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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 09:13

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J'ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy quand j'ai entendu l'opposition le traiter de"menteur", de "voyou", d'"escroc"assurer que son quinquennat avait été un"désastre" et son bilan "nul""dramatiquement négatif", bref, "un fiasco".

J'ai regardé les chiffres. Ils sont très clairs. Et ils ne sont contestés par personne ? Même dans l'opposition, qui continue pourtant à chanter sa rengaine qui étonne les étrangers. Le chômage tourne en France autour de 10 %, en Espagne autour de 20 %. Le pouvoir d'achat a progressé en cinq ans.

Légèrement. Mais il a progressé. Dans la succession des crises violentes qui ont secoué les Etats-Unis, l'Europe, la France, Nicolas Sarkozy a fait mieux que tous nos voisins. Sauf l'Allemagne.

Mais s'il avait appliqué chez nous les méthodes et les mesures qui ont fait le succès de l'Allemagne, les Français seraient descendus en masse dans la rue. Pendant cinq ans, avec courage, dans les pires conditions, Sarkozy a tenu le pays hors de l'eau. Il a accompli des réformes nécessaires à la survie d'un modèle social que les autres nous envient. Et, à plusieurs reprises, il a sauvé l'Europe et l'euro.

Je ne crois pas aux discours, aux promesses, aux déclarations d'intentions, à ces débats perpétuels dont on ne retient jamais grand-chose et qui finissent par

lasser. Je crois aux exemples vivants. François Hollande est intelligent et charmant. Et il est socialiste. Zapatero, en Espagne, ou Papandréou, en Grèce, sont aussi intelligents et charmants et socialistes. Chacun peut voir où ils ont mené leur pays. Zapatero a même constitué un modèle pour les socialistes. Ségolène Royal se présentait volontiers comme une "Zapatera". Poussons un peu le bouchon ? Mais à peine. Voter pour Hollande, c'est voter pour la situation laissée à l'Espagne par les socialistes. Voter pour Hollande, c'est voter pour faire des Français ce que sont devenus les Grecs.

Il faut aller vite. Voilà pour les programmes. Passons aux hommes. Il suffit de dire de Hollande ce que disaient de lui, avant d'être contraints de le soutenir, ses amis socialistes, Martine Aubry, Laurent Fabius, Jack Lang et les autres. Sans même parler d'Eva Joly ni de Jean-Luc Mélenchon. Hollande est sympathique.

A-t-il l'étoffe du chef qu'on attend dans les tempêtes ? J'aurais voté pour lui les yeux fermés en 1970, en 1950, en 1925. Je n'aurais pas voté pour lui en 1939. Ni en 1929 : il n'est pas l'homme des grandes crises. Je ne voterai pas pour lui le 22 avril, ni le 6 mai. Parce qu'il a fait trop peu dans le passé et qu'il promet trop pour l'avenir. Il n'a laissé quelques traces assez minces qu'en Corrèze et au Parti socialiste : la Corrèze est un de nos départements les plus endettés et les socialistes ne semblent pas avoir gardé un souvenir inoubliable de son passage en tant que premier secrétaire.

François Hollande se présente sur la scène présidentielle flanqué de deux monstres politiques : Eva Joly et surtout Jean-Luc Mélenchon. Opposés avec violence sur des points aussi décisifs que le nucléaire ou la centralisation, Mélenchon et Joly se détestent entre eux. Et, chacun pour son compte, tous les deux détestent François Hollande.

Il faudrait un caractère de fer pour s'imposer face à eux. Autour de lui ou contre lui, leurs ombres plombent tout projet de Hollande. Les illusions de 1981 ont duré deux ans avant le tournant brutal de 1983. Si Hollande était élu, on ne lui donnerait pas six mois avant un réveil plus dur encore. Il ne serait plus temps alors de pleurersur le mal accompli : les dégâts seraient cruels.

Si vous êtes socialiste, vous n'avez pas le choix : vous voterez Hollande. Si vous êtes communiste ou trotskiste, vous voterez Mélenchon. Mais si vous n'êtes ni communiste, ni trotskiste, ni socialiste, alors, votez Sarkozy. Parce que la situation du pays ravagé par la crise est moins tragique que ne le répète l'opposition. Et parce qu'il est toujours possible de changer pour le pire.

 

Jean d'Ormesson, De l'Académie française

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 15:27

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Ha je me souviens le 10 mai 1981, à l’apparition de la tête de François Mitterrand sur les écrans de télé, j’ai

 

été parmi ceux qui ont essuyé une larme sur leur visage.

 

 

Quelle joie à ce moment la de me dire que le peuple avait enfin écarté de la présidence une Nomenklatura

 

énarque et qui plus est noble, aux destinées de notre belle France.

 

 

Le rêve était devenu réalité.

 

 

 

Le « Mitterrand du soleil » est resté dans toutes les mémoires, et rien ne devenait impossible à cet homme

 

devenu enfin Président, face à une caste au pouvoir depuis si longtemps.

 

 

En 1988, tout était déjà différent, sans conviction, sans espoirs, le vote a été contre le premier ministre de

 

l’époque et non pour redémarrer un septennat socialiste, d’autant qu’entre le discours et la réalité des faits,

 

le mot socialisme qui me faisait tant rêver, s’est effacé face à la réalité de la situation, et surtout de

 

l’expérience de beaucoup d’autres pays.

 

 

Je passerais très vite sur les élections suivantes, ou rien sinon le pire avec Jospin a été fait, et seulement en

 

2007, nous avons pu retrouver un discours innovant, volontaire, et fort de la part d’un candidat qui

 

apparaissait à l’époque plus à même de nous préparer aux défis futurs que la présidente de « chabichou

 

TM », et d’une non moins « nomenklatura » de hauts fonctionnaires et de très sympathiques bobos ….

 

 

 

Surprises, déceptions, regrets, incompréhension devant cette volonté de désacraliser la fonction

 

présidentielle, mais en même temps admiration pour l’ensemble des réformes accomplies, la résistance de

 

notre pays face à la crise tout simplement, et la reconnaissance aujourd’hui pour un bilan, non seulement

 

défendable, mais qui devrait être un modèle, par rapport aux résultats et à la situation des autres pays

 

européens confrontés à la même crise, et surtout face à un véritable lynchage médiatique, organisé par

 

l’ensemble des bien-pensants "gauchos" de notre belle république.

 

 

 

Ceux qui sont meilleurs que nous, sont ceux qui ont engagé les réformes que Sarkozy a fait depuis 2007,

 

et qui sont en place dans ces pays depuis  le début des années 2000, y compris l’Allemagne socialiste d’alors.

 

 

 

A la veille du premier tour, et depuis maintenant presque 5 ans, le seul mot d’ordre, c’est « Haro sur le

 

Sarkozy « sans réflexions, sans savoir les conséquences de l’application même partielle du programme PS,

 

ou du moins ce qu’on en devine, car le flou est de mise en ce domaine, comme l’est son candidat.

 

 

 

Haro sur le président sortant, sans analyser la simple philosophie des idées socialistes, et encore moins en

 

imaginant Mr Hollande essayant de décider quelque chose, ce qui serait enfin novateur en la matière.

 

 

 

Après tout, convenons en, la victoire de François Hollande serait une excellente  chose pour notre société, et

 

pour notre vie.

 

En effet, depuis 5 ans maintenant, quels  temps perdus  en discussions, en manifestations, en grèves, pour

 

mettre en place des réformes indispensables, que les autres , en bonne santé économique ont fait depuis si

 

longtemps, et la victoire des socialistes, permettraient je crois de nous enfoncer dans une crise à la fois

 

économique, sociale et morale d’une violence inouïe,  qui serait un bienfait pour notre pays, car après tout,

 

au fond du gouffre, nous ne pourrions que remonter, en comprenant enfin ,que les discours mous, les

 

atermoiements, les hésitations, et surtout l’idée d’un état encore plus présent, sont des notions d’un passé

 

révolu, et qui n’est plus du tout à la mesure de la crise que nous traversons.

 

 

 

L’exemple de nations comme l’Espagne ou le Portugal devrait nous servir de leçons, et pourtant, le vote se

 

focalisera, j’en ai bien peur, juste sur un rejet viscéral du président sortant.

 

 

 

Donc l’espoir un peu fou  que sarko puisse être réélu, avec la certitude que le « tsunami Hollande »

 

par défaut, nous aura tellement mis à bas, qu’une nouvelle classe politique enfin responsable et digne de

 

ce nom pourra reconstruire sur les ruines socialistes, notre pays non pour nous mais surtout pour nos

 

enfants.

 

 

 

Daniel VIDAL

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 18:37

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Triomphe et tombeau de François Hollande Par Jean d'Ormesson.
Il n'est pas sûr, il est peut-être même improbable, au vu des sondages d'aujourd'hui, que Nicolas Sarkozy soit réélu dans six mois pour un second et dernier mandat. Les mesures de rigueur annoncées par François Fillon ne sont pas accueillies - c'est le moins que l'on puisse dire - par un enthousiasme excessif.
Mme Le Pen à l'extrême droite, M. Bayrou au Centre, Mme Aubry à gauche, M. Mélenchon à la gauche de la gauche se déchaînent contre elles. Les syndicats les condamnent. Une bonne partie de la droite modérée elle-même ne peut pas se résoudre à se prononcer en faveur d'un président qui, à ses yeux, a avili et compromis ses fonctions par son comportement.
La victoire de François Hollande est à peu près acquise, et elle risque d'être éclatante. Le moment est idéal pour se déclarer sarkozyste.
La question n'est pas de savoir qui l'emportera en mai 2012. On a longtemps été convaincu dur comme fer que ce serait M. Strauss-Kahn. On a pu croire que ce serait Mme Aubry. On a même pu imaginer que, par un coup du sort, ce serait Mme Le Pen. Il n'est pas tout à fait exclu que M. Bayrou, M. Mélenchon, M. Montebourg se soient monté le bourrichon jusqu'à se persuader de leur chance de l'emporter.
Tout sauf Sarkozy. N'importe qui sauf Sarkozy. Ce sera M. Hollande. François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel. Il y a chez cet homme-là un mélange de doux rêveur et de professeur Nimbus égaré dans la politique qui le rend sympathique. Il est mondialement connu en Corrèze. Ce n'est pas lui qui irait courir les établissements de luxe sur les Champs-Élysées, ni les suites des grands hôtels à New York ou à Lille, ni les yachts des milliardaires.
Il ferait, je le dis sans affectation et sans crainte, un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe. Par temps calme et sans nuages. Il n'est jamais trop bas. Mais pas non plus trop haut. C'est une espèce d'entre-deux : un pis-aller historique. Ce n'est pas Mitterrand : ce serait plutôt Guy Mollet. Ce n'est pas Jaurès ni Léon Blum : c'est Albert Lebrun. Ce n'est pas Clemenceau : c'est Deschanel. Il parle un joli français. Et sa syntaxe est impeccable. On pourrait peut-être l'élire à l'Académie française. Ce serait très bien. Mais en aucun cas à la tête de la Ve République, par gros temps et avis de tempête.
C'est vrai : Sarkozy en a trop fait. Hollande, c'est l'inverse. Car n'avoir rien fait est un immense avantage, mais il ne faut pas en abuser. Il n'est pas exclu, il est même possible ou plus que possible, que M. Hollande soit élu en mai prochain président de la République. C'est qu'à eux deux, M. Hollande et le PS, qui sont assez loin d'être d'accord entre eux - je ne parle même pas de M. Mélenchon ni de Mme Joly dont ils ont absolument besoin pour gagner et dont les idées sont radicalement opposées à celles de M. Hollande - ont des arguments de poids : la retraite à 60 ans (quand la durée de vie ne cesse de s'allonger), 60.000 nouveaux fonctionnaires (quand il s'agit surtout de réduire les dépenses publiques), 30% de baisse sur les traitements du président et des ministres (même M. Jean-Marie Le Pen, de glorieuse mémoire, n'a jamais osé aller aussi loin dans le populisme et la démagogie). Avec des atouts comme ceux-là, on a de bonnes chances de gagner.
Aussi n'est-ce pas dans la perspective de l'élection de 2012 que je me situe.
C'est avec le souci du jugement de l'histoire. M. Sarkozy, autant le reconnaître, a fait pas mal d'erreurs. À voir comment se présente la campagne d'un Parti socialiste qui semble n'avoir pas appris grand-chose des leçons de son temps, ce sera bien pire avec lui qu'avec M. Sarkozy. Les déclarations d'intention ne valent rien. Il faut des exemples vivants. M. Zapatero, en Espagne, est un homme plus qu'estimable. Il est socialiste. Le chômage en Espagne est plus du double du nôtre. M. Papandréou en Grèce est socialiste. Est-ce le sort de la Grèce que nous souhaitons pour la France? M. Sarkozy a été plus attaqué, plus vilipendé, plus traîné dans la boue qu'aucun dirigeant depuis de longues années. Il a pourtant maintenu le pays hors de l'eau au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues. Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro.
Pour affronter le jugement de l'histoire, je choisis le camp, à peu près cohérent, Sarkozy-Fillon-Juppé contre le camp, incohérent jusqu'à l'absurde, Hollande (Hollande président ? On croit rêver, disait Fabius) -Aubry-Joly-Mélenchon. Bonaparte Premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. Je suis sûr que François Hollande lui-même a des cauchemars la nuit à l'idée d'être appelé demain à diriger le pays avec le concours des amis de toutes sortes et étrangement bariolés que lui a réservés le destin.
Je veux bien croire -je n'en suis pas si sûr- que pour 2012 les dés sont déjà jetés, que les handicaps du président sortant sont bien lourds pour être surmontés, que le retard est trop rude pour être rattrapé. J'imagine très bien l'explosion d'enthousiasme sur la place de la Bastille ce soir de mai 2012 où l'élection de M. François Hollande à la magistrature suprême sera enfin annoncée. Je me demande seulement dans quel état sera la France en 2014 ou en 2015.
merci Monsieur D'ORMESSON.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 18:53
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Malgré toute ma bonne volonté, mon stylo a fourché.

J’ai honte, mais je ne peux maitriser en ce moment mes doigts qui se posent sur mon clavier Azerty, et qui au lieu d’écrire dans le titre « Primaires » m’obligent  dans une demi-conscience en le transformant en « Primates »

Pourtant tout avait bien commencé, avec des premiers échanges très policés, six candidats propres sur eux, pas un mot plus haut que l’autre, malgré de sacrées divergences, mais un leitmotiv:

 Battre Sarkozy.

Programme, il faut en convenir extrêmement ambitieux pour ces représentants désignés de la gauche, à savoir, un Balladur tout mou de gauche, une fille de… très dogmatique, un petit jeune élevé à la vodka collectiviste, une pleureuse qui se croyait encore en train de nous fabriquer un chabichou, un pauvre radical qui se demandait ce qu’il faisait la, et un dernier petit jeune tombé dans la marmite libérale strausskahnienne, bref la parfaite représentation des composantes de notre pays sur une seule scène.

Succès d’audience assuré, ce qui semble normal car tout ce qui est nouveau est regardé, et la désignation d’un candidat à la présidentielle comme on le fait pour éliminer le « moins bon » dans « secret-story » est semble-t-il entré dans les mœurs.

Nous avons d’ailleurs vu à travers les images télévisées le défilé classique de tout ce que la France compte de « Bobos », heureux de faire leur devoir de désignation de candidat anti-sarko.

Je ne voudrais pas revenir sur les débats, parfaitement maitrisés par les uns et les autres, dans un ballet réglé par avance et qui nous a rendu ces candidats forts sympathiques.

Au-delà de la grande messe médiatique parfaitement huilée, j’attendais béatement des idées, des innovations, une nouvelle approche de la crise et des solutions originales.

Ma déception fut grande, car un moment je me suis senti rajeunir de 35 ans en arrière, à l’époque du programme commun de la gauche, qui nous avait fait rêver. Ces soirs là, plus de rêves, juste un assemblage de recettes déjà utilisées dont on a simplement changé le nom, d’envolées anticapitalistes digne d’un autre siècle, de slogans venus tout droit du NPA, sans oublier bien sur à la fois le discours antiraciste et écologique de base, bref un bricolage qui pourrait être risible s’il ne s’agissait de prétendants à la tête de l’état.

Le parti socialiste avait l’opportunité enfin de s’adapter à l’évolution de la société, de réaliser sa « révolution culturelle », comme l’ont fait l’ensemble ou presque des partis sociaux démocrates d’Europe, et l’on retrouve à l’issue de ces débats, une structure encore attachée à des idées d’un autre siècle.

Pire, ce parti a osé mettre en place grâce aux votes non des militants mais de l’ensemble des Français qui voulaient bien y participer, un véritable fichage de sympathisants et surtout de non-sympathisants de gauche ce qui à mon sens est une véritable atteinte à notre liberté de pensées et de vote ; qu’aurait on entendu si l’UMP avait osé envisager la même chose ?

Les urnes ont livré leur verdict et face au danger d’une dogmatique, ils ont choisi semble-t-il la voix de la sagesse molle, ce qui il faut bien l’avouer est tout à fait favorable à la situation que traverse l’ensemble des pays développés.

Attendons avec impatience le programme définitif de ce candidat, balloté entre des extrémistes verts, renaissance d’une frange du parti communiste déjà mort depuis longtemps, les extrémistes rouges qui veulent tout encadrer, régenter, diriger comme au bon vieux temps du soviet supreme,et des sociaux démocrates libéraux inspirés par l’ancien patron du FMI.

Gageons que l’année 2012 sera une grande année, avec à la clef à mon avis une nouvelle déception comme en 2007.

 

Daniel VIDAL

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 16:23
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Françaises, Français, mes chers compatriotes,

 

 

 

Aujourd’hui ma vie a pris un grand tournant, avec la naissance de mon nouvel enfant, et je vous avoue qu’il met un peu de baume à mon cœur.

 

En effet depuis ce jour béni ou vous m’avez élu à la Présidence de la République Française, j’ai essayé de changer le style de cette république, de faire tout ce que mes prédécesseurs n’ont pas osé entreprendre et qui pourtant devenait indispensable, et lorsque je regarde ces cons de sondages je me dis que vous n’en valez vraiment pas la peine.

J’ai commis des erreurs bien sur, mais que l’autre me jette la première pierre s’il l’ose….

 

Mon but était que mon pays aborde les années à venir en pleine modernité et non arc-bouté sur des acquis archaïques.


En cette veille d’année 2012, o combien importante, en accord avec ma très chère épouse, je viens ce soir vous présenter ma démission.

 

Rassurez-vous, je vais tout simplement m’offrir des vacances avec ma famille, et je vous certifie que je n’entrerais pas en dépression.

 

Je  vends à l’UMP mon appartement de neuilly, ce qui me permettra d’avoir une défiscalisation complète sur la plus-value, et mes différentes retraites, tant que les socialistes pourront payer, me permettront de vivre plus que décemment.

 







J’oublierais enfin vos sempiternelles jérémiades d’enfants gâtés.

Je n'aurai plus à m'occuper de tous ces connards d'étudiants encapuchonnés, qui pensent à la retraite avant de penser à travailler, et qui sont toujours prêts à casser du CRS.

Je n'aurai plus à serrer la main de tous ces guignols de syndicalistes qui emmerdent tous les français avec leurs grèves à répétition, malgré leur seulement 7% de représentativité, qui croient avoir la solution à tous les problèmes actuels en appliquant à la France les principes qui ont mené l'URSS à sa perte et son peuple à la famine.

 

 
Je ne verrai plus les socialistes toujours prêts à défendre les sans-abris, mais qui eux, les pauvres, habitent Place des Vosges défendre la diversité et le multiculturalisme, mais qui envoient leurs enfants dans des écoles d'élites ou les seuls musulmans sont les rejetons d'ambassadeurs et d'hommes d'États.

Je n'aurai plus à m'emmerder avec des diplomates chinois constipés par leur riz mélaminé, ni avec des islamistes barbus qui détruisent les églises dans leurs pays pendant qu'ils réclament des mosquées chez nous, et  qui sont assez cons pour se faire sauter au nom de l’Islam.

 


Fini, de me laisser emmerder par tous ces abrutis de « bobos » qui veulent faire croire aux français que notre pays est une dictature, où la police est prête à casser de l'immigré, et qui ne sont pas foutus de voir que si les immigrés ne semblent pas être pressé de retourner chez eux, c'est parce que là bas, la police les massacreraient pour de bon, s'ils osaient brûler une seule voiture.

Fini de me laisser emmerder par ceux qui prétendent que la déferlante du tiers monde est une chance pour la France, mais qui gueulent que les flics ne sont jamais là quand on a besoin d'eux, dès qu'un "immigré" touche à leur bagnole ou pique le portable de leur fils.

Fini, les grèves de la SNCF et de la RATP, déclenchées par des mecs qui sont chouchoutés comme s'ils fourraient encore du charbon dans des locomotives à vapeur, qui font un caca nerveux dès qu'on leur demande une minute de travail supplémentaire.

Bon débarras de ces fonctionnaires qui ne savent même pas bosser et qui trouvent le moyen, en étant deux fois plus nombreux par habitant qu'aux États-Unis ou qu'en Allemagne, sans parler du Japon, de fournir un service trois fois plus mauvais (c'est vous qui le dites)


Terminé, les journalistes qui passent leur temps à critiquer mon train de vie, et qui voudraient bien avoir le même, mais qui sont tout heureux quand je les emmène se balader aux quatre coins du monde, aux frais du contribuable.

Ras le bol de ces bras cassés de l'équipe de France qui se prennent pour le nombril du monde, qui crachent sur la France en coulisse, et qui ne sont même pas foutus de gagner des matchs pour justifier des énormes salaires qu'on leur sert.
Alors je pars et je vous laisse dans la merde que vous avez vous-mêmes créée.

Débrouillez vous avec Hollande, Aubry, la CGT, avec la Fédération des Parents d'Élèves qui s'intéresse plus à défendre l'idéologie gauchiste, les enseignants, que leurs propres enfants, avec le nucléaire qui pourtant nous sauve un peu de la panade, avec les heures sup. que vous avez volées parce que pendant les heures payées vous avez tiré au flanc, avec le chômage qui incite à tout, sauf à retrouver du travail, avec la retraite à 55 ans.

 

Arrangez-vous avec la hausse du pétrole qui va bientôt repartir, avec la récession, la vraie, qui n'est pas prête de se terminer, tandis que des pays moins cons que vous sont en plein boum économique.

 



Demandez-leur de vous faire travailler moins pour gagner plus, car on dirait bien que vous n'avez pas encore compris que les trente cinq heures vous ont gravement appauvri, et que nos concurrents s'en frottent encore les mains.

Demandez leur de rétablir un peu de démocratie dans notre horrible pays, demandez leur de combler vos fins de mois difficiles, et de vous payer vos prochaines vacances à Mayotte (tiens ! je les avais oubliés les assistés des DOM-TOM).

Demandez-leur par la même occasion de prendre leur argent aux riches pour le donner aux pauvres - que vous êtes forcément - alors que vous voudriez bien devenir riches. Du jamais vu même après 1789 et même en coupant la tête de Louis XVI

Et quand les riches seront pauvres et qu'ils ne vous donneront plus de travail, que votre futur super gouvernement ne saura plus à qui prendre l'argent, moi je serai LOIN, HEUREUX, sans vous bien sûr, qui avez souhaité mon départ avec tant de ferveur.

Mes chers compatriotes, je vous laisse à vos grèves pour la retraite, à vos fantasmes d'enfants gâtés qui ridiculisent la France.

 

Je vous souhaite l'avenir de merde que vous avez bien cherché, et que vous êtes en train d'atteindre.


Toute ma famille vous embrasse.

 

 

 

Niko

 

 

 

 

 

Et comme le chante si bien Mylène « FUCK THEM  ALL »

 

 

 

Librement inspiré d’une lettre qui circule sur internet.

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 16:10
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Je ne saurais l’avouer, mais depuis ce dimanche 18 Septembre, et ce show fascinant de notre futur ex-présidentiable, si j’avais eu un doute, je remercie la providence qui nous a fait éviter d’avoir un empereur de la guignolade comme président de la république.

Mains nouées, ton approprié, tête baissée, œillades de repentance, bref une partition presque parfaite d’un candidat non à une présidentielle, mais à une sélection du cours Florent, avec le sommet atteint lors de son émouvant mea-culpa, et son hommage à sa tres chère Anne.

Leçon trop bien apprise, digne d’un acteur reconverti en série B, qui n’aura convaincu personne.

Pire, non seulement un hommage appuyé à Mme Aubry, qui s’en serait bien passée, et une amorce de doute sur un éventuel complot, avec chaque fois, pour étayer ses dires, la mise en avant du rapport du procureur pour le blanchir soit disant totalement.

On reconnait la  patte indélébile d’Euro rscg, grand gourou de la communication devant l’éternel, qui a réglé cette musique au soupir près, et dieu sait s'il y en eut.

Un grand moment de télé, que j’aurais avec le temps regretté de ne pas avoir regardé en live, car mes derniers doutes sur l’inconséquence, l’égoïsme, et le mépris de cet homme ont été levés hier soir.

Ce ne sont d’ailleurs pas les digressions sur la situation économique qui auraient pu me faire changer d’avis, car il n’est pas besoin  d’être DSK, pour arriver aux mêmes conclusions que lui sur notre situation en Europe et dans le monde, et bien d’autres moins médiatiques ont tenu ce discours depuis longtemps.

Loin de moi l’idée de jouer aux puritains, car ce n’est pas son amour maladif pour les femmes, mais cette absolue certitude que le pouvoir qu’il possède lui donne tous les droits qu’on peut lui reprocher.

Je ne crois pas non plus qu’il y ait eu complot, mais simplement une habitude innée chez certains de nos concitoyens, heureusement en minorité, qui considèrent que le pouvoir doit être absolu en tout, et en tout lieu.

Malgré son intelligence brillante, et ses compétences indéniables sur le plan économique (bien loin me semble-t-il du discours socialiste) DSK à travers cette affaire a bien démontré qu’on peut lui dédier avec humour la chanson que vous devez écouter en ce moment.

Chanson que je dédie également à l’ensemble des Français car nous avons très souvent la mémoire courte et il n’est pas exclu malgré son âge, qu’il puisse un jour oser se présenter comme ultime recours ou homme providentiel, face à  une crise qui est loin d’être terminée, mais ceci est une autre histoire.

 

Daniel VIDAL

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 23:09
rose fanee

«  Du triomphe la chute, il n’est qu’un pas. J’ai vu dans les plus grandes circonstances qu’un rien a toujours décidé des plus grands événements »

 

NAPOLEON

 

 

« La vie privée d’un homme est un réflecteur ou l’on peut lire et s’instruire fructueusement »

 

NAPOLEON

 

Je ne voudrais pas au moment ou j’écris ces lignes, déroger à la présomption d’innocence de notre ex-futur ou futur-ex candidat du parti socialiste à la Présidentielle Française.

La différence fondamentale entre le système juridique Américain et Français, réside dans la procédure employée par le procureur, à savoir une instruction à charge, et au prévenu de démontrer son innocence.

Les faits connus sont suffisamment ambigus pour éviter de porter un jugement sur la véracité de la plainte de cette dame ou sur la bonne foi de DSK, bien que par rapport semble-t-il aux premières informations, il semblerait qu’il reconnaisse un rapport consenti.

La justice US fera j’en suis sur la lumière sur tous ces éléments.

Si à l’issue de ces enquêtes, il s’avère que les charges retenues contre ce Monsieur sont exactes, il ne peut qu’en retour recevoir notre mépris pour ses agissements, indignes tout simplement d’un homme, quelle que soit sa position, sa fortune ou son intelligence.

Mon propos aujourd’hui est plutôt sur le silence assourdissant de tout un ensemble d’associations féministes, toujours très promptes à se focaliser sur des atteintes de ce type, en matière de lois, en matière de discours, en matière de comportement, et qui brillent par leur absence totale de réactions, mais il est vrai que ces structures sont toutes très proches de la Gauche bien pensante !!!!

En effet encore une fois la première qui a osé avoir une pensée émue pour la présumée victime, est Marine Le Pen, prenant de vitesse tout le monde, et engrangeant par la même encore des points supplémentaires pour la prochaine élection.

Silence désolant de toutes ces pourfendeuses  habituelles du machisme, qui sont en ce moment aux abonnées absentes !!!!

Allons mesdames, réveillez vous, les brebis galeuses peuvent être dans tous les camps, et montrez enfin que votre combat est véritablement un combat d’honneur et non un combat politicien.

Votre manque de réaction, ne serait ce que pour avoir une pensée pour celle qui se présente comme victime, est tout à fait significatif de votre engagement orienté, et à votre place j’aurais honte de laisser la primeur de la compassion à Marine Le Pen.

 

 

Daniel VIDAL

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 23:50
sarkozy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2007, l’élection à la Présidence de la République de Nicolas SARKOZY, fut une simple formalité.

Un parti en ordre de marche, un discours novateur, des adversaires politiques d’une platitude affligeante, et une volonté des électeurs de croire enfin à un réel changement de politique et surtout de la manière de faire  la politique.

Presque 5 ans plus tard, la déception est à la mesure de l’espoir suscité, et la caractéristique aujourd’hui, est le rejet non d’une politique, mais d’un homme, qui focalise, (même si ses décisions peuvent sembler bonnes), par réflexe un rejet  systématique.

Des réformes plus que nécessaires ont été mises en place, courageuses, obligatoires pour la survie de notre économie et de notre système social, mais trop souvent mal expliquées, et donc mal comprises, noyées dans un galimatias d’affaires, de petites phrases, d’atermoiements, d’hésitations, bref trop souvent d’amateurismes incompréhensibles.

La France dans bien des domaines est conservatrice, et la fonction Présidentielle fait parti de ces conservatismes.

Un président doit rester un guide, et non un tribun. Il ne doit pas être un  chef de troupe, à la fois ministre, premier ministre, en permanence sur tous les fronts, il doit avoir une certaine hauteur et surtout l’intelligence de déléguer à des subordonnés bien choisis ,non pour leur amitié mais pour leurs compétences, et pour la notion qu’ils ont du service de l’état.

Un président doit avoir une haute idée de sa fonction et être en permanence à l’écoute de ses concitoyens, sans réagir à chaud en fonction de tel ou tel sondage, mais en restant fidèle à ses orientations, à ses idées, et non en fonction d’amitiés particulières.

La notion d’ouverture   excellente dans l’idée, fut un fiasco monumental dans les faits, parce que trop médiatique, trop mal choisie, et trop mal encadrée.

Faire appel, pour le service de la nation, aux bonnes volontés, à des symboles de l’opposition fut novatrice, mais en partie source d’échecs, car noyée dans un gouvernement pour le moins cacophonique.

La communication de notre président est apparue également malhabile, trop scotchée en permanence aux yoyos  des sondages, sans hauteur, sans constance ni dans les idées ni dans les décisions, prises trop souvent à chaud, en esclave permanent des sondages d’opinions, et donc, comme ces derniers, particulièrement changeantes.

La volonté affichée au départ, d’un discours novateur, et l’impression partagée par une grande majorité  et surtout  ceux qui lui ont fait confiance, d’un échec monumental dans ce domaine, sont une des causes majeures de ces rendez-vous manqués et également de la montée du FN dans les sondages et les élections.

Il est dommage mais l’opinion est ainsi faite que l’on ne se souvienne que des échecs et non des réussites qui ont jalonné ce quinquennat, et le « désamour » aujourd’hui pour Nicolas SARKOSY est une conséquence de cette « hyper présidence » sanctionnée par l’opinion publique dès lors qu’un raté  survient.

La chance, car il en reste, pour une réélection de Sarkozy, est la faiblesse du camp opposé, qui va se débattre entre des inconciliables que peuvent être l’extrême gauche, les écologistes et les ambitions légitimes de tout un chacun au parti socialiste, avec pour ce dernier, DSK, aux antipodes d’un socialisme à la Française.

L’année 2012 sera n’en doutons pas celle des grands changements obligatoires dans sa communication pour le pouvoir actuel, car la France silencieuse qui a voté SARKOZY il y a 5 ans le boude et le rejette aujourd’hui.

Cette France fera-t-elle encore confiance au Président actuel, ou bien se jettera-t-elle dans les bras de DSK pour peu que celui-ci se refasse une virginité sociale,ou cèdera-t-elle aux sirènes du  populisme outrancier du FN ? 

 

Daniel VIDAL

 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 11:12

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Le premier tour des élections cantonales a rendu son verdict et comme nous pouvions nous y attendre, le parti  au pouvoir, comme c’est toujours le cas a été sanctionné,  mais celle-ci  vient des abstentionnistes, qui ont montré une fois de plus que le véritable vote protestataire, est dans le symbole du non-vote.

Personne dans notre classe politique ne doit donc se féliciter de ces résultats, car ils montrent une profonde désaffection des électeurs pour ceux qui se présentent à leurs suffrages, alors même que ce type d’élection très locale, a une incidence sur notre vie de chaque jour.

Parmi ces abstentions on s’aperçoit en outre que ce sont dans les quartiers ou les régions les plus défavorisées, les plus touchées par la crise et le chômage qu’on les retrouve.

Faillite du pouvoir en place, faillite de l’opposition, faillite de la démocratie, telles peuvent être les premières conclusions de ces élections.

La deuxième impression semble une victoire ou plutôt une relance de la machine FN, ce qui dans les chiffres est particulièrement faux, car par rapport aux dernières cantonales, en voix, le FN ne progresse pas.

Mais il existe et se retrouve en duel dans de nombreux cantons face au PS d’une part et face à l' UMP d’autre part.

La déclaration de Coppé dimanche soir, ne donnant aucune consigne de vote entre PS et FN a provoqué un tollé général, d’autant que le PS lui a appelé au « front républicain ».

Le vote d’un citoyen est personnel, en fonction de ses idées, de sa vision de la démocratie, de son attachement à un certain nombre de valeurs qui est défendu par tel ou tel parti, et il ne doit pas être détourné et encore moins dirigé par tel ou tel mot d’ordre venu d’en haut.

Le front républicain est-il une réponse à ce que je qualifie de vote désespéré en faveur du FN, à la défiance des partis classiques, et à ce choix populiste navrant ?

Le front républicain est-il susceptible de redonner confiance à ceux qui s’égarent dans des votes extrêmes ?

Chaque citoyen doit être libre de son vote, et le FN fait parti de ce vote.

Soit le Front national est un parti indigne de s’offrir aux suffrages des électeurs, et à ce moment la, il faut l’interdire, soit nous sommes en démocratie et quiconque peut voter pour lui.

Ce n’est qu’en débattant avec ses représentants que nous arriverons à démontrer la faiblesse de ses idées, la dangerosité pour notre pays de l’application de son pseudo programme, et à convaincre ceux qui pour un temps ont cédé aux sirènes du populisme facile de revenir dans le giron de partis proposant réellement une alternative à des imprécations venues d’un autre siècle et d’une autre philosophie.

Je n’oublie pas, et il est utile de le rappeler à chaque instant que le premier allié du FN a été dans notre pays le PS, qui a offert à ce parti par calcul politicien, non seulement une tribune mais en outre des places de députés à notre assemblée nationale.

Je n’oublie pas que pendant de nombreuses années, les votes socialistes se sont reportés sur des candidats qui défendaient le bilan positif du communisme soviétique.

Je n’oublie pas les embrassades et les repas au sein de l’internationale socialiste avec des dictateurs bon teint aussi bien venus de l’est que de l’Afrique.

Je demande aux socialistes offusqués du choix de l’UMP, de se souvenir de ces temps bénis ou un programme commun a été signé avec un parti qui prônait encore la dictature du prolétariat, et qui défendait les goulags soviétiques.

Chaque vote est libre et chaque citoyen doit voter en fonction de sa conscience, et si j’avais à voter pour ma part, jamais ma voix ne se mêlerait à celle du FN, ni d’ailleurs à celle de partis populistes et extrêmes dans leurs programmes que peuvent être le front de gauche ou certains écologistes, mais c’est un choix personnel qui n’engage que moi, car une nouvelle fois le vote est celui d’un individu responsable et non l’acceptation d’un mot d’ordre, et il serait plus utile et pour notre pays et pour notre démocratie de monopoliser ses forces en combattant le FN sur son programme et ses idées plutot que s'enfermer dans débats stériles de cour de récréation. 

Daniel VIDAL

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:34
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Il y a un peu plus de 2000 ans un sauveur nous était né à Bethléem.

Il y a un peu  moins de 61 ans un autre sauveur nous est né à Neuilly sur seine.

Dominique, apparaît aujourd’hui à la fois comme le sauveur du parti socialiste et de la France.

Homme fort brillant, artisan des 35 heures sous le gouvernement Jospin, il a porté la bonne parole à la tète du FMI, au nom de la France.

La bonne parole, oserais je le préciser, outre les fameuses 35 heures, dont on connait le résultat catastrophique sur le plan économique, s’agrémente à la fois de l’encouragement à la réduction des dépenses de l’état à travers la diminution des fonctionnaires, une coupe drastique dans les budgets sociaux de nos pays développés, bref, une bonne parole typiquement de droite NON ????

 

Je reconnais que c’est l’homme providentiel d’une gauche éligible par défaut (à paraitre sur mon blog « Sarkozy ou les rendez-vous manqués ») mais qui à mon sens ne peut se prévaloir d’une sensibilité socialiste, ou alors au socialisme blairiste.

J’attends avec impatience le détail de son programme, et surtout avec non moins de curiosité le vote de ceux qui ont défilé dans nos rues depuis quelques années en se battant  contre le relèvement de l’âge de la retraite, contre les cadeaux faits aux banques, contre les baisses de cotisations consenties aux entreprises, bref ceux qui depuis tant d’années manifestent contre une économie profondément libérale qui est dans les faits ce qu’impose Mr Strauss Kahn  à la tète du FMI, à l’ensemble des pays du monde.

Le plus marrant et je préfère l’écrire est que les deux organismes internationaux, chantre du libéralisme, que sont à la fois le FMI et l’OMC sont dirigés par deux éminents membres du parti socialiste Français que sont respectivement DSK, et Pascal LAMY, ce qui sous-entend que ces gens là peuvent être compétents sur le  plan international, mais à mon avis décevants sur les attentes de leurs électeurs.

Comment concilier en effet un discours pro libéral dans le monde et un discours social en France.

Que ceux qui vont voter pour DSK puissent s’attendre demain en cas de victoire à un assouplissement de la politique économique suivie depuis 5 ans risquent à mon avis de déchanter, si par hasard, ils prenaient le temps de réfléchir, ce qui reste à prouver.

L’imposture du parti socialiste, réside dans cette ambivalence, ou on regroupe au sein d’un même parti des gens comme Emmanuelli, Montebourg, Hamon, Valls, et DSK qui n’ont rien en commun sinon une même carte de parti, mais avec un programme économique et social aux antipodes les uns des autres.

 Je sais que de la diversité, nait la richesse, mais à ce niveau là, ça devient de l imposture.

Comment faire croire aux gens un peu, ou à peine intelligents, qu’il peut tenir un discours différent en France que celui qu’il a tenu au Portugal, en Irlande, en Espagne, ou en Grèce, et ce pour ne parler que des pays Européens.

Hier encore je me souviens de Mme Aubry qui présentait Mr Zapatero comme un modèle du socialisme en Europe, (dont d’ailleurs la première mesure prise au moment de sa réélection a été de supprimer l’ISF) dont on voit les résultats aujourd’hui, dans un pays manifestement présenté à l'époque comme  modèle de l’Europe sociale.

Il est vrai compte tenu de la faillite politique du Président actuel, aidée en cela par une crise sans précédent, que DSK puisse apparaitre comme un sauveur.

DSK ne pourra faire qu’une politique très proche de celle qui a été suivie depuis 5 ans et tout discours tendant à faire croire le contraire est une imposture d’un parti qui a déjà par le passé montré ses limites, un parti qui se débat entre une social démocratie dont on ne veut pas dire le nom, un socialisme dans les discours qui est vite abandonné dans les faits, bref, un parti sans courage, sans programme, sans idéologie, sans âme  et qui ne peut comme d’habitude nous amener qu’a une faillite certaine, car sa seule chance d’accéder au pouvoir aujourd’hui, c’est le rejet du Président actuel, et ce qui me désole, c’est qu’une nouvelle fois, nous risquons d’avoir ce » parti  imposteur » au pouvoir par défaut, avec toutes les conséquences néfastes que cela peut engendrer.

Qu’un jour ses dirigeants aient le courage et la volonté d’aborder d’une manière pragmatique les réformes indispensables à notre économie, et à nos comportements, comme l’a fait à son époque Michel ROCARD, comme peut le faire aujourd’hui, Manuel VALLS, et je souscrirais à leurs discours et à leur programme ; mais qu’on ose nous présenter DSK, comme notre sauveur avec sur son affiche électorale une rose au poing, et nous donner comme slogan prévisible qu’il nous faut aller au-delà du possible (voir canal +)me semble une nouvelle fois la parfaite imposture d’un parti vide de toute idée et de toutes propositions réellement sincères.

 

Daniel VIDAL

 

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