Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 16:12

wikileaks_1495620c.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce monde est merveilleux.

Je le réécris car si vous ne le saviez pas, si vous en doutiez, si un seul instant vous pouviez imaginer que nous  n’étions pas protégés par la communauté internationale, je me gausse de vos doutes et donc je l’affirme, ce monde est merveilleux.

Voilà un mec qui ose bafouer l’entente cordiale financière et politique ou plutôt géopolitique de notre magnifique planète, en nous faisant douter nous parfaits citoyens,à la fois sur l’honnêteté, l’intégrité, l’absence totale de bassesse(s) entre nos différents dirigeants, en publiant des tas de documents dont nous n’aurions jamais du entendre parler tellement cela ne nous regarde pas.

La démocratie est à ce prix, et nous vivons en démocratie ;

Il y a 200 ans, cet homme aurait surement fini sur un bucher, ou sous la guillotine, car nos dirigeants du monde, tous régimes confondus, ne peuvent permettre  à un seul homme de nous expliquer « la dirigeance » de notre planète.

N’avez vous pas l’impression qu’ils nous prennent tous pour ce que nous sommes, c'est-à-dire des CONS.

L’Afrique noire meurt du sida, une partie de nos continents meurt de faim ou de soif, le choléra décime des pays entiers, certains  n’arrivent pas à organiser des élections libres, et la communauté internationale brille par son manque d’efficacité pour régler tous ces problèmes.

Par contre, si un Don quichotte empêcheur de tourner en rond s’imagine qu’il peut en disant tout simplement la vérité aux peuples, changer les choses, il est sans délai massacré  par cette même communauté, d'une redoutable éfficacité dans ce cas là.

Une minorité de doux rêveurs s’est insurgée contre cet état de fait, mais o surprise,  je n’ai pas entendu les habituels défenseurs de la liberté que nous trouvons dans nos démocraties pour soutenir  Mr LESSANGE.

Ha il s’attaque à une confrérie ce garçon, une confrérie mêlant semi-truands démocratiquement élus, truands tout courts, financiers véreux (désolé pour la répétition), institutions officielles censées nous défendre, mais  au service d’une minorité, bref, il ose mettre à la disposition du peuple ce que celui-ci doit absolument ignorer, car le peuple tout le monde le sait,  est con dans son ensemble.

Honte à tous nos dirigeants de ce monde, honte à tous ces vieux véreux soit disant dépositaires de la bonne marche du monde, qui ont réussi en un temps record à se mettre d’accord pour éliminer celui qui pourrait nous faire prendre conscience que nous sommes gouvernés par des guignols, qui nous coutent très chers et surtout qui  profitent  d’une manière éhontée de ce système.

Encore une fois j’attends les réactions de soutien de tous ces bobos, biens pensants qui viennent nous donner des leçons de démocratie et d’humanité et qui aujourd’hui brillent singulièrement par leur manque de réaction.

Ce qui est en cause dans cette histoire, c’est la vraie liberté d’être informé, et cette liberté là, elle est bafouée dans un silence affligeant.

HONTE A TOUS CEUX QUI SE TAISENT.

Daniel  VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 11:04
ferrat.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etait ce sa voix, sa gentillesse palpable à la fois dans son regard et dans ses propos, la qualité et l’intelligence de ses textes, la beauté de sa musique, ou bien tout simplement parce qu’il a bercé toute mon enfance, mais avec son départ, j’ai eu l’impression de perdre plus qu’un ami, de perdre un peu de moi.

Je me souviens de ces 33 tours grésillants  à force de passer et repasser sur un mauvais électrophone, je me souviens du trouble et de cette sorte de sourire beat sur le visage de ma mère lorsqu’elle entendait sa voix.

Je me souviens de ces bons moments passés à écouter et à me repaitre de ses chansons, a travers des textes d’une  incomparable beauté, et d’une musique à te donner le frisson tellement elle allait bien avec les paroles.

Je me souviens de nos passages à Antraigues pour essayer de l’apercevoir sur cette fameuse place ou il devait venir jouer aux boules ; Je me souviens de ce petit chemin en direction du »mas » ; je me souviens de l’attente d’une sortie d’un nouvel album, et je me souviens surtout de ce concert fabuleux ou j’ai eu la chance très très jeune de le voir sur scène.

Il fait partie de ces incontournables qui ont marqué la culture de notre pays, et quelquefois, on aimerait à la fois pouvoir maitriser le temps, soit en l’arrêtant, soit en revenant en arrière pour retrouver ces instants qu’il disait volés.

Nous n’avons plus que ses disques, et c est toujours avec un immense plaisir mêlé aujourd’hui  d’un immense chagrin que je me plais si souvent à l’écouter et le réécouter.

 

Merci Monsieur FERRAT, et ou que vous soyez, sachez que nous sommes depuis votre disparition  un peu orphelin ; dommage que le temps passe si vite, vous aviez certainement encore tant de choses à nous chanter.

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:56

spermatozoide.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Putain c’est quoi ça ?

Ho les mecs on se calme ; mais combien on est ? On ne m’avait pas dit ça, je pensais être le seul moi.

C’est pire que la montée de l’Alpe  d’huez, et puis ça glisse en plus, on n’y voit rien, mais ce n’est pas grave,  Daniel a fait du fond dans sa jeunesse donc l’effort en continue ça me connait.

Ta mission si tu l’acceptes, il m’avait dit, sera d’arriver le premier.

Enfin il m’avait dit, non il m’avait fait comprendre plutôt, donc ma mission est d’être le premier.

Bon tout ce que je souhaite c’est de pas tomber sur un mélange à la con de médocs qui va me renvoyer dans les oubliettes à cause de ce mec, je me souviens même plus de son nom, neuwirtz je crois, ou bien me retrouver face à un engin à la con style pont levis, comme dans les anciens châteaux qui va me faire retomber je sais pas ou.

Je suis dans le peloton de tête, mais je vois pas la ligne d’arrivée.

Ho c’est encore loin ?

Il faut que je le trouve ce putain de truc, et en plus en premier, je t explique pas la difficulté.

En plus j’ai pas été averti, ca fait plusieurs heures que je dors tranquillement au chaud, pas très confortable, bousculé de droite à gauche, c est vrai mais au moins au chaud.

La je me pèle, et moi quand j ai froid, je nage moins bien.

Putain mais il est ou ce truc ? Si tu voyais ce que je rencontre, c’est effrayant, et en plus ces cons la ils me laissent pas premier, ils me suivent.

Vous avez oublié les mecs qu’il n’y a de la place que pour un, alors lâchez moi les baskets et faites moi plaisir laissez moi arriver au bout.

Déjà que ma vie n’as pas été facile, j ai jamais vu le jour moi, bon c’est vrai j’étais au chaud, mais encore une fois, faut pas craindre la bougeotte ;

je me souviens, j ai été poussé presque expulsé par une force inconnue, dans une sorte de long, que dis je long très très très long tunnel, large très très large c est vrai aussi, mais je pensais être seul ;et la j arrive dans un truc un peu moins chaud, vachement humide, et alors glissant d’une force, une horreur, et puis ca bouge, j ai du changer d’endroit sans m’en apercevoir, il aurait du me prévenir lui la haut.

Ha j’en vois qui lâchent prise la, c est bien.

Bon les mecs c’est pas tout mais je commence à m’épuiser moi. Tu me diras j ai entendu dire que quelquefois c’était pire que la parce que tu peux finir dans un mouchoir, ou faire un chemin encore plus long pour finir par être bouffé par un acide à la con que t’as même pas vu venir.

Bon j’en suis ou la. Le paysage change guère, il faut que je trouve ce machin ; je sais pas ce que c est mais il faut que je le trouve, et que j arrive à y rentrer dedans ; tu parles d’une mission à la con ; tu me diras j ai rien demande, et c’est la difficulté quand tu maitrises plus rien, tu subis et c’est l’instinct qui te guide.

C’est quoi ce gros con qui me dépasse, tu vas t’épuiser mon pauvre, moi je sais nager et doser mon effort, ouvre moi la route mec, comme ça je verrais ce qu’il y a devant et après si tout va bien je te nique sur la ligne d’arrivée ; en plus t’es moche que t’en peux plus, tu vas pas arriver avant moi toi, ce serait dommage pour la suite vu ta gueule de jeune premier.

C’est bizarre comme sensation depuis que j ai été expulsé j ai l’impression d’être passé par plusieurs stades de transformations chaque fois que je découvre un nouveau truc, j ai l’impression que mon corps bouge, change, et je peux te dire que la ou je suis faut être fort pour supporter tout ça.

Ha tiens l’autre con qui était devant, s’épuise bien fait pour toi le gros bouffon.

Personne derrière, c’est bon ça.

Bon je suis ou maintenant ? C’est quoi ce truc ? C’est moche, mais je sais pas pourquoi, il faut que j’arrive à y rentrer la, encore ce putain d’instinct.

Ho ma chérie laisse moi passer.

 C’est dur la, je suis bien accroché mais alors pour rentrer c’est pas de la tarte.

Ha ca y est bon faut que je passe maintenant. Quoi ? Je vais rester dedans ?

 Merde ma queue, hé les mecs j ai paume ma queue, quel con je vais plus pouvoir bouger.

 Mais elle m’aspire cette conne ! Ben oui j ai fait un trou autrement je passais pas. Putain le flash, aveuglé je suis, par contre je les ai tous baises les autres, je vous l’avais dit rien ne sert de courir etc.…. bon j’y suis.

Quoi comment une fille ?  Je suis pas une fille. A nous deux on est une fille ha bon? quelle connerie la nature, j'étais mec je deviens gonzesse, faut pas craindre, tu me diras c'est à la mode mais quand meme faut pas déconner. 

Quelle vie ; j ai tout perdu la, je sais pas ce qu’il fait ce truc, il se divise, j’en prends plein la gueule oups c’est fini je meurs merde alors, je serais bien resté  au chaud moi. Je savais qu’il était con mon proprio, mais me lâcher comme ça dans l’inconnue, c est deguelasse, il aurait pu m expliquer avant, mais bon tant pis pour moi.

Enfin ce qui compte c’est que maintenant j’y suis, ma mission est remplie, après le reste, on verra dans neuf mois.

Ciao les mecs.

 

 

 

Daniel  VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 10:12

paradis.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moi je m’imaginais être reçu en grande pompe dans ce paradis imaginaire que j’avais cent fois approché dans mes rêves, que j’avais deviné à travers de nombreux récits plus proches de la fiction que de la réalité.

Déception passagère d’un être encore  humain qui souffre dans sa chair, dans son cœur ; voyage céleste dans une semi inconscience, mais o combien intéressant, car tout ce qui a pu nous être enseigné n’est rien à coté de cette semi réalité dans laquelle je me trouvais en ces instants.

L’arrivée au paradis a souvent été décrite comme un long chemin, nébuleux, et moi je la vivais si j’ose dire,  comme si mon corps se retrouvait dans une sorte de liquide amniotique dans lequel  le  fœtus baigne dans le ventre de sa mère ; sensation étrange mêlée de peur et d’envie, peur de l’inconnu, envie de la découverte , tout en étant rassuré par l’existence enfin dévoilée de l’au-delà, conforté dans l’idée que j’avais eu raison de croire en cela.

Le chemin fut long, mon corps ne s’était pas transformé, je voyais mes bras, mes jambes, sans aucune souffrance particulière, et en même temps très loin, en dessous de moi, entouré par tous ceux qui essayaient de me maintenir dans cette vie terrestre qui n’avait semble –t –il à ce moment plus aucune importance pour moi.

La première personne que j’ai rencontrée dans ce nouvel univers, fut tout simplement DANIEL.

Je me souvenais maintenant de son histoire dans la fosse aux lions, et quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre que le Daniel que j’étais n’avait rien a voir , mais au contraire avec un Daniel inconnu pour moi, dont la particularité était d’être surnommé le stylite, canonisé par les églises chalcédoniennes, dont le nom de stylite vient de sa rencontre avec Siméon l’ancien et qui comme ce dernier passa trente ans de sa vie en prières au sommet d une colonne de Constantinople, avant d’être canonisé.

Celui-ci m’expliqua que j’étais dans l’antichambre du choix de Dieu.

Le choix de Dieu, moi qui avais toujours rejeté non l’existence mais la relation dans mes  « prières humaines » avec Dieu, je lui expliquais très simplement, que seul pour moi Jésus christ comptait.

Sachant qu’il ne pourrait me convaincre, il me laissa continuer mon chemin.

J’avais l’impression d’être une sorte de têtard humain nageant délibérément vers ce que nous nommions sur la terre le purgatoire, et tout en ayant conscience humaine que j’allais presque à ma perte, courage ou orgueil mal placé, malgré les avertissements de tous ceux qui avaient quitté cette terre et que je rencontrais autour de moi, tous ceux qui avaient compté  un jour dans ma vie en bas, je continuais à avancer, avancer dans ce chemin douloureux ; je ne désespérais pas de rencontrer enfin le seul qui pouvait encore quelque chose pour moi.

Les seules références ou éléments de comparaison que tu peux avoir à ce moment la te ramènent systématiquement à ta vie terrestre, et je me voyais dans une sorte de rêve nager, marcher, écartant de ci de la tous ceux qui voulaient m’empêcher de continuer dans cette voie, étant persuadé que j’allais enfin pouvoir me justifier auprès de la seule présence en qui j’avais accepte de croire ici bas, et en qui j'avais toute confiance.

Je ne vis que ses yeux, doux, compréhensifs,  son sourire, sa gentillesse, son amour pour l’être que j’étais, et je compris enfin ce que voulait dire sa parole que l’on retrouve dans la bible :

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui 

Je croyais au fils, à la vie éternelle, mais pour croire au fils il fallait donc que je puisse croire aussi au père ; je ne me sentais pas le courage de renier le père à ce moment la et Jésus rajouta :

 

 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie

 

Il fallait donc à mon corps défendant que j’accepte de croire au père. Ma réflexion fut longue, agitée et au moment ou j’allais enfin donner mon sentiment, il rajouta :

Vous  m’entendez ? Cessez de vous agiter, nous sommes bientôt arrivés, nous avons réussi à stopper votre hémorragie, aucun organe vital n’est touché, vous verrez on va bien s’occuper de vous.  Vous pouvez remercier les médecins pompiers qui vous ont sauve, les autres ont eu moins de chance que vous.

 

 

Daniel  VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:58

croix-de-lorraine.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a 40  ans le Général Charles de Gaulle s’éteignait à Colombey les deux Eglises.

 

France info, France inter, France culture, ont voulu à travers quelques témoignages relater l’histoire de ce grand homme de notre pays, et ont essayé, mal leur en a pris de savoir ce qui pouvait rester de son action et de son souvenir.

Micro lycée, en lieu et place d’un micro-trottoir classique, à la sortie d’un lycée Charles de gaulle quelque part en France.

Les PPS que quelquefois nous voyons défiler sur internet à travers les perles du BAC, n’étaient rien en comparaison de ce que l’on a pu entendre sur ces radios.

Très peu de lycéens connaissaient l’histoire de ce général, pire quelques uns ont inventé, je cite : petit, gros, ha oui certains se sont souvenus qu’il avait un nez bizarre ; quant à l’histoire, son empreinte à part un qui avait plus une voix de prof que d’élève, il a su a peu prés résumer l’action du général, pendant la guerre.

Certains se sont souvenus qu’il avait fait un appel, qu’il s’était opposé à Pétain, mais peu ont souligné son action sur notre vie politique, sa paternité de la constitution actuelle, et encore moins ont pu expliquer quelle influence à part ce » prof élève » sur son action dans l’histoire de l’indépendance politique militaire et diplomatique de notre pays.

Je peux avoir l’air vieux con, à mon âge, mais à 15 ou 16 ans, je me souvenais de l’empreinte dans l’histoire de notre pays et de notre civilisation de personnalités comme  Vercingétorix, charlemagne, louis XIV, louis XVI, Robespierre, Danton, Bonaparte, napoléon, bref ce qui constitue depuis tant de siècles l’histoire de notre nation.

Cette constatation est lamentable, car de droite ou de gauche, Charles de gaulle a marqué de son empreinte indélébile l’histoire de notre pays et de notre monde.

J’ose à peine imaginer ce que l’on peut dire sur jeanne d’Arc, sur Philippe le bel, sur Saint louis, tous à mon avis avec des prénoms comme cela, candidats potentiels à une star’ac d’enfer.

Encore une fois, je ne veux pas… si tant pis soyons vieux con, parce que je trouve très attristant, affligeant qu’on ne puisse pas faire connaitre l’histoire de notre pays à ceux qui y vivent.

 

Les conseils régionaux de notre belle France feraient mieux de prévoir pour l’ensemble de leurs lycéens, au lieu de leur offrir (ce qui devient pour nos amis socialistes un argument politique) un ordinateur, une visite du Mémorial Charles de gaulle à Colombey, l’argent ainsi dépensée n’en serait que mieux utilisée, et aurait au moins le mérite de faire connaitre son histoire et l’influence qu’il a eu dans notre vie, depuis 1940.

 

Daniel VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:03

assemblee.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En cette journée du samedi 06 novembre, la France  a vécu sa huitième journée de manifestation

Je croyais que mon pays, était un régime démocratique, ou un parlement était chargé de par la constitution de voter des lois,  le gouvernement en tant qu’exécutif  obligé de les faire appliquer, après éventuellement l’avis du conseil constitutionnel, à travers la promulgation , par le président de la République.

Le Parlement, élu  a en théorie une durée de vie de 5 ans, sauf si le président décide de dissoudre et de procéder à de nouvelles élections.

Le débat parlementaire a eu lieu, n’en déplaise à l’opposition, et la  réforme sur le régime des retraites à été adopté et est  devenu loi.

Le parti socialiste , a  saisi  le conseil constitutionnel pour faire invalider certains aspects de cette loi, sans succès.

Depuis que le débat sur la réforme des retraites a été lancé par le gouvernement le 16 juin, les  discussions ont eu lieu et un vote solennel par l’assemblée et le sénat a adopté ce projet.

On ne peut refuser une opposition à un projet ni des manifestations contre une loi, mais les multiplications, le blocage par des gens que l’on peut qualifier d’anti démocrates, pour ne pas dire  par correction de fascistes, me semble non seulement irresponsable, mais pire une nouvelle fois un déni de démocratie.

Des élections ont eu lieu, une majorité et un président ont été élus, et il est inadmissible qu’une minorité, veuillent remettre en cause dans la rue ce qui a été acquis démocratiquement par les urnes, à travers le vote de nos députés.

Il sera temps lors des prochaines élections pour ceux qui ne sont pas d’ accord de sanctionner le gouvernement, et de revenir par la voie démocratique, sur ces lois, même si tout le monde sait que le parti socialiste se gardera bien, si par malheur, il arrivait au pouvoir de les  remettre en cause.

Je crois que le temps du ridicule est passé et qu’il faut simplement se remettre au travail.

J’ai été en outre stupéfait de voir que certains grévistes osaient dans les manifs et dans les ronds points demander une participation financière pour soutenir ce mouvement.

Lorsqu’ on prend le risque de faire grève, il faut être logique jusqu’ au bout et avoir à la fois le courage et la conscience de ce qu’une grève peut couter, ou alors on va tranquillement au boulot en attendant les prochaines échéances électorales.

Le monde entier a ri ou s’est félicité de notre incurie à accepter des reformes trop longtemps reportées, certainement pas parfaites, mais qui ont au moins le mérite d’exister.

En fait si on examine en détails l’évolution des oppositions à cette loi, et les slogans entendus ici et la, on s’aperçoit que  c’est le système de gouvernance du président actuel qui était mis sur la sellette, et pas spécialement une reforme dont tout le monde a convenu qu’elle était utile et nécessaire.

Il semble donc comme l’a déclaré Mr De Villepin, que  le problème était notre Président.

Pour cela, il faudra attendre pour ceux qui étaient dans la rue, 2012, comme nous avons attendu après 1997, 2002, pour rejeter Mr JOSPIN et son gouvernement.

 

Daniel  VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 15:50
ATHENES.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Grèce, a voté ce weekend à la fois dans des scrutins régionaux et municipaux.

Ceux qui suivent un peu l’actualité, doivent connaitre  deux éléments importants de la vie politique Grecque :

1 : Le FMI, dont le Président, je me plais à le rappeler est un Français, et peut être futur candidat à notre élection Présidentielle sous la bannière du parti socialiste Français, a imposé à ce pays, une politique de rigueur qui a envoyé dans la rue pendant quelques mois, l’ensemble de la fonction publique Grecque.

2 : Le gouvernement actuel, avait averti qu’en cas d’échec, il y aurait dissolution de l’équivalent de notre assemblée nationale et donc de nouvelles élections, bref, un risque  important pour le premier ministre socialiste qui en fait a demandé au corps électoral Grec d’approuver ou de rejeter la politique d’ultra rigueur.

Lorsqu’on examine les mesures prises par ce gouvernement pour rétablir à la fois l’équilibre des finances publiques, et la confiance des marchés financiers dans son pays, on ne peut qu’être effaré par  ce qui a pu être accepté par les grecs, gouvernés par des socialistes, qui ont demandé x x et x sacrifices par rapport à ce que notre gouvernement a pu nous demander.

 En effet, lorsqu’on  s’amuse, à transposer les efforts demandés au Français sur le relèvement de l’âge de la retraite à 62 ans, les manifestations, et par la même, l’incidence économique qui en résulte, on peut se poser la question légitime de savoir si le gouvernement Français a eu une très mauvaise communication, ou si les Français qui étaient dans la rue,  (et par simple hasard, on retrouve les mêmes de l’autre coté de la Méditerranée ) sont plus imbéciles pour rester poli, que les mêmes Grecs qui eux aussi étaient dans la rue, et qu’en fait à part le désagrément inhérent à la grève et aux manifs, malgré la récupération par nos extrémistes de gauche, la majorité silencieuse, et si j’ étais méchant, j’ajouterais, celle qui travaille, finit par donner raison à ceux qui font preuve de courage dans l’adversité.

Nous retrouvons les mêmes grévistes,  essentiellement fonction publique, qui par leur pouvoir de nuisance, essayent de paralyser l’économie d’un pays, sans manifestement de réflexions aucune sur le monde qui les entoure, et avec depuis bientôt 45 ans que je les entends, toujours le même discours sur le capital, sur les riches et sur les profiteurs.

Je n’ai entendu aucun commentaire sur ces élections en Grèce, pourtant, cela peut sembler une très grande victoire des socialistes.

 Hamon ou Valls seraient ils devenus muets ?

Mélenchon est en vacances ?

Besancenot est en train de préparer son discours ?

La bravitude et la logiqude des grecs n’est pas à louer ?

Hollande est encore en cure d’amaigrissement ?

Que devient Fabius ?

Lorsqu’on compare les mesures prises en Grèce, on ose à peine imaginer ce que  l’évocation d’une telle politique  pourrait produire chez nous.

1983 a sonné le glas du rêve socialiste en imaginant pouvoir changer la vie.

2010, et c’est la raison pour laquelle personne a gauche ne fait de commentaires, a sonné le glas de l’alternance politique socialiste en France, et je précise bien socialiste.

Un des éléments importants de cette élection Grecque, est la renaissance du parti communiste qui arrive à 11 %, et l’on sait qu’en période de crise, les plus fragiles se tournent toujours vers les extrêmes, et chez nous c’est la LCR ou le FN, chez eux c’est le PC, chacun sa voie, car depuis longtemps, notre parti communiste ne représente plus grand-chose, a tel point qu’on se sait même pas le nom de celui qui a remplacé Mme Buffet .

En conclusion, je dirais que les électeurs grecs, au delà du fort taux d’abstention, ont montré une maturité politique que nous Français nous devrions leur envier, car notre situation à force de manifester pour tout et n’importe quoi à la fois, se rapproche dangereusement sur le plan économique de la leur.

 

Daniel  VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 10:26

untitled-copie-3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je les voyais autour de moi essayant par tous les moyens disponibles de me ramener à la vie.

Certains écrits ont montré sans pour autant que l’on puisse y croire, qu’au moment de ton grand voyage, tu te vois au-dessus de ton corps, et de toute la force de ce qui te reste de vie, tu fais confiance en  ces hommes dont le métier est de sauver, pompiers, infirmiers, docteurs, bref toute la panoplie que tu espères et redoutes à la fois  un jour de rencontrer.

Et pourtant ils étaient la, autour de la carcasse encore fumante de ma slk adorée, en essayant de m’extraire de cet amas de tôle qui m’empêchait à la fois de bouger, de respirer,  et surtout de comprendre pourquoi j’en étais arrivé là.

J’avais encore conscience de leurs efforts, mais leurs commentaires me laissaient peu d’espoir sur mon devenir ; ils poussaient même le vice si je puis m’exprimer ainsi, a regretter qu’une telle mécanique ait pu être  entre les mains d’ un conducteur aussi inconscient, car si j'étais encore de ce monde, je savais que les occupants de la fameuse Twingo  n’avaient plus besoin d’aucuns soins ; égoïstement ceci me rassurait car toute  leur énergie allait se monopoliser pour me maintenir en vie, moi et pas les autres.

J’ai appris à ce moment la que ton cerveau et que ta conscience demeurent  en parfait état de fonctionnement alors que les fonctions vitales de ton corps petit à petit se mettent en protection, et tout ce que la science a pu nous apprendre était remis en cause à cet instant, car manifestement cliniquement mort, je vivais encore.

Mon cerveau a su à moment donné que mon cœur s’est arrêté. C est cela la mort ? J’avais toujours entendu dire que le cœur maintenait le cerveau en vie et la, miracle si j’ose dire, mon cœur ne fonctionnait plus mais mon cerveau existait encore, ma conscience d’être humain perdurait, j ai  du admettre qu'il  était mon âme, et que celle ci  vivait, et qu’enfin le mystère de la mort, je le connaissais peut être.

Mon enveloppe charnelle n’existait plus en tant que telle, mais mon âme-cerveau voyait tout ce qui se passait autour de moi, et ce fut un soulagement profond de savoir que l’existence de l’âme était une réalité, et surtout survivait, ce qui me confortait dans l’idée que j avais eu raison de croire .

Sentiment  frustrant, car si ton cerveau, ou sa partie que je  nomme  âme fonctionne, pourquoi ne suis-je pas capable de vivre ?

Dans ces instants je n ai pas revu comme on a l’habitude de le préciser tout mon passé, je n’ai pas revécu en peu de temps tous ces bons moments de vie, j’étais simplement la, entre les mains de professionnels qui me sortaient enfin de cette magnifique mécanique qui m’avait ôté la vie, mais je restais conscient dans une sorte de rêve, à la fois de ma mort et de ma nouvelle vie.

Egoïstement, c’était un instant jouissif, partagé entre le regret de ne plus vivre comme je l avais fait, et de savoir ou d imaginer ce qui allait se passer après.

La conscience de mon existence particulière me confortait encore une fois que la mort n’était qu’un passage dans une autre vie, et j ai vu à ce moment la que j’avais eu raison en dehors de toute logique scientifique de croire au plus profond de mon être que la mort pouvait être vaincue, car j existais, non plus en tant qu’être humain vivant, mais en tant qu’esprit.

La grande question était de savoir si je pouvais non seulement maitriser cette nouvelle vie, mais surtout si j’avais la possibilité de remettre en cause cette mort bête et arrivée trop tôt, car cet esprit fabuleux semblait avoir des pouvoirs insoupçonnés.

Pouvais-je grâce à ma croyance, revenir à une vie normale, malgré toutes ces fonctions vitales arrêtées, malgré l’échec de ces sauveteurs qui avaient tout fait pour me maintenir dans cette vie terrestre.

Ma croyance profonde en Jésus allait elle pouvoir me ressusciter sur cette terre.

Je voyais mon corps recouvert d’un drap, sur cette sorte de brancard dans cette ambulance qui ne prenait même plus la peine ni de mettre sa sirène, ni d’allumer ses feux, alors que j avais l’impression que je pouvais encore revivre, et malgré tous leurs efforts, je leur en voulais de m’avoir laissé mourir ; je leur en voulais presque de ne pas compatir à ma disparition, je leur en voulais dans ce fourgon ambulatoire, de parler de leur vie, alors que moi j’étais semble-t-il mort.

 

Je ne pouvais pas quitter ce monde comme cela et toute l’énergie de mon cerveau ou âme, tu l’appelleras comme tu veux s’est monopolisé pour moi-même, pour me faire revenir à la vie, mais je ne pouvais le faire qu’a condition d’aller encore un peu plus loin dans ce  que nous êtres humains appelons l’au delà, et demander quitte à changer cette vie, à qui de droit de me ressusciter avant l’heure.

Je ne comptais pas m’adresser à Dieu, car ma croyance profonde se limitait à l’existence de Jésus, être humain comme moi, avec ses qualités, ses défauts, bref, quelqu ‘un qui pourrait me comprendre et m’aider, car lui, contrairement à Dieu savait à la fois ce qu’était la vie et la mort.

Je n’avais pas moi tous les péchés du monde à racheter, et je comptais sur la bonté que l’on pouvait lire dans les tableaux qui le représentait, pour m'écouter, et  me sauver, et admettre son erreur de m'avoir rappelétrop tot  à lui.

Notre rencontre, mes arguments pour revenir à la vie seraient ils suffisants pour qu’il accepte sans conditions de ne pas me laisser mourir, même si pour la médecine je n’étais déjà plus qu’un numéro, et surtout un moment difficile pour ceux qui allaient annoncer à mes proches ma disparition.

Allait il accepter de me redonner la vie  lui qui pouvait tout ?

 Ma foi serait elle assez forte pour le convaincre?

Daniel VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 15:21
grands-corps-malade.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était bizarre ce mec avec sa canne, une voix profonde  venue de la banlieue, adepte du verlan, donc au départ un handicap certain pour que mon oreille puisse lui prêter attention.

Il parla de SLAM. SLAM ?  C’est quoi encore ce truc ? Chaque jour nouveau amène son lot d’appellations plus ou moins contrôlées, et même en essayant de se maintenir à flot pour paraitre moins con dans une conversation de jeunes, tu es très très vite largué.

Donc il était la avec sa canne, sa belle gueule c’est vrai, une voix très agréable, mais franchement venue du 93, donc par définition un peu suspecte, et j’avoue que si Denisot ne nous l’avait pas présenté dans une de ses fameuses émissions que tu vois sur Canal, c’est un mec dont je ne connaitrais même pas l’existence.

La première leçon que je retiens c’est qu’effectivement tu t’aperçois que ce n’est pas forcément être BOBO qu’essayer au moins d’écouter les nouvelles choses.

La deuxième leçon, c’est que chaque génération a apporté à la collectivité des individus, hommes ou femmes, qui en quelques mots, en quelques paroles te touchent profondément.

Bêtement je croyais que le slamétait réservé à la banlieue essentiellement parisienne, et que j’allais encore une fois écouter un mec rapper sur les meufs plus salopes les unes que les autres, Sarko plus cons que tous, la société plus pourrie qu’ailleurs, et le monde capitaliste, et ceux qui ne le remettent pas en question sur qui l’on veut vomir avec délectation, a chaque seconde qui passe.

Et sa chanson ou pour être puriste, son texte a démarré et la malgré mes réticences, j’ai ressenti une émotion aussi forte qu'en écoutant du ARAGON chanté par FERRAT, qu’en lisant du RIMBAUD ou du NERVAL, ou du HUGO, bref j’ai découvert un poète fabuleux que depuis je ne me  lasse pas d’écouter.

J ai eu la chance de pouvoir le voir sur une très petite scène vauclusienne, et chaque texte, chaque mot m’a fait à la fois découvrir et aimer GRAND CORPS MALADE, sa justesse de son phrasé, la faculté de faire partager un maximum de vraies émotions, bref un grand, très grand poète, qui avec sa voix et ses textes te touche au plus profond de toi même.

 

Pour le découvrir :

http://www.grandcorpsmalade.com/

 

Daniel VIDAL

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:41
l-automne.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès mon premier regard posé sur elle, j’étais fasciné, par cette fabuleuse harmonie que je pouvais apercevoir de ma place, dès que je tournais ma tète pour la regarder.

Je ne me suis pas  aperçu immédiatement de son changement, et pourtant, plus les jours avançaient et plus je la voyais évoluer, marier ses couleurs avec le temps qui passe.

Dès que je m asseyais, mon premier travail était de voir si elle était toujours la, et un plaisir immense m’envahissait dès que je la retrouvais.

Je savais qu’elle ne me voyait pas ; comment aurait elle pu me reconnaître parmi tous ces visages, tous ces yeux posés sur elle.

J’appréciais incognito sa transformation, et chaque matin, de ma place, juste en tournant  mes yeux protégés  par une vitre quelquefois un peu sale, je la repérais et j’étais heureux de voir qu’elle était toujours la, à la même place, elle semblait m’attendre.

Dun vert très profond, petit à petit le temps l’a transformé, et elle n’en devenait que plus jolie chaque matin.

Je me posais souvent la question comment elle pouvait faire pour se transformer de la sorte, changer sa couleur d’origine, somme tout banale, en des couleurs d’une beauté insoupçonnée, passant de cette couleur froide, vert Hollywood chewing gum, à de plus en plus de couleurs chaudes, vers  un rouge éclatant qui chaque seconde m’émerveillait de plus en plus.

De temps en temps, une brise légère modifiait son aspect, avec un jeu de lumière naturelle qui la faisait apparaître rouge, rouge vif, marron foncé, bref une multitude de couleurs  que je ne retrouvais que chez elle.

Et puis un beau matin, un petit vent un peu plus fort que les autres, l’emporta et mon désespoir dut se lire sur mon visage car à ce moment la il vint à coté de moi et me dit :

« Mr VIDAL, depuis plusieurs jours je vous observe, et j aimerais que vous alliez au tableau devant vos camarades nous expliquer la différence entre un angle aiguë et un angle obtus »

J’ai compris à cet instant, qu’un prof de math ne serait jamais un poète.

J’ai compris à cet instant, le monde qui me séparerait tout ma vie des mathématiques et de la beauté de la nature, et ne pouvant lui expliquer que pendant ses cours, j’avais préfère suivre la transformation de cette magnifique feuille de platane, en plus d’un zéro, je récoltais 2 heures de colle.

La vie est quelquefois terrible quand tu imagines que ton aversion profonde pour les mathématiques, n’a tenu qu’a une feuille.

Je n’en veux pas à ce prof, il faisait son job, je le plaignais tout simplement de ne pas voir la beauté qui était autour de lui ; peut être c’est vrai m’aurait il expliqué d’une manière scientifique, comme peut le faire Ecosia  aujourd’hui hui, pourquoi une feuille verte, devient rouge en si peu de temps, mais ce n’était pas au programme ; peut être aurait il pu m’expliquer que je n’étais pas la pour rêver, mais pour apprendre.

Depuis toute ces années, en cette saison à la fois fabuleuse et frustrante que peut être l’automne, je me plais à contempler, cette fois ci sans danger d’heures de colle , cette transformation fabuleuse de la nature , cette beauté que tu découvres chaque jour qui passe avec ce mariage fabuleux de couleurs que les plus grands peintres ont pu à peine approchés malgré tout leur talent.

 

Je me souviens que malgré ma punition, j’avais essaye de retrouver dans la cour cette feuille qui à la fois m’avait tant couté et m’avait tant émerveillé.

Je l ai toujours entre deux feuilles d’un cahier, souvenir  du temps passé, souvenir de mon aversion profonde pour les mathématiques, et de mon amour pour la nature.

 

Daniel VIDAL

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : DE LA LIBERTE DE PENSER
  • : Un blog est un endroit visible par tous ou on peut livrer ses pensées, ses coups de coeur, ses coups de gueule.
  • Contact

Recherche

Archives

Liens