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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 09:13

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J'ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy quand j'ai entendu l'opposition le traiter de"menteur", de "voyou", d'"escroc"assurer que son quinquennat avait été un"désastre" et son bilan "nul""dramatiquement négatif", bref, "un fiasco".

J'ai regardé les chiffres. Ils sont très clairs. Et ils ne sont contestés par personne ? Même dans l'opposition, qui continue pourtant à chanter sa rengaine qui étonne les étrangers. Le chômage tourne en France autour de 10 %, en Espagne autour de 20 %. Le pouvoir d'achat a progressé en cinq ans.

Légèrement. Mais il a progressé. Dans la succession des crises violentes qui ont secoué les Etats-Unis, l'Europe, la France, Nicolas Sarkozy a fait mieux que tous nos voisins. Sauf l'Allemagne.

Mais s'il avait appliqué chez nous les méthodes et les mesures qui ont fait le succès de l'Allemagne, les Français seraient descendus en masse dans la rue. Pendant cinq ans, avec courage, dans les pires conditions, Sarkozy a tenu le pays hors de l'eau. Il a accompli des réformes nécessaires à la survie d'un modèle social que les autres nous envient. Et, à plusieurs reprises, il a sauvé l'Europe et l'euro.

Je ne crois pas aux discours, aux promesses, aux déclarations d'intentions, à ces débats perpétuels dont on ne retient jamais grand-chose et qui finissent par

lasser. Je crois aux exemples vivants. François Hollande est intelligent et charmant. Et il est socialiste. Zapatero, en Espagne, ou Papandréou, en Grèce, sont aussi intelligents et charmants et socialistes. Chacun peut voir où ils ont mené leur pays. Zapatero a même constitué un modèle pour les socialistes. Ségolène Royal se présentait volontiers comme une "Zapatera". Poussons un peu le bouchon ? Mais à peine. Voter pour Hollande, c'est voter pour la situation laissée à l'Espagne par les socialistes. Voter pour Hollande, c'est voter pour faire des Français ce que sont devenus les Grecs.

Il faut aller vite. Voilà pour les programmes. Passons aux hommes. Il suffit de dire de Hollande ce que disaient de lui, avant d'être contraints de le soutenir, ses amis socialistes, Martine Aubry, Laurent Fabius, Jack Lang et les autres. Sans même parler d'Eva Joly ni de Jean-Luc Mélenchon. Hollande est sympathique.

A-t-il l'étoffe du chef qu'on attend dans les tempêtes ? J'aurais voté pour lui les yeux fermés en 1970, en 1950, en 1925. Je n'aurais pas voté pour lui en 1939. Ni en 1929 : il n'est pas l'homme des grandes crises. Je ne voterai pas pour lui le 22 avril, ni le 6 mai. Parce qu'il a fait trop peu dans le passé et qu'il promet trop pour l'avenir. Il n'a laissé quelques traces assez minces qu'en Corrèze et au Parti socialiste : la Corrèze est un de nos départements les plus endettés et les socialistes ne semblent pas avoir gardé un souvenir inoubliable de son passage en tant que premier secrétaire.

François Hollande se présente sur la scène présidentielle flanqué de deux monstres politiques : Eva Joly et surtout Jean-Luc Mélenchon. Opposés avec violence sur des points aussi décisifs que le nucléaire ou la centralisation, Mélenchon et Joly se détestent entre eux. Et, chacun pour son compte, tous les deux détestent François Hollande.

Il faudrait un caractère de fer pour s'imposer face à eux. Autour de lui ou contre lui, leurs ombres plombent tout projet de Hollande. Les illusions de 1981 ont duré deux ans avant le tournant brutal de 1983. Si Hollande était élu, on ne lui donnerait pas six mois avant un réveil plus dur encore. Il ne serait plus temps alors de pleurersur le mal accompli : les dégâts seraient cruels.

Si vous êtes socialiste, vous n'avez pas le choix : vous voterez Hollande. Si vous êtes communiste ou trotskiste, vous voterez Mélenchon. Mais si vous n'êtes ni communiste, ni trotskiste, ni socialiste, alors, votez Sarkozy. Parce que la situation du pays ravagé par la crise est moins tragique que ne le répète l'opposition. Et parce qu'il est toujours possible de changer pour le pire.

 

Jean d'Ormesson, De l'Académie française

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 15:27

Francois.Hollande-president-france-baratins-2012.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ha je me souviens le 10 mai 1981, à l’apparition de la tête de François Mitterrand sur les écrans de télé, j’ai

 

été parmi ceux qui ont essuyé une larme sur leur visage.

 

 

Quelle joie à ce moment la de me dire que le peuple avait enfin écarté de la présidence une Nomenklatura

 

énarque et qui plus est noble, aux destinées de notre belle France.

 

 

Le rêve était devenu réalité.

 

 

 

Le « Mitterrand du soleil » est resté dans toutes les mémoires, et rien ne devenait impossible à cet homme

 

devenu enfin Président, face à une caste au pouvoir depuis si longtemps.

 

 

En 1988, tout était déjà différent, sans conviction, sans espoirs, le vote a été contre le premier ministre de

 

l’époque et non pour redémarrer un septennat socialiste, d’autant qu’entre le discours et la réalité des faits,

 

le mot socialisme qui me faisait tant rêver, s’est effacé face à la réalité de la situation, et surtout de

 

l’expérience de beaucoup d’autres pays.

 

 

Je passerais très vite sur les élections suivantes, ou rien sinon le pire avec Jospin a été fait, et seulement en

 

2007, nous avons pu retrouver un discours innovant, volontaire, et fort de la part d’un candidat qui

 

apparaissait à l’époque plus à même de nous préparer aux défis futurs que la présidente de « chabichou

 

TM », et d’une non moins « nomenklatura » de hauts fonctionnaires et de très sympathiques bobos ….

 

 

 

Surprises, déceptions, regrets, incompréhension devant cette volonté de désacraliser la fonction

 

présidentielle, mais en même temps admiration pour l’ensemble des réformes accomplies, la résistance de

 

notre pays face à la crise tout simplement, et la reconnaissance aujourd’hui pour un bilan, non seulement

 

défendable, mais qui devrait être un modèle, par rapport aux résultats et à la situation des autres pays

 

européens confrontés à la même crise, et surtout face à un véritable lynchage médiatique, organisé par

 

l’ensemble des bien-pensants "gauchos" de notre belle république.

 

 

 

Ceux qui sont meilleurs que nous, sont ceux qui ont engagé les réformes que Sarkozy a fait depuis 2007,

 

et qui sont en place dans ces pays depuis  le début des années 2000, y compris l’Allemagne socialiste d’alors.

 

 

 

A la veille du premier tour, et depuis maintenant presque 5 ans, le seul mot d’ordre, c’est « Haro sur le

 

Sarkozy « sans réflexions, sans savoir les conséquences de l’application même partielle du programme PS,

 

ou du moins ce qu’on en devine, car le flou est de mise en ce domaine, comme l’est son candidat.

 

 

 

Haro sur le président sortant, sans analyser la simple philosophie des idées socialistes, et encore moins en

 

imaginant Mr Hollande essayant de décider quelque chose, ce qui serait enfin novateur en la matière.

 

 

 

Après tout, convenons en, la victoire de François Hollande serait une excellente  chose pour notre société, et

 

pour notre vie.

 

En effet, depuis 5 ans maintenant, quels  temps perdus  en discussions, en manifestations, en grèves, pour

 

mettre en place des réformes indispensables, que les autres , en bonne santé économique ont fait depuis si

 

longtemps, et la victoire des socialistes, permettraient je crois de nous enfoncer dans une crise à la fois

 

économique, sociale et morale d’une violence inouïe,  qui serait un bienfait pour notre pays, car après tout,

 

au fond du gouffre, nous ne pourrions que remonter, en comprenant enfin ,que les discours mous, les

 

atermoiements, les hésitations, et surtout l’idée d’un état encore plus présent, sont des notions d’un passé

 

révolu, et qui n’est plus du tout à la mesure de la crise que nous traversons.

 

 

 

L’exemple de nations comme l’Espagne ou le Portugal devrait nous servir de leçons, et pourtant, le vote se

 

focalisera, j’en ai bien peur, juste sur un rejet viscéral du président sortant.

 

 

 

Donc l’espoir un peu fou  que sarko puisse être réélu, avec la certitude que le « tsunami Hollande »

 

par défaut, nous aura tellement mis à bas, qu’une nouvelle classe politique enfin responsable et digne de

 

ce nom pourra reconstruire sur les ruines socialistes, notre pays non pour nous mais surtout pour nos

 

enfants.

 

 

 

Daniel VIDAL

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 16:14

kopf-psychologie.jpg

 

 

 

 

Ha ma psy, quel pied, bonne à baiser dans tous les lieux, dans toutes les positions pour peu qu’après

 

quelques heures passées à  lui raconter ta vie, tu puisses encore avoir envie de baiser.

 

 

C’est le souci avec les psys, gentils, gentilles mais o combien efficace dans l’art de te démontrer que depuis

 

pratiquement 40 berges, tu fais fausse route, et que c’est uniquement ton manque à la fois d’initiative et de

 

courage qui t’avait amené sur son divan.

 

 

 

Très cool et à 60  € la demi heure, je pouvais l’accepter, pour m’écouter lui expliquer mes choix, mes

 

craintes, mes erreurs non admises, mes envies, mes regrets, mes fantasmes, bref, tout ce qui peu à peu

 

 fait une vie banale, d’un individu banal, qui se comportait non comme un enfant gâté mais comme un paumé

 

dans une société qui de plus en plus l’exécrait.

 

 

 

Je me souviens que notre histoire avait commence à une exposition d’œuvres d’Antony TAPIES, ou je

 

m’émerveillais devant un certain nombre  d’estampes, originales je l’avoue, et que je faisais surtout

 

semblant de comprendre pour éviter de paraitre un peu con, style BOBO parisien socialiste, à la pointe de la

 

connaissance artistique, et surtout novateur et découvreur dans ce domaine, mais surtout n’y entendant 

 

strictement rien.

 

 

 

Je ne pouvais pas tromper une psy avec mon regard sur cette œuvre, et son professionnalisme a pris le

 

dessus lorsqu’elle s est approchée de moi en m’expliquant la signification profonde qu’avait voulu montrer

 

l’artiste à travers ce qui me semblait plus des gribouillis, qu’une œuvre destinée à la postérité.

 

 

Elle n’était donc pas dupe de mon inculture dans ce domaine, et ce qui l intéressait chez moi, était de savoir

 

pour quelles raisons obscures, j’avais pris la peine de venir comme un éléphant dans une expo de

 

porcelaine, assister a cette avant-première de, semblait-il, ce magnifique artiste, torturé a la fois dans sa vie

 

et dans son esprit.

 

 

 

Avec deux bites à la place des yeux, sans connaitre son job, je m’efforçais de lui expliquer qu’une vague

 

connaissance m’avait informé  de la chance de pouvoir admirer des œuvres incomparables de ce magnifique

 

artiste, et étant très curieux de nature, je m’étais efforcé sa ns motivation réelle de souscrire non à sa

 

demande, mais à ses conseils, et j’osais lui avouer, que je restais tout de même perplexe devant

 

effectivement ce style de dessins torturés au possible qui semblaient démontrer une nature profondément

 

tourmentée de cet individu.

 

 

Le mot « tourmenté » a du la séduire d’autant que dans un état second j’ajoutais que j’aimais bien voir

 

l’angoisse chez les autres, peut être pour me rassurer sur la mienne.

 

 

Après les choses sont allées tres vite, échanges de cartes, numéros de portables, séances gratuites par

 

amitié bref, j’étais tombe dans le piège.

 

 

Il est tres difficile de parler de sa vie à une femme, encore plus à une psy que tu as envie pendant 120€ de

 

baiser, de rebaiser et de rerebaiser, sans que tu puisses le faire, simplement parce que ce  con de divan te

 

met certes dans une position couchée, donc prêt à tout, mais qu’en face de toi tu as quelqu’un qui essaye de

 

comprendre tes sentiment s et les aspects les plus cachés et surtout les plus inavouables de ton âme

 

profonde.

 

 

 

Alors que c est moi quoi devait livrer ma vie a cette femme, nos rencontres nous permirent de nous exercer

 

à une psychanalyse mutuelle ; chez elle je découvris la collection complète de la production marc DORCEl

 

(putain y en avait que je ne connaissais pas),beaucoup de bouquins sur un ancien Président polygame, un

 

autre sur la France de la milice, l’histoire d’une femme, marine, qui se prenait pour Jeanne D’arc (sans le

 

pucelage)la vie d’un petit qui rêvait d’être président, la vie d’un gros amaigri, qui le devint, la vie d’un maire

 

d’une grande ville qui rêvait d’être UNE présidente, bref tous ces livres a la con que tu achètes a moment

 

donné, et que tu vas fourguer au bout de 30 ans dans le premier vide-grenier à la noix de ton bled.

 

 

 

Elle me parla aussi de Gode michet, et j’avoue que ne le connaissant pas, je lui dit  préférer Levy-Strauss, et

 

je ne sais si cette dernière référence en fut la cause, mais Strauss évoqua pour nous Kahn et donc du cul ,

 

du cul et rien que du cul, et c est la que je me suis réveillé, sans livres, sans marc dore, sans personne,

 

sinon une furieuse envie de me saouler avec un bon champagne pour masquer à la fois ma détressée et ma

 

solitude.

 

 

 

Mais un bon champ, ne va pas sans une bonne musique, et avec l’aide de Mylène, je bus cette belle bouteille

 

sans oublier d’ajouter quelques petits comprimes blanc qui m’emmèneraient ailleurs ou je serais enfin bien et

 

surtout MOI, bref, ce fut une belle dernière  journée.

 

 

Daniel VIDAL

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 18:37

visage-francois-hollande.jpg

 

 

Triomphe et tombeau de François Hollande Par Jean d'Ormesson.
Il n'est pas sûr, il est peut-être même improbable, au vu des sondages d'aujourd'hui, que Nicolas Sarkozy soit réélu dans six mois pour un second et dernier mandat. Les mesures de rigueur annoncées par François Fillon ne sont pas accueillies - c'est le moins que l'on puisse dire - par un enthousiasme excessif.
Mme Le Pen à l'extrême droite, M. Bayrou au Centre, Mme Aubry à gauche, M. Mélenchon à la gauche de la gauche se déchaînent contre elles. Les syndicats les condamnent. Une bonne partie de la droite modérée elle-même ne peut pas se résoudre à se prononcer en faveur d'un président qui, à ses yeux, a avili et compromis ses fonctions par son comportement.
La victoire de François Hollande est à peu près acquise, et elle risque d'être éclatante. Le moment est idéal pour se déclarer sarkozyste.
La question n'est pas de savoir qui l'emportera en mai 2012. On a longtemps été convaincu dur comme fer que ce serait M. Strauss-Kahn. On a pu croire que ce serait Mme Aubry. On a même pu imaginer que, par un coup du sort, ce serait Mme Le Pen. Il n'est pas tout à fait exclu que M. Bayrou, M. Mélenchon, M. Montebourg se soient monté le bourrichon jusqu'à se persuader de leur chance de l'emporter.
Tout sauf Sarkozy. N'importe qui sauf Sarkozy. Ce sera M. Hollande. François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel. Il y a chez cet homme-là un mélange de doux rêveur et de professeur Nimbus égaré dans la politique qui le rend sympathique. Il est mondialement connu en Corrèze. Ce n'est pas lui qui irait courir les établissements de luxe sur les Champs-Élysées, ni les suites des grands hôtels à New York ou à Lille, ni les yachts des milliardaires.
Il ferait, je le dis sans affectation et sans crainte, un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe. Par temps calme et sans nuages. Il n'est jamais trop bas. Mais pas non plus trop haut. C'est une espèce d'entre-deux : un pis-aller historique. Ce n'est pas Mitterrand : ce serait plutôt Guy Mollet. Ce n'est pas Jaurès ni Léon Blum : c'est Albert Lebrun. Ce n'est pas Clemenceau : c'est Deschanel. Il parle un joli français. Et sa syntaxe est impeccable. On pourrait peut-être l'élire à l'Académie française. Ce serait très bien. Mais en aucun cas à la tête de la Ve République, par gros temps et avis de tempête.
C'est vrai : Sarkozy en a trop fait. Hollande, c'est l'inverse. Car n'avoir rien fait est un immense avantage, mais il ne faut pas en abuser. Il n'est pas exclu, il est même possible ou plus que possible, que M. Hollande soit élu en mai prochain président de la République. C'est qu'à eux deux, M. Hollande et le PS, qui sont assez loin d'être d'accord entre eux - je ne parle même pas de M. Mélenchon ni de Mme Joly dont ils ont absolument besoin pour gagner et dont les idées sont radicalement opposées à celles de M. Hollande - ont des arguments de poids : la retraite à 60 ans (quand la durée de vie ne cesse de s'allonger), 60.000 nouveaux fonctionnaires (quand il s'agit surtout de réduire les dépenses publiques), 30% de baisse sur les traitements du président et des ministres (même M. Jean-Marie Le Pen, de glorieuse mémoire, n'a jamais osé aller aussi loin dans le populisme et la démagogie). Avec des atouts comme ceux-là, on a de bonnes chances de gagner.
Aussi n'est-ce pas dans la perspective de l'élection de 2012 que je me situe.
C'est avec le souci du jugement de l'histoire. M. Sarkozy, autant le reconnaître, a fait pas mal d'erreurs. À voir comment se présente la campagne d'un Parti socialiste qui semble n'avoir pas appris grand-chose des leçons de son temps, ce sera bien pire avec lui qu'avec M. Sarkozy. Les déclarations d'intention ne valent rien. Il faut des exemples vivants. M. Zapatero, en Espagne, est un homme plus qu'estimable. Il est socialiste. Le chômage en Espagne est plus du double du nôtre. M. Papandréou en Grèce est socialiste. Est-ce le sort de la Grèce que nous souhaitons pour la France? M. Sarkozy a été plus attaqué, plus vilipendé, plus traîné dans la boue qu'aucun dirigeant depuis de longues années. Il a pourtant maintenu le pays hors de l'eau au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues. Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro.
Pour affronter le jugement de l'histoire, je choisis le camp, à peu près cohérent, Sarkozy-Fillon-Juppé contre le camp, incohérent jusqu'à l'absurde, Hollande (Hollande président ? On croit rêver, disait Fabius) -Aubry-Joly-Mélenchon. Bonaparte Premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. Je suis sûr que François Hollande lui-même a des cauchemars la nuit à l'idée d'être appelé demain à diriger le pays avec le concours des amis de toutes sortes et étrangement bariolés que lui a réservés le destin.
Je veux bien croire -je n'en suis pas si sûr- que pour 2012 les dés sont déjà jetés, que les handicaps du président sortant sont bien lourds pour être surmontés, que le retard est trop rude pour être rattrapé. J'imagine très bien l'explosion d'enthousiasme sur la place de la Bastille ce soir de mai 2012 où l'élection de M. François Hollande à la magistrature suprême sera enfin annoncée. Je me demande seulement dans quel état sera la France en 2014 ou en 2015.
merci Monsieur D'ORMESSON.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 01:36

Absurde.jpg

 

 

 

L’absurdité est qu’il n’imaginait jamais pouvoir un seul instant être sensible à un tel état d’euphorie

 

adolescente, qu’il n’avait jamais compris chez les autres, pire qu’il avait toujours condamne surtout

 

chez les autres, plongé dans ses certitudes acquises à la fois par son éducation et sa vie réglées 

 

comme du papier à musique en croyant bêtement à l’amour parfait, exclusif et surtout surtout

 

imprégné d’une fidélité à toute épreuve.

 

 

 

L’absurdité, est qu’il a toujours cru à cette espèce d’amour universel, non partagé, et qu’il se croyait

 

naïvement à l’abri de toute tentation, y compris les plus perverses et en même temps si excitantes.

 

 

 

L’absurdité est qu’il se méfiait et qu’il se blindait dans une indifférence et une ignorance de l’autre,

 

pour se complaire dans cette situation en se persuadant que lui jamais ne pourrait succomber

 

comme beaucoup, qu’il avait tant méprisés.

 

 

 

L’absurdité est qu’il avait passé sa vie à croire qu’il serait toujours heureux.

 

 

 

L’absurdité est qu’aujourd’hui il se retrouvait malheureux, non devant la tentation mais 

 

face à  cette évidence qui lui faisait enfin admettre tout le temps qu’il avait pu perdre, en se référant

 

justement à toutes ces folies mises les unes après les autres et qui lui faisaient enfin comprendre

 

mais un peu tard tout ce qui ne pourrait jamais être rattrapé.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il avait l’impression que le temps perdu le poursuivait, avec ses rides, avec son

 

âge, et que jamais il ne s’était senti aussi triste d’être vieux.

 

 

 

L’absurdité est qu’il était écartelé entre son envie, son remords et ses regrets, sans oser réellement

 

se lancer dans une nouvelle vie qui lui apparaissait à la fois désirable et tellement dangereuse.

 

 

 

L’absurdité c’est la volonté de masquer le manque de courage de tout détruire, de ne rien laisser

 

derrière lui sinon des incompréhensions, des critiques, et des condamnations sans appels.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il souhaitait enfin que tout s’arrête, doucement, sans vagues, qu’il se fasse

 

oublier, qu’on ne puisse rien lui reprocher sinon de ne jamais avoir eu le courage d’affronter sa vie et

 

de se cacher derrière les paravents de la bienséance.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il ne voulait plus rêver, qu’il ne pouvait plus rêver, et qu’il attendait bien

 

sagement la fin pour être délivré de son cauchemar.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il voulait être ailleurs, loin, enfin seul, face à lui-même.

 

 

 

 

Daniel VIDAL

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 14:49

Inconnue.gif

 

 

 

 

 

Nos  yeux se sont croises et j’ai pensé dans l’instant à la chanson de Brassens, les passantes, chanson

 

merveilleuse ou tout peut se réaliser dans le fantasme de quelques secondes à travers un sourire, un mot,

 

un regard, un bonjour, un « à bientôt », un «  bonne journée », bref l’ensemble de ces banalités auxquelles

 

tu n’apportes aucune attention sur le moment et qui te reviennent bien des années après, avec le regret

 

d’être passé a côté peut être de l’essentiel.

 

 

L’ensemble était à la fois magnifiquement séduisant et atrocement inaccessible.

 

 

Séduisant car sa beauté, sa sensibilité, sa sensualité étaient telles qu’on pouvait ressentir à la première

 

vision, tous ces sentiments mêlés.

 

 

Inaccessible, car les femmes sont si secrètes par nature, qu’il est difficile  surtout en passant 20 ans à coté

 

de la sienne de les  connaitre vraiment.

 

 

La couleur magnifique de ses yeux était déjà un signe de séduction, et la profondeur, la gentillesse la

 

sensibilité de son regard ne pouvait qu’inciter à mieux la deviner, et toute l’interrogation était de savoir

 

comment.

 

 

Une passante dans toute sa splendeur, dans tout son anonymat, et que pourtant tu as envie à la fois  de

 

suivre et d'emporter  pour vivre quelques moments à ses cotés.

 

 

Une inconnue que tu croises, non par hasard mais par bienveillance de la vie.

 

 

Cette vie, qui à l’instant précédent  te paraissait banale devient tout à coup un cadeau de la nature, car enfin

 

ce regard, te redonne l’envie de te battre, d’aimer, de construire, en un mot, de vivre et à un certain âge

 

j’ose l’avouer de Revivre.

 

 

Instants éphémères de bonheur supposé qui te permettent de croire encore à l’instant et à la magie du destin

 

qui veut te transmettre l’envie et la force de tout.

 

 

Tu souhaites et  tu ne sais encore  pourquoi  l’emmener sur ta route, même si celle-ci sera plus courte, elle

 

pourrait être enfin partagée.

 

 

Tu sembles renaitre d’une longue traversée du désert, et une seconde, (mais quel bonheur cette seconde) tu

 

te crois sur le pont du Titanic à hurler : »I’m the King of the world », et pour ce rêve fabuleux, merci.

 

 

 

Daniel VIDAL

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:16
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Notre vie est organisée que ce soit d’une manière intime ou plus généralement professionnelle, par les jours de la semaine, et parmi ceux-là, le lundi en est un à la fois extraordinaire et profondément redoutable.

Extraordinaire, car il préfigure le départ d’une nouvelle phase, et redoutable car il suit le jour dramatique qui s’appelle un Dimanche.

Lorsque rien ne vient troubler une vie bien réglée, dans la norme admise par la société, les jours défilent les uns après les autres et sous forme de plaisanterie, sans réellement y croire, il nous arrive de redouter ce lundi là.

Pour lui, après tant d’années fabuleusement passées auprès de son épouse devenue depuis le temps compagne, il ne se  serait jamais douté que ce lundi-là serait un jour particulier.

Pourquoi un Lundi, c’est la question qu’il se posait, après ce repas pris tranquillement en famille, ou il croyait aux projets débattus entre la soupe de légume et le café familial, tout en sachant dans son esprit qu’il ne répondait que par réflexe car sa décision était presque  prise.

Il savait que ce ne serait pas facile non pour lui, car il avait conscience d’avoir par référence à l’éducation que ses parents lui avait donné d’avoir rempli à la fois son devoir de père, et d’époux, mais l’ appel de l’autre était plus fort que tout sans savoir si l’autre partageait également cette envie et cette volonté.

Ho il n’était pas fier jusqu’ ‘au bout de faire croire que…. Mais quand on a l’impression d’aimer, quand on a l’envie d’aimer, la fierté, ne compte plus, seule compte l’envie de vivre qui a disparu au fil du temps qui passe.

Il était partagé entre la peur de faire du mal, et l’envie de faire du bien, entre la peur de l’inconnu et l’attrait de la nouveauté, entre la peur de se tromper et l’envie de revivre un amour fou, désespérant, rajeunir de trente ans en un jour.

Oserait-il le faire, il avait toute la nuit pour y songer, et il ne prendrait sa décision que demain, ce lundi-là, et surtout ce qu’il avait compris, c’est qu’il était de nouveau capable d’aimer, ce lundi-là.

 

Daniel VIDAL

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 18:53
imagesCASCCIF1.jpg

Malgré toute ma bonne volonté, mon stylo a fourché.

J’ai honte, mais je ne peux maitriser en ce moment mes doigts qui se posent sur mon clavier Azerty, et qui au lieu d’écrire dans le titre « Primaires » m’obligent  dans une demi-conscience en le transformant en « Primates »

Pourtant tout avait bien commencé, avec des premiers échanges très policés, six candidats propres sur eux, pas un mot plus haut que l’autre, malgré de sacrées divergences, mais un leitmotiv:

 Battre Sarkozy.

Programme, il faut en convenir extrêmement ambitieux pour ces représentants désignés de la gauche, à savoir, un Balladur tout mou de gauche, une fille de… très dogmatique, un petit jeune élevé à la vodka collectiviste, une pleureuse qui se croyait encore en train de nous fabriquer un chabichou, un pauvre radical qui se demandait ce qu’il faisait la, et un dernier petit jeune tombé dans la marmite libérale strausskahnienne, bref la parfaite représentation des composantes de notre pays sur une seule scène.

Succès d’audience assuré, ce qui semble normal car tout ce qui est nouveau est regardé, et la désignation d’un candidat à la présidentielle comme on le fait pour éliminer le « moins bon » dans « secret-story » est semble-t-il entré dans les mœurs.

Nous avons d’ailleurs vu à travers les images télévisées le défilé classique de tout ce que la France compte de « Bobos », heureux de faire leur devoir de désignation de candidat anti-sarko.

Je ne voudrais pas revenir sur les débats, parfaitement maitrisés par les uns et les autres, dans un ballet réglé par avance et qui nous a rendu ces candidats forts sympathiques.

Au-delà de la grande messe médiatique parfaitement huilée, j’attendais béatement des idées, des innovations, une nouvelle approche de la crise et des solutions originales.

Ma déception fut grande, car un moment je me suis senti rajeunir de 35 ans en arrière, à l’époque du programme commun de la gauche, qui nous avait fait rêver. Ces soirs là, plus de rêves, juste un assemblage de recettes déjà utilisées dont on a simplement changé le nom, d’envolées anticapitalistes digne d’un autre siècle, de slogans venus tout droit du NPA, sans oublier bien sur à la fois le discours antiraciste et écologique de base, bref un bricolage qui pourrait être risible s’il ne s’agissait de prétendants à la tête de l’état.

Le parti socialiste avait l’opportunité enfin de s’adapter à l’évolution de la société, de réaliser sa « révolution culturelle », comme l’ont fait l’ensemble ou presque des partis sociaux démocrates d’Europe, et l’on retrouve à l’issue de ces débats, une structure encore attachée à des idées d’un autre siècle.

Pire, ce parti a osé mettre en place grâce aux votes non des militants mais de l’ensemble des Français qui voulaient bien y participer, un véritable fichage de sympathisants et surtout de non-sympathisants de gauche ce qui à mon sens est une véritable atteinte à notre liberté de pensées et de vote ; qu’aurait on entendu si l’UMP avait osé envisager la même chose ?

Les urnes ont livré leur verdict et face au danger d’une dogmatique, ils ont choisi semble-t-il la voix de la sagesse molle, ce qui il faut bien l’avouer est tout à fait favorable à la situation que traverse l’ensemble des pays développés.

Attendons avec impatience le programme définitif de ce candidat, balloté entre des extrémistes verts, renaissance d’une frange du parti communiste déjà mort depuis longtemps, les extrémistes rouges qui veulent tout encadrer, régenter, diriger comme au bon vieux temps du soviet supreme,et des sociaux démocrates libéraux inspirés par l’ancien patron du FMI.

Gageons que l’année 2012 sera une grande année, avec à la clef à mon avis une nouvelle déception comme en 2007.

 

Daniel VIDAL

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 16:23
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Françaises, Français, mes chers compatriotes,

 

 

 

Aujourd’hui ma vie a pris un grand tournant, avec la naissance de mon nouvel enfant, et je vous avoue qu’il met un peu de baume à mon cœur.

 

En effet depuis ce jour béni ou vous m’avez élu à la Présidence de la République Française, j’ai essayé de changer le style de cette république, de faire tout ce que mes prédécesseurs n’ont pas osé entreprendre et qui pourtant devenait indispensable, et lorsque je regarde ces cons de sondages je me dis que vous n’en valez vraiment pas la peine.

J’ai commis des erreurs bien sur, mais que l’autre me jette la première pierre s’il l’ose….

 

Mon but était que mon pays aborde les années à venir en pleine modernité et non arc-bouté sur des acquis archaïques.


En cette veille d’année 2012, o combien importante, en accord avec ma très chère épouse, je viens ce soir vous présenter ma démission.

 

Rassurez-vous, je vais tout simplement m’offrir des vacances avec ma famille, et je vous certifie que je n’entrerais pas en dépression.

 

Je  vends à l’UMP mon appartement de neuilly, ce qui me permettra d’avoir une défiscalisation complète sur la plus-value, et mes différentes retraites, tant que les socialistes pourront payer, me permettront de vivre plus que décemment.

 







J’oublierais enfin vos sempiternelles jérémiades d’enfants gâtés.

Je n'aurai plus à m'occuper de tous ces connards d'étudiants encapuchonnés, qui pensent à la retraite avant de penser à travailler, et qui sont toujours prêts à casser du CRS.

Je n'aurai plus à serrer la main de tous ces guignols de syndicalistes qui emmerdent tous les français avec leurs grèves à répétition, malgré leur seulement 7% de représentativité, qui croient avoir la solution à tous les problèmes actuels en appliquant à la France les principes qui ont mené l'URSS à sa perte et son peuple à la famine.

 

 
Je ne verrai plus les socialistes toujours prêts à défendre les sans-abris, mais qui eux, les pauvres, habitent Place des Vosges défendre la diversité et le multiculturalisme, mais qui envoient leurs enfants dans des écoles d'élites ou les seuls musulmans sont les rejetons d'ambassadeurs et d'hommes d'États.

Je n'aurai plus à m'emmerder avec des diplomates chinois constipés par leur riz mélaminé, ni avec des islamistes barbus qui détruisent les églises dans leurs pays pendant qu'ils réclament des mosquées chez nous, et  qui sont assez cons pour se faire sauter au nom de l’Islam.

 


Fini, de me laisser emmerder par tous ces abrutis de « bobos » qui veulent faire croire aux français que notre pays est une dictature, où la police est prête à casser de l'immigré, et qui ne sont pas foutus de voir que si les immigrés ne semblent pas être pressé de retourner chez eux, c'est parce que là bas, la police les massacreraient pour de bon, s'ils osaient brûler une seule voiture.

Fini de me laisser emmerder par ceux qui prétendent que la déferlante du tiers monde est une chance pour la France, mais qui gueulent que les flics ne sont jamais là quand on a besoin d'eux, dès qu'un "immigré" touche à leur bagnole ou pique le portable de leur fils.

Fini, les grèves de la SNCF et de la RATP, déclenchées par des mecs qui sont chouchoutés comme s'ils fourraient encore du charbon dans des locomotives à vapeur, qui font un caca nerveux dès qu'on leur demande une minute de travail supplémentaire.

Bon débarras de ces fonctionnaires qui ne savent même pas bosser et qui trouvent le moyen, en étant deux fois plus nombreux par habitant qu'aux États-Unis ou qu'en Allemagne, sans parler du Japon, de fournir un service trois fois plus mauvais (c'est vous qui le dites)


Terminé, les journalistes qui passent leur temps à critiquer mon train de vie, et qui voudraient bien avoir le même, mais qui sont tout heureux quand je les emmène se balader aux quatre coins du monde, aux frais du contribuable.

Ras le bol de ces bras cassés de l'équipe de France qui se prennent pour le nombril du monde, qui crachent sur la France en coulisse, et qui ne sont même pas foutus de gagner des matchs pour justifier des énormes salaires qu'on leur sert.
Alors je pars et je vous laisse dans la merde que vous avez vous-mêmes créée.

Débrouillez vous avec Hollande, Aubry, la CGT, avec la Fédération des Parents d'Élèves qui s'intéresse plus à défendre l'idéologie gauchiste, les enseignants, que leurs propres enfants, avec le nucléaire qui pourtant nous sauve un peu de la panade, avec les heures sup. que vous avez volées parce que pendant les heures payées vous avez tiré au flanc, avec le chômage qui incite à tout, sauf à retrouver du travail, avec la retraite à 55 ans.

 

Arrangez-vous avec la hausse du pétrole qui va bientôt repartir, avec la récession, la vraie, qui n'est pas prête de se terminer, tandis que des pays moins cons que vous sont en plein boum économique.

 



Demandez-leur de vous faire travailler moins pour gagner plus, car on dirait bien que vous n'avez pas encore compris que les trente cinq heures vous ont gravement appauvri, et que nos concurrents s'en frottent encore les mains.

Demandez leur de rétablir un peu de démocratie dans notre horrible pays, demandez leur de combler vos fins de mois difficiles, et de vous payer vos prochaines vacances à Mayotte (tiens ! je les avais oubliés les assistés des DOM-TOM).

Demandez-leur par la même occasion de prendre leur argent aux riches pour le donner aux pauvres - que vous êtes forcément - alors que vous voudriez bien devenir riches. Du jamais vu même après 1789 et même en coupant la tête de Louis XVI

Et quand les riches seront pauvres et qu'ils ne vous donneront plus de travail, que votre futur super gouvernement ne saura plus à qui prendre l'argent, moi je serai LOIN, HEUREUX, sans vous bien sûr, qui avez souhaité mon départ avec tant de ferveur.

Mes chers compatriotes, je vous laisse à vos grèves pour la retraite, à vos fantasmes d'enfants gâtés qui ridiculisent la France.

 

Je vous souhaite l'avenir de merde que vous avez bien cherché, et que vous êtes en train d'atteindre.


Toute ma famille vous embrasse.

 

 

 

Niko

 

 

 

 

 

Et comme le chante si bien Mylène « FUCK THEM  ALL »

 

 

 

Librement inspiré d’une lettre qui circule sur internet.

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 16:10
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Je ne saurais l’avouer, mais depuis ce dimanche 18 Septembre, et ce show fascinant de notre futur ex-présidentiable, si j’avais eu un doute, je remercie la providence qui nous a fait éviter d’avoir un empereur de la guignolade comme président de la république.

Mains nouées, ton approprié, tête baissée, œillades de repentance, bref une partition presque parfaite d’un candidat non à une présidentielle, mais à une sélection du cours Florent, avec le sommet atteint lors de son émouvant mea-culpa, et son hommage à sa tres chère Anne.

Leçon trop bien apprise, digne d’un acteur reconverti en série B, qui n’aura convaincu personne.

Pire, non seulement un hommage appuyé à Mme Aubry, qui s’en serait bien passée, et une amorce de doute sur un éventuel complot, avec chaque fois, pour étayer ses dires, la mise en avant du rapport du procureur pour le blanchir soit disant totalement.

On reconnait la  patte indélébile d’Euro rscg, grand gourou de la communication devant l’éternel, qui a réglé cette musique au soupir près, et dieu sait s'il y en eut.

Un grand moment de télé, que j’aurais avec le temps regretté de ne pas avoir regardé en live, car mes derniers doutes sur l’inconséquence, l’égoïsme, et le mépris de cet homme ont été levés hier soir.

Ce ne sont d’ailleurs pas les digressions sur la situation économique qui auraient pu me faire changer d’avis, car il n’est pas besoin  d’être DSK, pour arriver aux mêmes conclusions que lui sur notre situation en Europe et dans le monde, et bien d’autres moins médiatiques ont tenu ce discours depuis longtemps.

Loin de moi l’idée de jouer aux puritains, car ce n’est pas son amour maladif pour les femmes, mais cette absolue certitude que le pouvoir qu’il possède lui donne tous les droits qu’on peut lui reprocher.

Je ne crois pas non plus qu’il y ait eu complot, mais simplement une habitude innée chez certains de nos concitoyens, heureusement en minorité, qui considèrent que le pouvoir doit être absolu en tout, et en tout lieu.

Malgré son intelligence brillante, et ses compétences indéniables sur le plan économique (bien loin me semble-t-il du discours socialiste) DSK à travers cette affaire a bien démontré qu’on peut lui dédier avec humour la chanson que vous devez écouter en ce moment.

Chanson que je dédie également à l’ensemble des Français car nous avons très souvent la mémoire courte et il n’est pas exclu malgré son âge, qu’il puisse un jour oser se présenter comme ultime recours ou homme providentiel, face à  une crise qui est loin d’être terminée, mais ceci est une autre histoire.

 

Daniel VIDAL

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