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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 09:33

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Cette fois ça y est, nous y sommes, Aout vient de s’éteindre, et Septembre est la .

 

Ha le mois  de Septembre, le sale mois de Septembre, qui tel  un individu hypocrite veut encore nous faire croire par un  peu de soleil par ci par la que nous sommes encore à l’heure des beaux jours.

 

Naïveté de l’être humain, tromperie de la nature, la perception de la réalité n’en sera que plus douloureuse, et chaque année nous nous laissons abuser par cette température encore un peu clémente, par cette douceur de la journée, par cette terre qui doucement , n’ose pas encore réellement s’incliner sur son axe ; le mouvement est lent, sournois,  immuable, et malgré l’espoir que nous avons de conserver encore un peu notre été, nous subissons inexorablement la fin  des beaux jours et l’entrée dans l’automne.

Et ceci n’est que l’aspect visible de la chose, car une multitude d’éléments nous contraint à accepter malgré nous la marche « funèbre » du temps, et ce, quel que soit notre âge et notre situation.

Rappelons nous cette angoisse enfantine de la rentrée scolaire, et aucun cartable neuf, aucune trousse originale, aucun stylo encre à l’effigie de tel ou tel héros de bande dessinée ne pouvait nous faire oublier l’arrivée de l’école.

Rappelons nous et ceci jusqu’ à la fin de notre vie, les jolis courriers à l’effigie de Marianne, très gentiment adressés par le trésor public, afin de participer allégrement à la bonne marche financière de notre pays.

Rappelons-nous les premières pluies, les premières feuilles jaunies, les premières ballades sur la plage vide de tout baigneur, ce thermomètre qui inexorablement nous rapproche d’une nouvelle saison.

 

Le calendrier républicain était conscient de ce changement en découpant septembre entre FRUCTIDOR (fruits) et VENDEMIAIRE (vendanges) aux alentours du 15 septembre, ce qui pouvait permettre de passer en douceur d’une saison à l’autre, sans trop de traumatismes.

 

Aujourd’hui, nous apercevons le mois de Septembre à travers les têtes de gondole de nos grands magasins , puisqu’a cote des merguez en promo  pour la grillade d’été nous trouvons déjà les nouveaux cartables, les belles trousses, et les derniers stylos pour nous rappeler que l’été n’est que de courte durée, et qu’entre deux barbecues, il faut songer et vite à cette fameuse rentrée ;et que dire lorsqu’a la fin de Juin, sont déjà programmées les futures manifs anti machins, anti choses et anti trucs ; la ce n’est plus le temps qui passe, c’est la connerie qui perdure, sans prendre le temps de vivre l’instant présent, en se projetant déjà dans l’avenir, surtout dans les contraintes de l’avenir, bref, une société qui à force de vouloir vivre trop vite, va simplement oublier de vivre ; tu peux lutter mais , tu ne seras qu’un don quichotte….

 

Le combat est perdu d’avance, et soit tu rentres dans le rang et tu apprends comme de bons parents, dans ta bonne société, à tes enfants ce qu’ on t’ a transmis, ce à quoi tu as pu croire, pour être dans le moule,  avec la satisfaction du devoir accompli, soit  tu es désespéré, et tu t’enfuis, ailleurs, dans un autre monde  un peu plus serein, un peu plus vrai, tu oses le croire , bref, tu dois attendre la mort.

 

 

Daniel Vidal

 

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 15:31

 

 

 

 

 

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Entre 1550 et 1551, à Valladolid, étaient réunis  sous le haut patronage de Charles  QUINT, des theologiens, juristes, et administrateurs  du royaume d’Espagne, dans le but de définir la manière dont devaient se faire les conquêtes du « nouveau monde »

 

L’interrogation était de savoir si l’Espagne pouvait coloniser et dominer les indigènes ou habitants  de ce nouveau monde par une sorte de « droit de conquête » justifié moralement pour mettre fin à des modes de vie issus de la civilisation précolombienne, et notamment la remise en cause par l’Espagne du sacrifice humain pratique courante, ou au contraire instituer une sorte de « colonisation-émigration «  admise et permise par tous.

 

Ce débat opposa  un Dominicain Las Casas, et un théologien  Sépuelveda.

 

Las Casas plaide en référence à la philosophie de St thomas d’Aquin, selon la quelle en particulier toutes  sociétés  païennes  ou non, sont d’égale dignité, et surtout que la conversion à la foi doit se faire de manière évangélique, par l’exemple  et non par la force.

 

Sépueveda, s’appuyant sur les cas précis de comportement des indiens considère quant à lui que pour leur bien propre, ils doivent être mis sous tutelle espagnole, pour éviter de violer les règles de morale.

Il s’oppose à ce qui se pratique à savoir l’inceste, le cannibalisme, et admet que l’on puisse s’opposer en tant que civilisation y compris par la force à ces pratiques d’un autre âge.

Il souhaite grâce à ces conquêtes privilégier l’évangélisation prônée par le pape à l’ensemble des souverains catholiques de l’époque.

 

 

A l’issu de ce débat, Las Casas a été il faut l’admettre plus convaincant que son opposant, car cette conférence débouche sur plus de 6000 lois édictées en neuf livres ; paradoxalement, même si les indiens d’Amérique centrale et du Sud ont été « sauves », l’obligation de l’Espagne de trouver de la main d’œuvre a entrainé la généralisation de la traite des noirs vers les Amériques, et ce pendant des siècles.

 

Las Casas publie en 1552 le récit des exactions des conquistadors, récit dont se serviront très opportunément à la fois les Anglais et les Hollandais pour lutter contre le Royaume d’Espagne et faire oublier leurs propres exactions. Les protestants se serviront aussi de ce bouquin pour présenter l’Espagne pays catholique par excellence comme rétrograde et tres obscurantiste.

 

Ce fait historique ne doit néanmoins pas être confondu avec la fabuleuse pièce et film adapté de cette pièce, dont l’auteur  Jean Pierre Carrière, a préféré mettre l’accent sur l’existence  ou non de l’âme chrétienne chez un Indien, en prenant quelques libertés sur la vérité historique.

 « Je n’ai eu pour intention que de soumettre un récit diffus à une dramaturgie, que de tendre et durcir l’action. La vérité que je cherche dans le récit n’est pas historique, mais dramatique (Carrière, Jean-Claude, La Controverse de Valladolid, Note, Paris, Belfond, 1992.) « 

 

Le film avec Trintignant dans le rôle de Sépuelvéda, Marielle dans le rôle de Las Casas et Carmet comme prélat du pape est réellement à découvrir.

 

Pour ceux qui étaient à Avignon cet été, dans le cadre du Festival, Eric BOrgella a porté sur la scène du théâtre du Roy René une adaptation très réussie de cette pièce.

 

Daniel  Vidal

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 09:19

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“Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain.”

 

Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur Français

 

 

“Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.”

 

Henry Ford (1863-1947)

 

 

“Notre travail est de donner aux gens non pas ce qu’ils veulent, mais ce que nous décidons qu’ils doivent avoir.”

 

Richard Salant, ex-président de CBS News

 

 

“La démocratie, c’est la dictature de la loi.”

“Il faut frapper le premier, et frapper si fort que votre adversaire ne se relèvera pas.”

 

Vladimir Poutine, ex président de la Russie

 

 

“Le gouvernement ne taxe pas pour obtenir l’argent dont il a besoin; le gouvernement trouve toujours un besoin pour l’argent qu’il reçoit.”

 

Ronald Reagan (1911-2004), 40e président américain

 

 

“La politique est l’ensemble des procédés par lesquels des hommes sans prévoyance mènent des hommes sans mémoire.”



Jean Mistler (1897-1988), auteur et homme politique français

 

 

“Un criminel est une personne avec des instincts prédateurs qui n’a pas suffisament de capital pour former une corporation.”

 

Howard Scott (1890-1970), économiste et auteur

 

 

 

“Le meilleur argument contre la démocratie est une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen.”



Winston Churchill (1874-1965), Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955

 





“Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les évènements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité.”





Nicholas Murray Butler (1862-1947), Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie et du Council on Foreign Relations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 16:32

 

 

 

 

 

 

Ha ça recommence, les sirènes encore les sirènes, bruit lancinant, angoissant, toujours au moment où l’on croit que c est termine.

 

Moment de réflexion très intense qui me traverse l’esprit pour me souvenir ou j ai mis mon masque, et surtout, me cacher, surtout me cacher, pour pouvoir le mettre en toute sécurité, et éviter qu’on me le vole.

 

Cette année 2058, est assez exceptionnelle compte tenu du nombre d’alertes  a la pollution déclenchées par la  CEPA (Conseil Européen de la Protection de l Air).

 

J ai eu la chance de pouvoir renouveler mon stock de cartouches pour ce masque d’aide a la respiration, et comme ça n est pas le cas de tout le monde, je vais voir encore plein de gens mourir autour de moi. C est fou comme nous nous habituons très facilement à la disparition des autres, et puis c est une sorte de sélection naturelle, tout le monde sait que nous sommes trop nombreux sur terre.

 

On nous avait déjà avertis en 2000, a travers des tas de réunions contre cette pollution, mais comme d habitude, personne n a cru que cela pouvait venir chez nous.

 

Ha cette sirène est trop forte, ils devraient la régler.

 

«  Dis Papa, réveille toi nous allons être en retard a l’école »

 

« Oui excuse moi ma fille, j ‘étais en plein cauchemar »

 

Ouf, ça fait du bien d’entendre les oiseaux chanter dans mon jardin, il va falloir que j achète un autre réveil, celui-ci est vraiment trop moche avec sa sonnerie.

 

J espère que ce matin, la route sera plus fluide qu’hier.

 

 

D. VIDAL

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 14:57

Le vertige de la plage blanche, je l'avais connu il y a très longtemps sur les fameux bancs de l'école, devant une "rédaction", une "dissertation", bref chaque fois que l'on m'obligeait à répondre à un sujet, et j' avais l'espoir que cette angoisse disparaîtrait le jour ou de ma propre initiative, j'écrirais enfin pour MOI.

 

MOI en majuscules bien sur, étant par non par éducation mais dans les faits(fils unique) très imbu de ma personne, je pensais que je pourrais sans aucune difficulté me lancer dans un délire sans limites sur ma feuille qui ne resterait pas tres longtemps vierge de tout propos.

 

J'ai mis du temps, par paresse, par peur, par manque justement de ce temps à me lancer dans un blog, plus pour moi je l'avoue que pour faire partager quoi que ce soit aux autres .

 

L'angoisse du temps (encore le temps) qui passe, la société qui change, le monde qui évolue, la peur du néant demain,l'envie de laisser une trace, tels sont les éléments qui aujourd'hui sont plus forts que ma paresse, et puis après tout le blog est à la mode, et ce serait vraiment trop bête de passer à coté.

 

 

Donc dans ce blog, vous aurez des photos bien sur, des coups de coeur sur les bouquins, sur les auteurs que j aime, des coups de gueule aussi sur telle ou telle information (à part le chat ou le chien écrasé sur la RN xxx dont je me fous complètement, je laisse cela à TF1), bref des petits commentaires sur la vie que nous traversons tous , chacun à sa manière.

 

Nous sommes en 2010 et la plus grosse difficulté d'un blog est de le faire vivre en faisant très attention à ne choquer personne car la mode est plus  à la langue de bois, la langue ouatée, qu'à nos propres sentiments,c'est la particularité de notre monde en dérive par rapport à ce que j'ai pu connaître dans ma jeunesse, ou j'ai été bercé par des Coluche ou des Desproges, trop tôt disparus,et qui aujourd'hui seraient à mon avis perdus dans cette société.

 

Soyez bien sur très indulgents pour mes débuts,et pour ceux qui auront eu le lien sur ce blog, merci d'y participer activement.

 

 

Daniel

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