les crédits des banques, énorme décision qui a stoppé net la panique des épargnants au
point qu'ils étaient prêts à vider leurs comptes, ce qui aurait été un pur désastre.
Autres résultats :
- Réunion des Assedic et de l'ANPE, pour l’efficacité.
- Fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait tomber
un ministre socialiste).
- *Remise de la France au travail par diverses mesures d’encouragement.
- *Changement des règles de la grande distribution et mise en place d'une autorité renforcée de la
concurrence.
- *Refus d'augmenter nos impôts.
- *Délais de paiements raccourcis aux entreprises.
- *Aide aux PME par les contribuables qui veulent alléger leur ISF.
- *Aide aux associations d'utilité publique par les contribuables qui veulent alléger leurs impôts
Chantiers en cours où sa volonté permet d'espérer :
- *Lutte (en pointe des autres États) contre la spéculation, l'excès de puissance des hedge funds et les
paradis fiscaux qui seraient une vraie réponse à la crise mais qui ne peuvent se réussir sans accords
internationaux très difficiles à obtenir.
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- *Courageuse mise en place cependant de la fameuse taxe Tobin pour freiner la folie des
transactions financières.
- *TVA anti délocalisation de notre industrie.
- Militance pour la mise en place d’une règle d’or assurant constitutionnellement l’équilibre de nos
comptes
- Ce n’est pas un chantier en France, mais Mario Monti (nouveau président du conseil italien) en
Italie est en train de sauver son pays endetté en appliquant point par point les recommandations de
la commission Attali pour la libération de la croissance (Commission mise en place par N.Sarkozy).M.
Monti faisait partie de cette commission.
En conclusion
Un dirigeant politique se juge sur ses réalisations. Alors, même si on n'est pas d'accord sur certaines
d'entre elles, ce qui est inévitable, on doit reconnaître l'importance du travail réalisé.
La première question à se poser quand on vote pour un homme politique est de savoir s'il joue pour
lui ou pour son pays. La liste impressionnante ci-dessus (et le courage qu’elle a nécessité pour sa
réalisation) oblige à reconnaître qu'il travaille pour la France et pour ses concitoyens. Sinon, il en
aurait fait beaucoup moins et sa popularité serait plus élevée.
Ses réalisations permettent de dire qu'il est le meilleur des hommes d'État que nous ayons eu en
France depuis longtemps. Doué d’une grande intelligence, il comprend très vite. Il a un grand pouvoir
d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce
qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des
décisions difficiles. Le sociologue Marcel Gauchet lui reconnaît une grande habileté tactique, une
vraie volonté politique, un sens poussé de l'opinion et de ses propres insuffisances. Ne dit-il pas lui-même :"Mon meilleur ennemi, c'est moi-même".
Même s'il n'est pas toujours parfait, tout le monde reconnaît largement son énergie, son efficacité, sa connaissance des dossiers et surtout, car c'est la vertu la plus rare en politique, son courage.
De plus, n’ayant aucune possibilité d’être réélu pour un 3ème mandat, il est acquis d’avance que son courage ne faiblira pas, au contraire.
Voilà, j’ai tenu à faire cette clarification car, quelles que soient nos tendances politiques, il serait
dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps.
Jean Marchez - 19/2/2012
En guise de digestif et toujours à propos de courage, je vous livre le nom de celui qui a
dissuadé Lionel Jospin de faire la réforme des retraites en 1998-2002, alors que la France
avait une croissance de 4% : F.Hollande.
Depuis 2007, grâce à Nicolas Sarkozy et François Fillon, la réforme a cessé d'être un slogan vide comme elle l'a été trop longtemps par le passé.
Du quinquennat écoulé, nous retiendrons particulièrement les dispositions sur les retraites, qui enregistrent cette évidence que le régime des pensions doit s'ajuster à l'espérance de vie ; la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, qui confère aux universités l'autonomie dont jouissaient déjà les collectivités locales et les entreprises publiques ; l'instauration du revenu de solidarité active, qui améliore un système d'allocations foisonnant et désincitatif ; ces autres simplifications nécessaires qu'apportent les nouvelles cartes judiciaire et militaire ; la modernisation du service public grâce à des fonctionnaires un peu moins nombreux mais mieux rémunérés ; la loi Hadopi contre le téléchargement illégal, imparfaite mais préférable au statu quo.
La politique de la demande, chérie des politiques malgré son inefficacité aux yeux des experts, a été enfin rétrogradée derrière la politique de l'offre, et le soutien aux entreprises s'est traduit de nombreuses manières : abolition de la taxe professionnelle, extension du crédit d'impôt recherche, assouplissement relatif du contrat de travail, investissements du grand emprunt, statut de l'autoentrepreneur, sans parler des abaissements de charges maintenus pour compenser l'effet destructeur des 35 heures.
La transparence de la politique économique a bénéficié du renforcement constitutionnel du parlementarisme et de gestes courageux, comme l'abandon de la présidence de la commission des finances à l'Assemblée nationale ou la nomination d'un opposant à la tête de la Cour des comptes.
Certes, le bilan reste en deçà des plus hautes espérances. Nous regrettons que la suppression des niches fiscales et l'instauration de la TVA sociale interviennent si tard, que la réduction des déficits publics soit trop confinée à l'Etat central, alors que la gabegie des dépenses de santé perdure et que les collectivités locales maintiennent une gestion dispendieuse.
Nous déplorons que la pédagogie des réformes ait été imparfaite, notamment parce qu'elles ne se sont pas inscrites dans un plan d'ensemble annoncé. Mais, après des décennies perdues, il faut savoir gré à Nicolas Sarkozy et François Fillon d'en avoir mené autant de front. Il nous semble indiscutable que la France de 2012 est beaucoup mieux adaptée que celle de 2007 aux exigences de la construction européenne et de la mondialisation.
Ce résultat est d'autant plus impressionnant que la crise a sévèrement limité les marges de manoeuvre. D'autres auraient abandonné les politiques structurelles pour ne s'occuper que de conjoncture, et il n'est pas clair qu'ils auraient fait mieux dans cet ordre : le taux de chômage français était en 2007 supérieur de 0,9 % à celui de la zone euro ; en 2012, il lui est de 0,8 % inférieur.
Un bilan n'est pas tout, et les choix électoraux se font aussi d'après les perspectives. Diminuée par la crise, la France a plus que jamais besoin de réformes pour respecter la discipline de l'euro et affronter la concurrence mondiale, et elle doit choisir le candidat qui saura le mieux les conduire tout en étant capable d'affronter de nouveaux paroxysmes.
Le programme du candidat socialiste François Hollande fait sans doute preuve d'une certaine retenue. Il a multiplié les générosités en direction de ses clientèles - titulaires du smic, automobilistes, enseignants, fonctionnaires - mais bien qu'elles nous semblent déplacées, nous n'en faisons pas le centre de notre critique. Nous prenons acte de son engagement, au moins nominal, sur un échéancier de réduction des déficits publics et de l'annonce discrète qu'il ne reviendrait pas sur toutes les réformes effectuées depuis 2007 (mais malheureusement sur la TVA sociale et la loi sur les retraites, avec un coût élevé pour les entreprises dans les deux cas).
Les perspectives ouvertes par M. Sarkozy nous impressionnent beaucoup plus favorablement. Lui aussi consent des libéralités, mais elles restent mesurées et, pour réduire les déficits, il ose faire porter l'effort jusqu'à deux tiers sur les dépenses publiques, alors que son rival, fidèle au programme du Parti socialiste, ne sollicite guère que les prélèvements.
Il s'en prend même, encore que trop vaguement selon nous, à ces deux vaches sacrées que sont l'assurance-maladie et les collectivités territoriales. Il veut continuer à faire baisser les charges salariales de façon plus convaincante que par le moyen douteux du contrat de génération. Enfin, il promet d'autres réformes indispensables de l'Etat-providence pour lesquelles son bilan le rend crédible, alors qu'elles nous semblent hors de portée politique de François Hollande, comme celles de l'assurance-chômage et de la formation professionnelle.
Pour améliorer la vie de ses citoyens, compter dans le monde et rester à la hauteur de ses engagements internationaux, la France doit encore se moderniser profondément. Ni de droite ni de gauche, la science économique aide à délibérer les choix, et elle a informé le nôtre : des deux candidats, Nicolas Sarkozy nous semble le mieux capable de prendre l'avenir à bras-le-corps.
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Bernard Belloc, université de Toulouse-I ; Marc Ivaldi, Ecole d'économie de Toulouse et EHESS ; Philippe Mongin, CNRS et HEC ; Philippe Trainar, économiste ; Régis Bourbonnais, Paris-Dauphine ; Philippe Chalmin, Paris-Dauphine ; Eric Chaney, économiste ; Jacques Crémer (CNRS) ; David Encaoua, Paris-I ; Claude Gamel, Aix-Marseille ; Louis Lévy-Garboua, Ecole d'économie de Paris et Paris-I ; Philippe Gagnepain, Ecole d'économie de paris et Paris-I ; Jean-Pierre Laffargue, Paris-I ; Michel Moreaux, Toulouse ; Christian Morrisson, Paris-I ; Bertrand Munier, IAE Paris ; Emile Quinet, Ecole d'économie de Paris et Ecole des ponts ParisTech ; Dominique Roux, Paris-Dauphine ; Jacques Thépot, Strasbourg.
Nous sommes une semaine avant le deuxième tour de notre élection Présidentielle, et les intérêts
catégoriels, outrepassant largement leur fonction première de syndicats, prennent faits et causes pour
un candidat par défaut, puisque, comble de l’hypocrisie, ils appellent non a voter Hollande mais contre
Sarkozy, parfaite illustration de cette sorte de double langage institutionnel, qui gangrène depuis si
longtemps notre société.
Rien n’est surprenant dans ces choix, sinon la volonté de se poser en censeur politique, ce qui pour un
syndicat est déjà un non-sens, et qui pour celui de la magistrature devient une forfaiture.
On savait depuis longtemps la CGT inféodée au Parti communiste ou ce qu’il en reste, le Snes-fsu
pourfendeur du changement quel qu’il soit, surtout lorsque cela entraine une remise en cause des us et
coutumes, et on apprend maintenant que le syndicat de la magistrature, vient à son tour non de
dévoiler mais de confirmer ses préférences, ce qui a au moins le mérite de nous éclairer sur la véritable
fonction de ce regroupement de socialistes, à savoir être la courroie de transmission d’un parti politique.
Nous arrivons mieux à comprendre maintenant, ce qui a pu se passer pendant 5 ans, ou la plupart des
corps intermédiaires ont trainé les pieds face aux réformes entreprises par le gouvernement Fillon, ont
travesti toutes les volontés de changements, avec l’aide d’une presse non inféodée à Mr Sarkozy, mais
outrepassant son rôle d’information, par une volonté évidente de tromper, d’interpréter, et de rejeter
tout ce qui pouvait venir de ce pouvoir en place.
Dernière manifestation en date, l’info de Médiapart, fer de lance de l’anti sarkozisme primaire, qui
annonce la traduction d’une note, donnant la preuve qu’il y a eu entente entre la Lybie et Sarkozy pour
financer sa campagne, tout en précisant bien, qu’un tel financement, n’est pas prouvé…..
La différence est subtile, et il faut lire entre les lignes pour s’apercevoir que Médiapart ne livre rien,
sinon des approximations, interprétations, bref, calomniez calomniez, il en restera toujours quelque
chose.
Je ne reviendrais pas sur la comparaison entre Sarkozy et Pétain qui est la parfaite illustration de ce que
peut oser cette frange minable d’une soi-disant gauche, qui ne recule devant rien pour comme un seul
homme décréter la mise a mort du candidat Président sortant.
Hollande gagnera certainement la future élection Présidentielle, grâce à un vote Anti Sarkozy, et non une
adhésion à un programme rétrograde, avec comme seuls arguments, le flou artistique, avec quelques
mesures dogmatiques pour faire plaisir aux composantes de sa future majorité et qui aura comme
conséquence de nous enfoncer définitivement vers tout ce qu’on put faire les socialistes dans les autres
pays d’Europe ces 5 dernières années, à savoir la ruine de leur économie.
Daniel VIDAL
Voilà plus de quatre ans qu'un coq en rien gaulois
> Gouvernait sans partage et imposait sa loi.
>
> Nombre de volatiles n'osaient le contredire
> Bien qu'il fût bas sur pattes, c'est le moins qu'on puisse dire.
>
> D'origine hongroise, ce coq trop agité
> Ne laissait à personne le soin de décider.
>
> Oui mais dans quelques mois, il faudrait bien choisir
> Un chef pour la basse-cour. Qui allait-on élire ?
>
> « On ne veut plus du coq, il nous a affamés,
> Gardant le blé pour lui et pour tous ses poulets »
>
> Disaient les pensionnaires de notre basse-cour.
> « Voyons un peu pour qui voter au premier tour.»
>
> Trouver un prétendant n'était pas chose aisée,
> On le voulait plus grand, pas trop mou et racé.
>
> Une faisane royale aux dernières élections
> Avait perdu des plumes dans cette confrontation,
>
> D'ailleurs perdu aussi la confiance de ses potes
> Qui cherchaient quelqu'un d'autre pour battre le despote.
>
> Un jars avait la côte, vieux mâle grisonnant ;
> Dominer et niquer, tel était son passe-temps.
>
> Partout, dans chaque recoin, on le voyait le soir
> Sauter toutes les oies, qu'elles soient blanches ou noires.
>
> « Pas question de le prendre, il pense trop à la chose.
> Qu'il aille se faire soigner, que nos oies se reposent »
>
> Clamait un fier dindon venu droit de Hollande
> Qui jurait d'exaucer jusqu'aux moindres demandes.
>
> Il avait réussi à se débarrasser
> D'une grosse dinde chti qui voulait s'imposer
>
> En cherchant le soutien des poules et des faisanes
> Par l'interdit des œufs de plus de trente-cinq grammes.
>
> Ce Dindon courtisait une cane colvert.
> Migratrice, elle venait d'un pays où l'hiver
>
> Est plus rude qu'en France et pour son grand bonheur
> Avait mis hors combat un pigeon voyageur.
>
> Au demeurant jolie, elle jugeait qu'il fallait
> Pour pouvoir l'emporter promettre aux poulets
>
> Nourriture plus saine, une vie plus aisée,
> Mais sans OGM et blé labellisé.
>
> Le Dindon disait oui, mais en réalité
> C'était juste pour lui prendre les voix qu'il convoitait.
>
> Et pour tout perturber, voilà qu'un vieux poulet
> Qui avait trépassé, était ressuscité.
>
> Prétextant qu'il avait ainsi côtoyé Dieu,
> à la place de dirigeant, il appelait de ses vœux.
>
> Ajoutez à ceux-là une sorte de poule d'eau,
> Une espèce marine qui parlait fort et haut
>
> Et voulait qu’Allah sorte de son poulailler
> Mettre les poules tête nue qui avaient immigré.
>
> « Elles viennent nous envahir et manger notre blé
> Si on les laisse faire, nos cous elles vont plumer.
>
> Renvoyons les chez elles à coups de pieds aux cul(te)s, !»
> Tels étaient les propos de notre gallinule.
>
> Il y en aura bien d'autres d'ici les élections,
> Candidats qui voudront susciter des passions,
>
> Des paons et des canards essayant de faire croire
> Que dans la basse-cour il faut reprendre espoir,
> Que le bonheur est là, juste à portée de patte.
> Vous y croyez vraiment ? Mais que vous êtes tartes !
>
> Inspiré librement de Jean de la Fontaine et sans que je sache qui l'a écrit, mais je m en empare et je vous le livre......
Daniel VIDAL
Ha on le voit depuis qu’ils sont passes de 1.93 % des voix avec buffet à 11 % grâce à la gouaille de
Mélenchon, le PCF semble renaitre de ses cendres.
Surfant sur le même type de discours anti-tout comme Marine le Pen, Mr Mélenchon oubliant certainement
qu’il profite allègrement certainement mieux et plus d’ailleurs que la même Marine, du système, a réussi cet
exploit extraordinaire de redonner vigueur à un parti qu’on croyait enseveli sous les cendres du stalinisme.
Aujourd’hui, allant encore plus loin et plus bas dans la provocation, la désinformation et la culpabilisation, son
journal ose sortir un numéro avec un parallèle HONTEUX , entre Sarkozy et Pétain.
Il est vrai qu’entre Tonton décoré de la francisque et protecteur de Bousquet, et le PCF entrant en résistance
après l’attaque de l’URSS par les nazis, la gauche nous a habitué à ses pas de danse peu vertueux.
Cette UNE indigne de personnalités qui seront malheureusement peut-être demain à demander leur du à
Mr hollande, est bien significative de l’histoire, de la démagogie, du racisme, et de l’ignominie de ce parti.
Effectivement, on s’aperçoit qu’ils ne reculeront devant rien pour travestir la vérité comme ils l’ont toujours
fait d’ailleurs, pour preuve ce même journal il y a quelques années, avec un titre très évocateur.
Quant à la confiscation du 1 er mai, il est utile je crois de rappeler que les syndicats, tous chiffres confondus
ne représentent en 2010 que 7.5 % de la population active,et qu’ à ce titre, il me semble outrecuidant qu’ils
se permettent de s’intituler Représentants de la classe Ouvrière.
Daniel VIDAL