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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 01:36

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L’absurdité est qu’il n’imaginait jamais pouvoir un seul instant être sensible à un tel état d’euphorie

 

adolescente, qu’il n’avait jamais compris chez les autres, pire qu’il avait toujours condamne surtout

 

chez les autres, plongé dans ses certitudes acquises à la fois par son éducation et sa vie réglées 

 

comme du papier à musique en croyant bêtement à l’amour parfait, exclusif et surtout surtout

 

imprégné d’une fidélité à toute épreuve.

 

 

 

L’absurdité, est qu’il a toujours cru à cette espèce d’amour universel, non partagé, et qu’il se croyait

 

naïvement à l’abri de toute tentation, y compris les plus perverses et en même temps si excitantes.

 

 

 

L’absurdité est qu’il se méfiait et qu’il se blindait dans une indifférence et une ignorance de l’autre,

 

pour se complaire dans cette situation en se persuadant que lui jamais ne pourrait succomber

 

comme beaucoup, qu’il avait tant méprisés.

 

 

 

L’absurdité est qu’il avait passé sa vie à croire qu’il serait toujours heureux.

 

 

 

L’absurdité est qu’aujourd’hui il se retrouvait malheureux, non devant la tentation mais 

 

face à  cette évidence qui lui faisait enfin admettre tout le temps qu’il avait pu perdre, en se référant

 

justement à toutes ces folies mises les unes après les autres et qui lui faisaient enfin comprendre

 

mais un peu tard tout ce qui ne pourrait jamais être rattrapé.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il avait l’impression que le temps perdu le poursuivait, avec ses rides, avec son

 

âge, et que jamais il ne s’était senti aussi triste d’être vieux.

 

 

 

L’absurdité est qu’il était écartelé entre son envie, son remords et ses regrets, sans oser réellement

 

se lancer dans une nouvelle vie qui lui apparaissait à la fois désirable et tellement dangereuse.

 

 

 

L’absurdité c’est la volonté de masquer le manque de courage de tout détruire, de ne rien laisser

 

derrière lui sinon des incompréhensions, des critiques, et des condamnations sans appels.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il souhaitait enfin que tout s’arrête, doucement, sans vagues, qu’il se fasse

 

oublier, qu’on ne puisse rien lui reprocher sinon de ne jamais avoir eu le courage d’affronter sa vie et

 

de se cacher derrière les paravents de la bienséance.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il ne voulait plus rêver, qu’il ne pouvait plus rêver, et qu’il attendait bien

 

sagement la fin pour être délivré de son cauchemar.

 

 

 

L’absurdité c’est qu’il voulait être ailleurs, loin, enfin seul, face à lui-même.

 

 

 

 

Daniel VIDAL

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 15:26
           
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Je déteste mon téléphone depuis le 02 septembre ou j’ai lu par texto que tu nous avais quitté.

Un grand vide, l’impression que ce que tu vois est une interprétation  malsaine de ton esprit, car tu es malheureusement confronté à ce que tu avais craint au plus haut point et qui arrive trop tôt.

Refus de la réalité, confusion des genres, bref un instant de solitude intense avec une douleur morale qui te fait comprendre ce que peut signifier l’amitié.

Nous te savions fatigué, nous te savions en sursis, mais chacun dans son coin, nous n’osions imaginer une issue si rapide et si injuste, et surtout, nous pensions qu’ avec nous tous, avec notre aide, nous aurions pu retarder au maximum l’inéluctable,et partager encore longtemps ta présence.

Egoïsme flagrant de ceux qui restent, car nous ne savons pas si nous te manquons, par contre toi, tu nous manques déjà.

Pleins de souvenirs en peu d’instants m’ont submergé ;  nos délires sur le banc du collège puis du lycée, nos digressions sur l’interprétation de GOTLIB, nos fous-rires en plein cours, nos weekend en commun il y a très très très longtemps.

Mais cela, c’était notre prime jeunesse, avec nos insouciances, nos excès, et ce qui me revient à la mémoire aujourd’hui, ce sont nos retrouvailles ou après tant d’années à la fois de silence et d’absence, je ne sais pour quelles raisons obscures, j’avais décidé de vous recontacter, et l’angoisse au moment ou  je vous attendais , en espérant et redoutant à la fois de ne pas être déçu par cette rencontre.

Le seul regret a été d’avoir attendu si longtemps de te retrouver.

Je ne crois pas que ce soit l’âge qui nous rend si sensible à une absence, mais plutôt ce que l’on a pu partager ensemble, et quelle importance si cela ne peut se reproduire, car au moins il nous restera les souvenirs de tant choses en commun, qui ne s’effaceront jamais, mais c’est vrai qui auraient pu être encore si  nombreux.

Au-delà du passé et des regrets, quel plaisir d’avoir réuni en cette fin de mois d’aout presque tous ceux qui comptaient pour toi, de nous avoir offert tes derniers délires, tes derniers sourires, ta gentillesse et ton humilité qui fait que ceux qui ont croisé ta route  ne t ont jamais oublié.

Je t’en veux mon ami de nous avoir quitté si tôt, nous avions tellement de choses encore à partager, à vivre, mais ou que tu sois, je sais qu’au moins non seulement, nous devons te faire sourire avec notre peine, mais  qu’en plus tu dois veiller sur nous et nous attendre, pour qu’ on se retrouve tous, un jour .

Bye Pierre, a plus.

 

 

Daniel VIDAL

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:48
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Une pensée très émue pour cette merveilleuse institution, seule de France à n’avoir jamais demandé pardon pour son rôle a travers les tribunaux d’exception sous vichy, et qui aujourd’hui, semble si outrée devant des propos présidentiels qui ne sont ni maladroits ni excessifs.

Ainsi donc ces gens la voudraient sous prétexte qu’ils font partie d’un corps particulier, faire leur métier sans avoir à répondre d’une éventuelle erreur ou faute.

Reconnaissons que celles-ci ne sont pas forcément nombreuses au regard du nombre d’affaires traitées mais ont des conséquences dramatiques quelquefois et surtout, jamais de remises  en cause, ni de remises en question, comme si par essence ils détenaient à la fois la vérité, et la perfection dans leur travail.

Souvenons nous  de l’affaire Outreau, ou des vies personnelles, professionnelles, des familles ont été déchirées par la faute et l’incompétence à la fois d’un juge et d un procureur, et ou trois ans de prisons préventives à tort ont été réglées par un blâme pour le juge et un déplacement pour le procureur, de qui se moque-t-on ?

Qu’a dit le Président de la République ?

Si des dysfonctionnements ont eu lieu et si des erreurs ont été commises, nous devrons trouver les responsables et les sanctionner.

Faut-il donc que ces gens la soient au dessus des lois ?

Faut-il donc sous prétexte qu’ils rendent la justice, les exonérer de toutes responsabilités ?

Le Président est dans le role de garant des institutions lorsqu’il demande effectivement que la lumière soit faite sur des dysfonctionnements et que si fautes il y a, elle soient sanctionnées.

Aujourd’hui les bobos de tous poils doivent se gausser des propos du Président puisque rien dans l’enquête sur ce drame ne démontre une faute des magistrats, ce qui à mon sens ne remet nullement en cause ni la dialectique de Mr Sarkozy, ni sa volonté de responsabiliser les acteurs de notre justice, car ceux-ci doivent être redevables au même titre que n’importe qui de leurs agissements, et ceci se nomme tout simplement la démocratie, et rien ni personne ne doit être au dessus des lois dans ce type de fonctionnement, et la grève ou les mouvements d’humeur constatés suite aux propos du Président sont nuls et non avenus, et même pitoyables.

 

Daniel VIDAL

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 16:32

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Ma belle inconnue et pourtant si proche de moi, grâce à un regard tout banal échangé, je pense chaque jour à toi.

Cela me rapproche de  la chanson de Brassens qui fantasmait sur les belles à leurs fenêtres.

Toi, pas de fenêtres, juste un  souvenir ravivé par la webcam, modernisme oblige, que j ai retrouvé un soir de septembre, que je n’avais jamais oublié, malgré le temps qui passe et qui peut flétrir à la fois le physique et les sentiments.

 

Mais pas de cela entre nous, car l’oubli n’existe pas et il a suffit de quelques  mots échangés pour retrouver  ses émois d’ados, simplement à travers un regard un sourire et un bisou « web camiste », et ce malgré la distance, malgré l’âge, malgré les vies différentes.

La raison fut plus forte que l’envie et l’amour, car notre société est installée sur un socle assez moral, et la « re » rencontre ne serait ce que fugitive, n’admet nullement l’escapade définitive.

Beaucoup de choses nous séparent, mais ce qui nous unit est plus fort que tout, même si nous n’osons pas nous l’avouer, par peur de vivre un truc trop fort et qui à terme devrait nous détruire.

Mais quel plaisir d’être détruit par amour, même si on se trompe, au moins on aura eu le courage de le vivre, et lorsque je mourrais de ma belle mort j’espère, mon regret sera peut-etre de ne pas avoir eu le courage partagé avec toi pour vivre ne serait ce qu’un instant notre vie à deux que nous n’aurions jamais du refuser.

Après tant d’années, il ne peut y avoir de hasard, la vie est ainsi faite et ceux qui refuseraient de l’admettre, sont des gens malheureux, et je dois les plaindre, comme je me plains aujourd’hui de ne pas avoir le courage de…..

Heureux celui qui peut mourir d’aimer écrivait Aragon, et j’espère qu’un jour tu éviteras de me refuser cette chance.

A toi ma belle inconnue que je crois n’avoir jamais cessé d’aimer ; reviens moi vite, car moi je t’attends.

 

Daniel Vidal

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 15:09
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Une rencontre, un regard, quelques mots échangés et le coup de poignard en pleine poitrine au regard du silence qui perdure, malgré l’âge, malgré l’expérience, malgré la vie qui passe à un rythme effrénée, malgré le temps qui détruit presque tout  et qui ne laisse plus aucun espace pour un moment tout simple de vie, malgré la vie qui ne laisse plus d’espace au temps.

 

 Ainsi sois-je, quel beau programme en regard de tout ce qui est passé, de tout ce qui est perdu, qui ne reviendra plus, et qui ne laisse même plus un moment pour rêver à la vie toute simple.

 Deux mots échangés, deux  mots perdus dans une foule , deux mots éperdus dans un monde ou il n’ y a plus place pour l’amour, pour la symbiose entre deux êtres, deux mots qui ne laissent aucune initiative à l’ amour vrai, à l’amour pur, à l’amour réel, deux mots qui détruisent une vie, deux mots qui ne valent rien pour les autres, mais qui manquent atrocement pour ceux qui aiment.

 

Ces deux mots sont à la fois à inventer, à attendre, à écouter, à espérer, et lorsqu’ils ne viennent plus, ces deux mots sont l’atrocité de la vie, sont l’antithèse de cette même vie, ou tu as cru à un instant, qu’ils pouvaient exister, et leur absence, leur manque, sont autant de condamnations qu’un jury peut prononcer contre toi, simple individu qui  à un moment de ta vie a osé aimer quelqu’un, qui à l’instant T a cru espérer à la fois aimer et être aimé.

 

Aucune condamnation, juste un constat, de tristes individu(e)s qui laissent passer la chance, par peurs, par habitudes, par manque de confiance, d’aimer et d’être aimé(e)s, à travers un silence de plomb qui condamne toute sincérité et tout amour profond, et qui te laissent penser qu'elle est conne et toute bete.

 

Ainsi soit je, et c’est vrai qu’il faut du temps, mais l’âge aidant, du temps, il nous en manque et c’est profondément dommage, car en amour comme dans la vie, le temps perdu ne se rattrape jamais, il peut seulement gommer la bêtise du temps passé, et promouvoir le temps à venir, encore faut-il avoir l’intelligence et la volonté de le vivre, et surtout de l'imaginer et de le rever.

 

Daniel VIDAL

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 14:19
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Dans l’histoire de l’humanité, à travers toutes les découvertes que nous avons pu faire sur les civilisations anciennes, que ce soient des dessins, des écrits, des hiéroglyphes, le mystère et la question de l’après vie terrestre s’est toujours posée entre croyances, certitudes, interrogations.

De nos jours, la science repousse l’échéance inéluctable de la vie, et nous fait presque croire que nous pourrions être immortels, alors que nous ne sommes que de passage.

Avoir peur de la mort est ce bêtement le refus  de ne plus vivre, ou l’angoisse de ce qui se passe après.

La mort est elle simplement la fin de notre vie biologique ou bien également la fin de notre conscience profonde ?

On peut difficilement parler de la mort sinon parce que nous avons  vécu a moment donné dans notre vie la mort des autres ; le paradoxe face à la mort est que nous y pensons en ignorant en même temps ce que cela peut être.

Certains font des fêtes, accompagnent le défunt jusqu’ a sa dernière demeure par des chants joyeux, d’autres, l’accompagnent par des pleurs, beaucoup en imaginant une autre vie l’entourent de tout ce qui peut l’aider à ce passage entre ces deux mondes.

Si nous regardons autour de nous notre si belle nature nous nous apercevons que la mort permet la renaissance, dans un laps de temps plus ou moins long, mais une renaissance réelle, à travers les saisons.

 

La mort est elle un arrêt ou un passage ?

La question reste posée et dans l’hypothèse ou la mort est un arrêt, elle serait le passage de l’existence à la non existence, avec le néant au bout.

Si la mort n’ est qu’un passage, cela sous entend  qu’elle est une étape dans la vie de l’ âme spirituelle, ou bien un passage obligé dans la renaissance d’une autre vie comme pourrait le faire la graine d’une plante.

Le paradoxe encore une fois est que la croyance dans la résurrection qui pourrait rassurer, au contraire inquiète car cette résurrection sous entend  la présence de notre âme si celle-ci existe devant le jugement de dieu.

Croire en un autre monde  tel qu’on a pu nous l’apprendre à travers le catechisme, n’est pas rassurant pour autant, car le plus croyant d’entre nous doit avoir des doutes au moment de ce passage.

La croyance doit pouvoir, c’est mon sentiment nous faire accepter peut être plus facilement l’inéluctable,  nous faire peut être accepter la souffrance, mais cette croyance que j’ai profondément en moi, qui ne peut s’expliquer, mais se ressentir n’occulte en rien les doutes non sur l’existence de l’âme mais sur son devenir.

Les religions, les philosophes à travers leurs écrits ont essayé durant les siècles en fonction de leur croyance profonde d’expliquer tout ceci mais sans donner réellement une réponse qui puisse satisfaire tout un chacun.

Ce que je ne peux imaginer un seul instant, c’est que la vie organique s’arrête d’un coup sans que notre esprit, ou notre âme survive. Il n’y a pas d’explication à une telle croyance, il y a seulement un sentiment profond, peut être prétentieux, peut être rassurant, que cette vie terrestre n’est qu’ un passage obligé vers une autre vie comme une sorte de naissance, sans parler de réincarnation, mais simplement une continuité de ce quelque chose que l’on a en nous et qui s’appelle l’âme. Il me semble que c’est cela croire, même si de toute façon je sais que le moment venu, mon esprit aura de profonds doutes et certainement une grande peur.

 

Daniel Vidal

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 14:53
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Ca n’est plus à la mode, non pas la rêverie mais ce qui peut la provoquer et la faire perdurer.

Aujourd’hui, tu ne rêves plus, tu subis, tu rentres dans le rang, à chaque instant de ta vie.

Tu manges trop gras, sirène d’alarme pour ton cholestérol ; tu bois trop, sirène d’alarme  à la fois pour ton foie, ton cancer en gestation, et le flic qui t’attends au bout du chemin ; tu fumes, aie tes poumons et j’en sais quelque chose ; tu roules vite, aie sirène d’alarme des organisations payées par tes  impôts qui veulent te  mettre au banc de la société, mon flic adoré qui me regarde au bout des ses jumelles, et mon PV voire mon retrait de permis qui m’ attends au bout de la rue, en me faisant passer pour un gros assassin irresponsable.

Tu traites un con de con aie tu te retrouves au tribunal ; tu traites machin ou chose de … ou de … aie toutes les associations de bobos te tombent dessus, et c’est nous et la génération soixante-huitarde qui ont  fait cette société, en supprimant ce qui faisait la beauté et la chance d’un pays, à savoir le rêve de pouvoir vivre, de pouvoir construire, de pouvoir tout simplement faire, rever de faire.

C’est cela aujourd’hui, tu ne peux plus faire, car des que tu as envie de faire, toutes les structures mises en place te tombent dessus, avant même que tu aies imaginé pouvoir faire, non seulement on t’interdit le maximum de faire et des que tu trouves une fenêtre pour faire avant que tu aies fait, on te demande ta participation financière pour avoir la possibilité d’envisager de faire, uniquement d’envisager de faire, sans surtout que tu sois sur de pouvoir le faire.Faire est tres répétitif dans ma phrase, et je le …fais expres.

Le meilleur des mondes, ou 1984, étaient de la fiction par rapport à la réalité de notre vie aujourd’hui, et on ne peut que regretter qu’aucune personne, aucun individu digne de ce nom ait pu se lever pour vomir avec délectation sur cette société actuelle, ;que personne n’ait eu le courage de proposer une alternative à cette bulle aseptisée qu’ils nous ont fabriqué depuis tant d’années, pour ne plus avoir la conscience de la connerie de notre vie et de notre monde ; nous sommes proches de MATRIX, et c’est ce qui est le plus désolant et dramatique.

Le pire de tout cela, c’est que malgré de temps en temps une prise de conscience très éphémère, tu as inculqué à tes enfants  ces valeurs d’obéissance, ces valeurs qui nous mènent à la ruine non pas économique, mais humaine, car l’humanité de nos jours, n’est plus vendable, n’est plus rentable, et celui qui peut la revendiquer, finit en cobaye du lexomil jusqu’ a ce qu’il disparaisse , âpres avoir bien sur souscrit une belle assurance obsèques, qui permettra à ta famille de t’enterrer sans que cela coute un euro à notre chère société, dans un beau cercueil en chêne massif avec de belles poignées en imitation OR, faut pas déconner non plus, juste de l’imitation.

Bref, tu ne rêves plus, tu n’oses même plus rêver, car le rêve est banni de notre monde, car pas assez rentable, sauf si tu vends ton rêve à telle ou telle multinationale, qui elle saura le faire fructifier, sous réserve que ton reve rapporte et ne remette pas en cause l’équilibre si fragile !!!

Et demain, demain sera pire, car quand tu vois l’abrutissement organisée à travers la fameuse télévision, le reve se limitera à aller casser la gueule aux suppoters du PSG ou de l’OM pour peu que tu sois au nord ou au sud d’une ligne qui passe en Avignon.

Daniel VIDAL

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 11:51
La Mort

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne sais plus si un jour je l’ai étudié mais, je me souviens de ses paroles, « o temps etc.…. » et c’est vrai que ce temps qui passe, est d’une frustration infinie, car non seulement il te fait prendre conscience  de l’infiniment petit que tu représentes dans l’échelle du monde, et en même temps, de la futilité et de la presque  inutilité de ton existence terrestre.

 

Tout petit j’avais envie je ne sais pourquoi de le stopper, afin de rester dans cette bulle familiale, protectrice, sans jamais avoir réellement le pouvoir ne serait ce  qu’un instant d’arrêter cette horloge du temps.

Tu ne prends pas réellement conscience des secondes et des minutes qui passent, et en grandissant, très souvent tu te remémores ce que pudiquement on appelle le bon temps, qui en fait était le temps de ton enfance, pour peu que celle-ci  fût  heureuse.

Le cerveau humain a cette faculté extraordinaire de gommer les mauvais moments et de se souvenir uniquement du bon temps passé, qui te rassure.

Par des instants, par des gestes, par des pensées tu te retrouves 50 ans en arrière en t’enfermant dans ta petite bulle protectrice, et tu regardes  tel un observateur privilégié le monde qui défile sous tes yeux, les gens qui ont disparus, ceux que tu as aimé, ceux que tu n’ as pas eu le temps de réellement connaitre, bref, tu t’aperçois , malgré ce recul, que tu vieillis.

Ho je ne parle pas des rides, ni des cheveux blancs, ni de ton cœur fatigué, mais simplement de cette sensation que tu ne peux plus rien maitriser, que le temps ne t’appartient plus, et qu’ il file de plus en plus vite vers la destination inconnue, qu’à la fois tu redoutes, et qu’ en même temps tu aimerais connaitre, pour savoir, juste pour savoir, mais qui est au bout du chemin, immuable, présente à chaque instant de ta vie quand tu as pris conscience que tu n’ es que de passage sur cette planète bleue.

La nature ou je ne sais trop qui, a bien fait les choses, car ton esprit t’oblige à continuer tout en sachant  que tout va s’arrêter , dans un délai plus ou moins long, et c’est le mystère de l’être humain que de poursuivre sa vie, en sachant de toute façon que ton corps, ton esprit petit à petit va s’user jusqu'à disparaitre, et c’est la que la croyance, ou la religion, peuvent prendre le pas sur ton esprit cartésien, et que tu dois pouvoir aborder cette période avec plus ou moins de philosophie, même si profondément croyant, ton esprit a des doutes sur ce devenir.

Alors c’est vrai tu continues à vivre, à vieillir en attendant la fin.

 

Daniel  VIDAL

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:09
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Je t’assure je l ai aime comme un fou cette salope, et ils ont raison de dire que je l’aimerais jusqu'à la fin de ma vie, mais quand tu as des choix à faire, regarde notre Empereur avec  Joséphine….

30 ans que je dois l’aimer, toujours fidèle, ho peut être quelques escapades fugitives chez des cousines, plus ou moins proches, mais jamais de brunes, jamais de mentholées, toujours des blondes.

C’est au lycée que ça avait commencé, grâce à une s…. aussi mais à deux jambes celle la, qui me trouvait trop jeune, trop con, alors pour lui montrer qu’elle se trompe tu vas chercher les plus fortes les plus chères, les plus classes, les plus tout, bref  les DUNHILL.

Je me souviens au début, entre nous ce n’était pas facile, j’en avais même les larmes aux yeux, et petit à petit on s’est habitué l’un à l’autre.

 Dans ma tète, elle avait remplacé ce que j’aimais le plus avant, à savoir,  courir, suer, faire du sport, par plaisir, et puis à la place de temps passé sur les stades, ce fut le temps passé au bar, sur la terrasse, un verre de Ricard dans une main et ma dunhill dans l’autre.

 Ha putain d’Alfred ; Hé oui Alfred Dunhill, qui depuis 30 ans m’accompagne dans ma vie de tous les jours.

Depuis 30 ans  que sans relâche j’inhale au gré de mon humeur, de mon envie, de mes états d’âme, Alfred, qui depuis 30 ans m’empoisonne doucement mais surement, et tout en le sachant c’est avec délice, pendant trente ans que j’ai attendu de pouvoir fumer la suivante.

Mais tout à une fin, et cela fait une semaine que je regarde la couleur de ton paquet dans le tiroir, une semaine que je tousse comme un malade pour cracher tout ce que j ai fumé en trente ans, une semaine que  je les sens se consumer  quand c’est madame qui fume, et une semaine que je me dis que je tiens enfin le bon bout.

 

Tu redécouvres  des odeurs  déjà, des goûts  aussi très importants les goûts, tu as l’impression que ton sang enfin ne charrie plus toute les saloperies qu’ils foutent pour que tu continues à cloper ;

pourtant l’envie est la, tu la sens, tu la vois, c’est ce qui te sauve car tu sais qu’a tout moment, elle va te manquer, ca va être fugitif, très fort mais fugitif, et effectivement pas forcement au moment ou tu en ressens le plus de besoin, mais au contraire celui ou tu baisses la garde, face à ton corps qui va demander sa dose, et c’est la le combat qu’ il faut que tu gagnes.

Donc je l’aimais oui, et j’ai décidé que des maintenant elle ne ferait plus partie des 30 prochaines années de ma vie, en espérant que ce ne soit pas trop tard.

 

 

Daniel

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 06:56

sdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La France est généreuse, on le sait, elle le démontre chaque jour lorsqu'une catastrophe "naturelle" arrive dans le monde, le pays, les individus se mobilisent  par solidarité  pour faire un geste envers ces contrées qui sont, il faut l'avouer assez défavorisées.

 

Le tsunami en Indonésie a été le maximum de la solidarité presque unanime alors que dans le même temps, dans l'indifférence générale, dans un hall d'immeuble de Grenoble mourrait de froid un SDF.

Trop de solidarité mal demandée et mal employée finit par tuer la vraie solidarité.

 

J'ai compris à ce moment la que j'avais bien fait d'ignorer les appels des médias pour mettre la main à la poche pour reconstruire un pays miné par la corruption; j'ai compris à ce moment la ce que ça voulait dire regarder la paille dans l'œil du voisin et occulter la poutre dans le notre ; j’ai compris à ce moment la que plus jamais je ne céderais au champ des sirènes de la soi-disant  solidarité; j'ai compris à ce moment  que la solidarité, chaque jour, chaque trimestre, je la paye à travers ma TVA, à travers ma CSG, à travers mon IR (impôt sur le revenu);j' ai compris aussi que cela, depuis que Coluche a crée les restos du cœur, ne servait à rien non plus, puisque je n'ai pas vu disparaître  ni SDF, ni précarité,  que le RPR ou l'UMP, ou le PS soit au pouvoir; j'ai compris aussi que lorsque mes arrières petits-enfants étudieront les années 2000, ils ne comprendront pas, ni mon égoïsme, ni surtout l’argent trop et mal distribuée, mais tant pis.

 

 

 

 

 

Petit tas tombé
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Au pied du piéton
Une âme est sous les cartons
A quoi as-tu succombé
Petit ta vie pas sucrée
Oh petit tas de secret

{Refrain:}
On dirait que le ciel est nerveux
Que le soleil se sent morveux
On dirait que le ciel a peur d'eux
Que le soleil se sent merdeux

Petit tas mis là
Sans tatamis sans matelas
Une odeur de cendre
Une vie sans valeur marchande
Jolie passante
Mercedes éblouissante
Oh là sur le monde
Un peu de honte qui monte

{au Refrain}

Ancien bébé rose
Amoureux au bouquet de roses
Dans ce monde équivoque
On est gêné quand on t'évoque
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Attention piéton
Une âme est sous les cartons
Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Petit tas tombé
Petit tas tombé


Merci à Alain SOUCHON.

 

 

Daniel  VIDAL

 

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