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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 18:50

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Pied de nez de l’histoire, hasard historique, magnificence de la féminité, réalités prémonitoires, la femme dont on fête la journée est en première place des sondages, bref LEONTINE est de retour, ha non pardon, Marine est de retour (petite astuce uniquement pour ceux qui ont un peu de culture cinématographique, pour les autres regardez  sur un moteur de recherche style ECOSIA, les films avec dialogues de Michel AUDIARD)

 

Ha ça bouge dans le landerneau politique, marine en tête dans tous les cas de figures, avec un 21 Avril à l’envers, à savoir l’élimination au premier tour du candidat de droite au profit du front national et du parti socialiste, ce qui provoque, il faut bien le dire une accumulation de commentaires, de mea-culpa, et d’avertissements, la plupart en dehors de toute  logique politique.

 

Marine ne fait plus peur, alors que jean marie inquiétait.

Moi, marine ne me fait ni peur ni m’inquiète,  elle m’indiffère, tout simplement parce que son discours correspond à la fois à une  fausse attente, une mode, et une  incapacité des partis classiques de répondre aux demandes, et aux inquiétudes de ceux  qui votent.

La première cause et celle qui me parait essentielle du succès du FN, n’est ni la délinquance, ni l’immigration, ni un racisme Français ambiant, mais simplement le manque de résultats des partis démocratiques de répondre aux préoccupations de leurs électeurs ; la simple preuve en est la parfaite similitude entre les votes communistes d’il y a 25 ans et les votes FN aujourd’hui.

Ceci est un fait indéniable, pour autant, cela ne préfigure en rien un résultat ou nous n’aurions de choix qu’entre une gauche capitaliste bobo représentée par DSK, et un populisme anti immigration représenté par MLP.

Ce qui est un fait aussi, c’est le manque de toutes propositions de partis démocratiques qui ne répondent en rien aux angoisses certes légitimes mais exagérées de nos concitoyens.

Imaginer un seul instant qu’une  élection à la Présidence de la République Française de Marine le Pen, permettrait de régler d’un coup de baguette magique l’ensemble des problèmes auxquels nous sommes confrontés serait non seulement une erreur mais une très courte vue de l’esprit, et surtout un non-sens, car les conséquences liées à l’application du peu que l’on sait de son programme économique, renverrait la France au niveau d’un pays sous-développé.

Marine est en ce moment une nouveauté High Tech, une mode passagère, qui peut effectivement bousculer les résultats d’un premier tour électoral, mais qui n’a aucune chance d’accéder à la présidence.

On ne construit pas un pays sur le rejet, mais sur la force des  gens qui y vivent et qui y travaillent.

On ne peut ni quitter l’Euro, ni s’affranchir de l’Europe, et encore moins expulser les soi-disant « étrangers » qui doit on le rappeler sont Français car nés sur notre sol, courte vue de l’esprit, contraction électoraliste de demandes  populistes mais inconcevables à moins de vivre dans un pays dictatorial.

Doit-on imaginer un seul instant que nous puissions en 2012 retrouver des senteurs nauséabondes de l’antisémitisme et de l’anti étranger ou de l’anti différent que nos ainés par malheur ont cautionné dans les années 1940, je ne peux le concevoir.

Que ceux qui sont prêts à voter pour ce parti, cette dame au demeurant fort sympathique, se souviennent de quelles origines et de quelles régions ils viennent ;

ils se souviendront aussi que ceux qui étaient Français, les méprisaient, les traitaient de BABI, de « mâchurés » de ritals, bref de complètements étrangers.

Il est vrai que nous ne sommes plus confrontés à la même immigration ;

Il est vrai que la culture est différente ;

il est vrai que nous avons à faire face à une présence très forte de la religion la plus extrémiste possible, mise en avant par revanche, car ces populations sont principalement issues de nos anciennes colonies, et toute ces raisons devraient par bêtise nous faire sombrer dans l’obscurantisme le plus absolu, dans le rejet le plus abject de l’autre ; devrons nous du fait de l’incompétence manifeste des partis classiques donner notre aval à une politique d’exclusion, de repli sur soi-même, de rejet  systématique ?

Les sondages sont une mode, et ne préfigurent en rien le résultat final, d’autant que le peu de programme que nous connaissons du FN est la négation évidente de tout ce qui a été  à la base depuis 50 ans de  la réussite de notre société, et s’ il est préférable de regarder et écouter  Marine plutôt que Jean marie, ni le programme ni le discours sur le fond ne changent, et je n’y souscris point ne voulant pas retrouver des accents datant des pires moments que notre pays a traversé entre 1940 et 1945.

Arrêtons de nous regarder le nombril, et essayons  au contraire d’encourager la diversité, car c’est d’elle que nait la richesse de notre pays, mais une diversité positive, qui s’intègre dans notre société et notre mode vie.

En revanche, soyons intraitables sur les excès de certains, sur leurs provocations, et remettons en avant dans notre discours, non les droits du citoyen, mais en premier lieu ses devoirs ; remettons sur les rails une société laïque, et ne la laissons pas s’enfermer sous prétexte de bobobisme aigue et de repentance colonialiste, dans une société d’extrémisme religieux, et de béni oui-oui face à l’islam.

Notre pays est laïque, d’essence judéo-chrétienne, et il est inadmissible que nous puissions nous conformer à des rites et des traditions mises en avant  aujourd’hui par la religion musulmane, avec son interdiction de porc dans nos cantines publiques, avec des piscines pour hommes et femmes, avec des burkas ou des voiles à tous les coins de rues ; essayons de revenir des citoyens normaux, à travers des partis et des discours politiques eux aussi normaux.

Tant que nous n’aurons pas le courage politique  et citoyen de nous opposer à ces manifestations venues d’un autre âge et d’un autre temps, SUR NOTRE SOL, nous ne pourrons que constater la montée régulière et logique du vote FN.

Tant que ceux qui provoquent ce vote de rejet par leurs comportements et leurs extrémismes, ne seront pas combattus, comme l’ont fait les catholiques en leur temps, par la grande majorité qui ne demande qu’a pratiquer sa religion sans ostentation, nous aurons à chaque élection les mêmes résultats favorables à ce parti d’extrême droite.

Souhaitons et espérons que la raison puisse l’emporter sur la colère qui débouchera fatalement sur l’obscurantisme.

Souhaitons et espérons que l’ensemble des acteurs politiques, économiques et sociaux prennent conscience  enfin du danger de cette perspective d’un vote extrême.

Souhaitons et espérons, que les partis classiques aient le courage enfin de prendre en compte une situation que trop longtemps ils n’ont pas osé regarder en face.

Souhaitons que l’ensemble de notre pays  n’ait ni honte ni peur  de poser les vrais problèmes sans langue de bois, et ne se réfugient pas  par défaut dans un vote extrémiste que nous regretterons tous par ces conséquences dramatiques sur notre vie de tous les jours.

 

Daniel  VIDAL

 

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 16:36

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FLORILEGES DE NOS FEMMES ET HOMMES POLITIQUES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Quand le moment est venu, l'heure est arrivée" (Raymond Barre). 
    
 
"Même en avion, nous serons tous dans le même bateau" (Jacques Toubon). 
     
"La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose" (Pierre Mauroy). 

  "Voici que s'avance  l'immobilisme et, nous ne savons pas comment  l'arrêter" (Edgar  Faure
 

 
"Saint Louis rendait  la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland (AndréSantini )

  "Les socialistes  aiment tellement les pauvres qu'ils en fabriquent" (Jacques  Godfrain).  
     
« Je me demande si l'on  n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me  souviens pas qu'on en ait fait autant pour  Giscard." (André  Santini). 
   
     
"La  meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler" (Raymond  Barre). 
   
   
 
"Il  est plus facile de céder son siège à une femme dans l'autobus qu'à l'Assemblée  nationale" (Laurent  Fabius).     
    
"Villepin fait tout, je  fais le reste" (Renaud  Muselier). 
   
 
"Cette semaine, le  gouvernement fait un sans faute; il est vrai que nous ne sommes que  mardi"
(François  Goulard). 
   
      
"Il doit bien rester  un angle de tir pour la paix" (Bernard  Kouchner). 
   
      
"Mamère Noël est une  ordure" (Michel  Charasse). 
   
      
"La moitié du nuage  d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et  allemande"(Roselyne Bachelot). 
   
    
"C'est l'union d'un  postier et d'une timbrée" (Dominique  Strauss-Kahn, à propos de l'alliance  LO-LCR).    
    
"A mon âge,  l'immortalité est devenue une  valeur-refuge" (Valéry  Giscard d'Estaing, reçu à l'Académie  Française). 
   
    
"Je  ne suis candidat à rien" (Nicolas  Sarkozy). 
   
      
"C'est un texte  facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d'autant plus  aisément que c'est moi qui l'ai  écrit" (Valéry  Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution  Européenne). 
   

"C'est une bonne  idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit  oui" (Valéry  Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution  Européenne).
   

"Si Bush et Thatcher  avaient eu un enfant ensemble, ils l'auraient appelé  Sarkozy" (Robert  Hue). 
   

"J'étais partisan du  non, mais face à la montée du non, je vote oui" (Manuel  Valls).   
   
"Que l'on soit pour ou  contre la Turquie, on ne pourra pas changer l'endroit où elle se  trouve" (Michel  Barnier). 
 
"Les veuves vivent  plus longtemps que leurs conjoints"  (Jean-Pierre Raffarin). 
   
"Le pétrole est une  ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus  rare" (Dominique  de Villepin). 
  
"Même quand je ne  dis rien, cela fait du bruit" (Ségolène  Royal).  

 

 

43797 512 l hadopi rejete par l assemblee nationale

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 16:12

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Ce monde est merveilleux.

Je le réécris car si vous ne le saviez pas, si vous en doutiez, si un seul instant vous pouviez imaginer que nous  n’étions pas protégés par la communauté internationale, je me gausse de vos doutes et donc je l’affirme, ce monde est merveilleux.

Voilà un mec qui ose bafouer l’entente cordiale financière et politique ou plutôt géopolitique de notre magnifique planète, en nous faisant douter nous parfaits citoyens,à la fois sur l’honnêteté, l’intégrité, l’absence totale de bassesse(s) entre nos différents dirigeants, en publiant des tas de documents dont nous n’aurions jamais du entendre parler tellement cela ne nous regarde pas.

La démocratie est à ce prix, et nous vivons en démocratie ;

Il y a 200 ans, cet homme aurait surement fini sur un bucher, ou sous la guillotine, car nos dirigeants du monde, tous régimes confondus, ne peuvent permettre  à un seul homme de nous expliquer « la dirigeance » de notre planète.

N’avez vous pas l’impression qu’ils nous prennent tous pour ce que nous sommes, c'est-à-dire des CONS.

L’Afrique noire meurt du sida, une partie de nos continents meurt de faim ou de soif, le choléra décime des pays entiers, certains  n’arrivent pas à organiser des élections libres, et la communauté internationale brille par son manque d’efficacité pour régler tous ces problèmes.

Par contre, si un Don quichotte empêcheur de tourner en rond s’imagine qu’il peut en disant tout simplement la vérité aux peuples, changer les choses, il est sans délai massacré  par cette même communauté, d'une redoutable éfficacité dans ce cas là.

Une minorité de doux rêveurs s’est insurgée contre cet état de fait, mais o surprise,  je n’ai pas entendu les habituels défenseurs de la liberté que nous trouvons dans nos démocraties pour soutenir  Mr LESSANGE.

Ha il s’attaque à une confrérie ce garçon, une confrérie mêlant semi-truands démocratiquement élus, truands tout courts, financiers véreux (désolé pour la répétition), institutions officielles censées nous défendre, mais  au service d’une minorité, bref, il ose mettre à la disposition du peuple ce que celui-ci doit absolument ignorer, car le peuple tout le monde le sait,  est con dans son ensemble.

Honte à tous nos dirigeants de ce monde, honte à tous ces vieux véreux soit disant dépositaires de la bonne marche du monde, qui ont réussi en un temps record à se mettre d’accord pour éliminer celui qui pourrait nous faire prendre conscience que nous sommes gouvernés par des guignols, qui nous coutent très chers et surtout qui  profitent  d’une manière éhontée de ce système.

Encore une fois j’attends les réactions de soutien de tous ces bobos, biens pensants qui viennent nous donner des leçons de démocratie et d’humanité et qui aujourd’hui brillent singulièrement par leur manque de réaction.

Ce qui est en cause dans cette histoire, c’est la vraie liberté d’être informé, et cette liberté là, elle est bafouée dans un silence affligeant.

HONTE A TOUS CEUX QUI SE TAISENT.

Daniel  VIDAL

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:03

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En cette journée du samedi 06 novembre, la France  a vécu sa huitième journée de manifestation

Je croyais que mon pays, était un régime démocratique, ou un parlement était chargé de par la constitution de voter des lois,  le gouvernement en tant qu’exécutif  obligé de les faire appliquer, après éventuellement l’avis du conseil constitutionnel, à travers la promulgation , par le président de la République.

Le Parlement, élu  a en théorie une durée de vie de 5 ans, sauf si le président décide de dissoudre et de procéder à de nouvelles élections.

Le débat parlementaire a eu lieu, n’en déplaise à l’opposition, et la  réforme sur le régime des retraites à été adopté et est  devenu loi.

Le parti socialiste , a  saisi  le conseil constitutionnel pour faire invalider certains aspects de cette loi, sans succès.

Depuis que le débat sur la réforme des retraites a été lancé par le gouvernement le 16 juin, les  discussions ont eu lieu et un vote solennel par l’assemblée et le sénat a adopté ce projet.

On ne peut refuser une opposition à un projet ni des manifestations contre une loi, mais les multiplications, le blocage par des gens que l’on peut qualifier d’anti démocrates, pour ne pas dire  par correction de fascistes, me semble non seulement irresponsable, mais pire une nouvelle fois un déni de démocratie.

Des élections ont eu lieu, une majorité et un président ont été élus, et il est inadmissible qu’une minorité, veuillent remettre en cause dans la rue ce qui a été acquis démocratiquement par les urnes, à travers le vote de nos députés.

Il sera temps lors des prochaines élections pour ceux qui ne sont pas d’ accord de sanctionner le gouvernement, et de revenir par la voie démocratique, sur ces lois, même si tout le monde sait que le parti socialiste se gardera bien, si par malheur, il arrivait au pouvoir de les  remettre en cause.

Je crois que le temps du ridicule est passé et qu’il faut simplement se remettre au travail.

J’ai été en outre stupéfait de voir que certains grévistes osaient dans les manifs et dans les ronds points demander une participation financière pour soutenir ce mouvement.

Lorsqu’ on prend le risque de faire grève, il faut être logique jusqu’ au bout et avoir à la fois le courage et la conscience de ce qu’une grève peut couter, ou alors on va tranquillement au boulot en attendant les prochaines échéances électorales.

Le monde entier a ri ou s’est félicité de notre incurie à accepter des reformes trop longtemps reportées, certainement pas parfaites, mais qui ont au moins le mérite d’exister.

En fait si on examine en détails l’évolution des oppositions à cette loi, et les slogans entendus ici et la, on s’aperçoit que  c’est le système de gouvernance du président actuel qui était mis sur la sellette, et pas spécialement une reforme dont tout le monde a convenu qu’elle était utile et nécessaire.

Il semble donc comme l’a déclaré Mr De Villepin, que  le problème était notre Président.

Pour cela, il faudra attendre pour ceux qui étaient dans la rue, 2012, comme nous avons attendu après 1997, 2002, pour rejeter Mr JOSPIN et son gouvernement.

 

Daniel  VIDAL

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 15:50
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La Grèce, a voté ce weekend à la fois dans des scrutins régionaux et municipaux.

Ceux qui suivent un peu l’actualité, doivent connaitre  deux éléments importants de la vie politique Grecque :

1 : Le FMI, dont le Président, je me plais à le rappeler est un Français, et peut être futur candidat à notre élection Présidentielle sous la bannière du parti socialiste Français, a imposé à ce pays, une politique de rigueur qui a envoyé dans la rue pendant quelques mois, l’ensemble de la fonction publique Grecque.

2 : Le gouvernement actuel, avait averti qu’en cas d’échec, il y aurait dissolution de l’équivalent de notre assemblée nationale et donc de nouvelles élections, bref, un risque  important pour le premier ministre socialiste qui en fait a demandé au corps électoral Grec d’approuver ou de rejeter la politique d’ultra rigueur.

Lorsqu’on examine les mesures prises par ce gouvernement pour rétablir à la fois l’équilibre des finances publiques, et la confiance des marchés financiers dans son pays, on ne peut qu’être effaré par  ce qui a pu être accepté par les grecs, gouvernés par des socialistes, qui ont demandé x x et x sacrifices par rapport à ce que notre gouvernement a pu nous demander.

 En effet, lorsqu’on  s’amuse, à transposer les efforts demandés au Français sur le relèvement de l’âge de la retraite à 62 ans, les manifestations, et par la même, l’incidence économique qui en résulte, on peut se poser la question légitime de savoir si le gouvernement Français a eu une très mauvaise communication, ou si les Français qui étaient dans la rue,  (et par simple hasard, on retrouve les mêmes de l’autre coté de la Méditerranée ) sont plus imbéciles pour rester poli, que les mêmes Grecs qui eux aussi étaient dans la rue, et qu’en fait à part le désagrément inhérent à la grève et aux manifs, malgré la récupération par nos extrémistes de gauche, la majorité silencieuse, et si j’ étais méchant, j’ajouterais, celle qui travaille, finit par donner raison à ceux qui font preuve de courage dans l’adversité.

Nous retrouvons les mêmes grévistes,  essentiellement fonction publique, qui par leur pouvoir de nuisance, essayent de paralyser l’économie d’un pays, sans manifestement de réflexions aucune sur le monde qui les entoure, et avec depuis bientôt 45 ans que je les entends, toujours le même discours sur le capital, sur les riches et sur les profiteurs.

Je n’ai entendu aucun commentaire sur ces élections en Grèce, pourtant, cela peut sembler une très grande victoire des socialistes.

 Hamon ou Valls seraient ils devenus muets ?

Mélenchon est en vacances ?

Besancenot est en train de préparer son discours ?

La bravitude et la logiqude des grecs n’est pas à louer ?

Hollande est encore en cure d’amaigrissement ?

Que devient Fabius ?

Lorsqu’on compare les mesures prises en Grèce, on ose à peine imaginer ce que  l’évocation d’une telle politique  pourrait produire chez nous.

1983 a sonné le glas du rêve socialiste en imaginant pouvoir changer la vie.

2010, et c’est la raison pour laquelle personne a gauche ne fait de commentaires, a sonné le glas de l’alternance politique socialiste en France, et je précise bien socialiste.

Un des éléments importants de cette élection Grecque, est la renaissance du parti communiste qui arrive à 11 %, et l’on sait qu’en période de crise, les plus fragiles se tournent toujours vers les extrêmes, et chez nous c’est la LCR ou le FN, chez eux c’est le PC, chacun sa voie, car depuis longtemps, notre parti communiste ne représente plus grand-chose, a tel point qu’on se sait même pas le nom de celui qui a remplacé Mme Buffet .

En conclusion, je dirais que les électeurs grecs, au delà du fort taux d’abstention, ont montré une maturité politique que nous Français nous devrions leur envier, car notre situation à force de manifester pour tout et n’importe quoi à la fois, se rapproche dangereusement sur le plan économique de la leur.

 

Daniel  VIDAL

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 14:35
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Ce qu’il y d’extraordinaire dans ce pays, c’est que chaque jour apporte son lot de nouveautés.

Depuis quelques semaines, les syndicats « classiques » se retrouvent  dans la rue pour manifester leur opposition à cette fameuse réforme des retraites.

Bataille de chiffres, surenchères sur le nombre de manifestants, slogans classiques d’un syndicalisme somme toute bon enfant que nous connaissons assez régulièrement dans notre belle France.

Aujourd’hui, ce n'est plus le cas, car stratégie oblige, les syndicats conventionnels ont été supplantés par les extrémistes de gauche, que sont SUD et son patron politique, la LCR.

Le but de ces gens la n’est pas  une quelconque revendication, mais tout simplement de mettre en cause  la démocratie, telle que nous la connaissons.

Ils sont  hyper bien organisés, très bien financés, permanents  de leurs syndicats ou de leur parti,  qui  depuis très longtemps,  ne savent plus ce qu’est de se lever le matin pour gagner leur croute, et qui par volonté politique, inscrite dans leur profession de foi et dans leur programme, refusent tout simplement  la démocratie, ( dont ils bénéficient d’ailleurs )par leurs actions organisées et irresponsables.

Ces gens la ne sont pas dangereux, ils sont profondément anti-républicains, anti-démocrates, à la limite de ce que l’on peut qualifier de factieux, tels qu’on a pu les connaitre à travers l’histoire des chemises noires en Italie.

Leurs méthodes sont extrêmes , dans tous les sens du terme, à savoir détruire ce qui existe, et qu’ils en arrivent à se servir pour les aider dans leur stratégie  d’une partie des lycéens endoctrinés comme nous , nous l’avons vécu quand nous avions leur âge, est une preuve supplémentaire  à un extrémisme condamnable.

Petite vue de l’esprit de ces soi disant responsables syndicaux et politiques, vides de proposition, vides  d’idées et qui ne méritent même pas mon mépris car ce serait leur faire honneur de les considérer comme des interlocuteurs valables, alors qu’ils se caractérisent depuis bien longtemps par leur incurie permanente.

Que la réforme des retraites ne soit pas parfaite est tres possible, qu’elle puisse évoluer est évident, mais au moins, elle a le mérite d’avoir été proposée, ce que personne d’autre n’a fait avant, y compris en pleine expansion économique comme on a pu la connaitre sous Jospin.

Que les  responsables  de la LCR ou de SUD, essayent de briller par leurs slogans éculés, entendus depuis 40 ans ou plus, dont l’application politique a eu comme conséquences les goulags et les pogroms, est dramatique en 2010, et ce d'autant plus qu'ils sont secondés et soutenus en celà par une frange de la population lycéenne.

L’ensemble de nos pays voisins, sous la gauche et sous la droite a mis en place depuis un certain temps ce type de réforme, par intelligence, par savoir-faire, tout simplement par maturité politique, ce qui manifestement n’existe plus  chez nous; c est vrai que SUD et LCR sont typiquement Français et que nous avons cette particularité extraordinaire dans notre pays, d’avoir les derniers STALINIENS de la terre, avec comme slogan :" Je suis debout. Mort mais debout, contre tout le monde à tort, mais debout." Les cons osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait, disait AUDIARD, c’est toujours d’actualité, c'est dommage que ce soit dans mon pays.

 

Daniel  VIDAL

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 10:13

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Quand on s’intéresse à son pays, cela nous demande quelquefois des efforts et hier soir j’en ai fait un énorme à savoir écouter Madame AUBRY, interrogée sur Antenne2, nous parler des retraites, du programme de son parti, bref je me suis retrouvé quelques années en arrière ou je me passionnais pour le débat politique.

J’avoue à ma grande surprise ne pas avoir été déçu par son intervention.

J ai trouvé cette dame très au fait de ses dossiers, pas bling bling pour deux sous comme sa grande « amie » Ségolène et très claire dans ses propos.

L’étonnement est venu à son comble lorsque je l’ai entendu préciser qu’au-delà des gens qui ont commencé à bosser jeune et qui pourraient toujours partir à 60 ans, ce que prévoyait le parti socialiste était un relèvement de l’âge légal à 61 ans et 6 mois, c'est-à-dire exactement 6 mois de moins que la reforme votée actuellement par la majorité UMP.

 6  Mois d’écart aujourd’hui hui entre la droite et la gauche, 6 mois qui  provoquent  depuis quelques longues semaines, tant de manifestations.

Cela me fait dire que si demain le parti socialiste revient au pouvoir, il sera obligatoire de retrouver dans la rue les mêmes syndicats qui eux ne veulent rien entendre sur cette modification.

Martine AUBRY a eu le mérite d’être au moins claire sur ce point.

Sur les autres aspects de son intervention, en particulier sur la fiscalité, rien de bien nouveau, a part peut être une volonté affichée de la  réorganiser pour semble-t-il moins pénaliser la classe moyenne qui, il faut bien le dire a toujours été la laissée pour compte par tous les partis qui se sont succédés au pouvoir depuis 40 ans.

Moins de dogmatisme dans ces propos, un peu moins de langue de bois dans son intervention, un deal manifestement entre elle qui ne prétend pas à mon sens devenir présidente et Le patron du FMI qui devrait être le candidat du PS, condition essentielle si ce parti veut revenir un jour au pouvoir.

Une justesse de propos sur la stratégie de Nicolas SARKOZY qui cumule les fonctions de premier ministre et de président, ce qui forcement le met en première ligne pour les critiques de tous bords, et qui à travers les manifestations actuelles focalise tous les mécontentements.

Le passage sur la défense des PME, et la relance d’une politique industrielle m’a assez séduit, dommage qu’elle n’ait pas ose reconnaitre l’erreur économique et historique des 35 heures, mais on ne peut pas tout demander en même temps.

Bref, une dame séduisante dans des propositions qui ont enfin le mérite d’exister, ce qui pourra amener un véritable débat politique aux prochaines échéances électorales entre deux programmes de gouvernement ce qui nous a tellement manqué depuis si  longtemps.

Le débat  à venir sur la fiscalité,sera certainement un des moments forts des semaines à venir pour peu que le PS ne tombe plus dans ses dérives classiques qui consiste à ponctionner allégrement sans discernement encore et toujours le peu qu’ il restera de classes moyennes.

Le débat sur l’insécurité, lié à celui de l'immigration sera la aussi le signe du changement ou non du programme socialiste, bref une période fort intéressante et qui va peut être nous réconcilier avec la politique.

Martine AUBRY a montré hier soir la différence fondamentale qui peut exister entre elle et sa rivale au sein du PS, et sans imaginer un instant qu’elle soit candidate à la présidentielle, elle a réussi je crois au sein de son parti de montrer à quel point  Mme CHABICHOU (fromage de la région de Ségolène)   et son  coté bling bling ne suffisait plus pour intéresser les gens et qu’il fallait enfin avoir des idées, et que les idées que l’on soit d’accord ou opposé, ce qui est mon cas, avaient au moins le mérite d’exister.

 

J ai été par contre profondément déçu par le débat entre Rama YADE et Cécile DUFLOT, qui n’ont pas eu une approche novatrice comme on pouvait s’y attendre, et en dehors de leur beauté respective, j’ai malheureusement retrouvé  de belles  langues de bois, comme savent si bien le faire nos hommes politiques classiques.

J’espérais que deux femmes comme elles, jeunes, nouvelles en politique allaient nous proposer un débat riches d’idées et que cela allait nous changer de ce que l on entend depuis des décennies avec la gente masculine, et la j avoue ma profonde déception, ce qui ne m empêche pas  d’encourager la présence de femmes dans ce débat car j’ espère qu’ un jour cela nous changera de voir toujours les mêmes tètes et d’entendre toujours les mêmes phrases vides , sans que l’on tombe dans la platitude « royaliste » telle qu’ on l’ a connu en 2007 avec Mme Charente Poitou.

 

Bref une jolie soirée sur antenne 2 qu’on aimerait voir plus souvent.

 

Daniel VIDAL

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 18:14

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Mon cher petit,

J’ai appris que tu allais passer ta matinée voire ton après midi en fonction des cours chiants que tu dois avoir dans cette journée à manifester contre une réforme.

 

J ai eu ton âge, et moi aussi quand j avais entre 16 et 18 ans, j ai manifesté contre les réformes ; lesquelles ??? Je ne m en souviens plus, mais c’était des réformes et comme toute réforme, elle était mauvaise, présentée comme telle en tout cas par  les courroies de transmission à la fois du PCF, qui représentait encore une force politique, et  du  PS qui prétendait gouverner le pays, à travers les organisations lycéennes et étudiantes, dont on retrouve d’ailleurs les dirigeants de l’époque à quelques postes de responsabilités dans ces deux partis.

Alors c’est vrai, je m’imaginais refaire le monde, changer la société, virer le ministre qui ne me comprenait pas, parce que trop vieux, parce que de droite, parce que tout simplement les autres me l’avaient dit et fait comprendre.

Je me retrouvais au milieu d’adultes qui eux avaient compris le monde, alors que moi avec ma jeunesse, je voulais surtout le changer ; éviter de me retrouver  avec cette multitude de vieux cons qui m’imposaient une société que je ne voulais pas ; une multitude de gens qui m’expliquaient qu’il fallait travailler alors que moi je voulais tout simplement vivre.

Je voulais changer l’école, permettre à tout le monde de pouvoir étudier en pleine harmonie avec soi même, éviter d’apprendre qu’une société doit faire du fric, éviter de rentrer dans le système capitaliste parce que  moi j’avais l’espoir de changer cette société, j’avais l’espoir de changer la vie, j’avais l’espoir de vivre pour les autres dans un monde meilleur,  fraternel, humaniste, rêve de jeunesse, proche de l’utopie.

L’avantage que j’avais sur toi, c’est qu’on m’expliquait que cet autre monde existait, qu’il se nommait union des républiques socialistes et j’avoue, j’y croyais intimement.

La retraite, moi j y pensais pas, j avais pas commence à bosser encore, et toi, qui profite du pognon, de ceux qui bossent, toi tu fais grève aujourd’hui, t’ as raison d’être jeune, t’ as raison de vouloir penser à ne plus travailler alors que tu ne sais même pas encore ce qu’est le travail ; t’ as raison de défiler avec ceux qui bossent depuis 20 ans et qui depuis tout ce temps se trompent de combat, t’ as raison de suivre les mots d’ordre de ton syndicat dont les responsables ne savent même plus depuis longtemps ce qu’ est une classe de cours, t’as raison de te balader dans la rue, en gueulant des slogans aussi débiles que ton esprit, mon pauvre garçon ;  sais tu que tu es en train de préparer ta future fiche de paye en yuan, et que si demain tu l ouvres, on te fera  un remake de la place Tienanmen ; t’ as raison de défiler contre cette réforme qui se met en place juste pour que toi tu aies encore une retraite.

Mais je te laisse à tes rêves sauf que contrairement à moi, les rêves se sont engloutis avec la chute du mur, avec la rigueur de 1983, et aujourd’hui' hui avec les systèmes d’informations que tu maitrises au plus haut point, tu n’ as même plus l’excuse de dire que tu ne sais pas, alors au lieu d’aller perdre ton temps avec les doux rêveurs de 68 , vas bosser, va apprendre à travailler et peut être que demain , quand tu auras appris à gagner ta croute, la tu pourras faire grève, mais pas aujourd’hui hui mon pauvre garçon, car quand un syndicat au service d’un parti politique te fait aller dans la rue, c est la preuve que ce parti est en faillite de militants, est en faillite d’idées et surtout démontre son incompétence future à pouvoir un jour prétendre gouverner un pays.

C est un ancien jeune con qui t’écris,  qui y a cru comme toi, mais tu sais mon petit a force d’en profiter, un jour tu devras manifester simplement pour vivre, et non plus pour bosser moins, car du travail par tes manifs, tu l’auras donné aux autres, et eux seront content de pouvoir travailler, et tu seras surpris d’être obligé é de bosser pour eux.

 

Bonne manif mon petit profites en car le réveil va être dur pour toi.

 

Daniel VIDAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 18:21

 

euro dollar

 

 

 

T’avais un prénom un peu vieillot c’est vrai qui inspirait la confiance, tu avais une formation de très haut niveau et t’es tombé dans le piège mon pauvre ami.

Tu as voulu jouer dans la cour des grands, mais tu aurais du savoir que la mafia institutionnelle que représentent les banques, ont toujours raison, aidée en cela  par une structure qui se nomme la justice, qui est la seule institution de France, qui n’as jamais osé faire son mea-culpa pour les tribunaux d’exceptions mis en place sous Vichy et qui aujourd’hui hui veut  nous donner des leçons.

Mon pauvre Jérôme, tu as voulu avec la bénédiction de tes patrons faire du mieux possible et tout allait bien jusqu’ au jour ou ….

 

Hé oui tu n’as pas compris le pouvoir de ces gens la, qui mènent le monde, qui n’ont aucune honte, aucune éducation, dont le seul but est de faire croire aux gogos que nous sommes qu’ils sont à notre soi-disant service alors que leur seul but est de gagner de l’argent au mépris de tout, sans aucun état d’âme,  en brisant sans regrets celui qui ose un jour se mettre en travers de leur route, parce qu’ il commet une erreur.

L’ouverture du parapluie, ils la maîtrisent admirablement, aidés en cela par une justice à leur service, qui fait fi de tout sentiment pourvu que l’honneur de la banque ou de l’institution financière soit sauve.

Mon pauvre Jérôme, tu ne t es même pas enrichi personnellement ce qui est un comble, car eux, tu les as enrichis, et tels des vautours, alors qu’ils t encensaient hier pour ton savoir faire, ils te crucifient aujourd’hui hui parce que tu as osé expliquer leur système, et surtout tu as osé démontré soit leur mauvaise foi, soit leur incompétence en matière de sécurité transactionnelle.

Leur but:  gagner du fric sans discernement pour quelques institutions ou grandes fortunes multinationales qui gèrent le monde, qui gèrent notre vie.

Mon pauvre Jérôme, tu as passé du temps sur ton écran à acheter vendre, en spéculant sur la hausse et pire sur la baisse car tout est bon pour eux, pour gagner de l'argent.

L’ensemble du système  est complice de cette mafia organisée, dont le summum est la remise de ce que l on nomme les corbeilles d’or décernées par des journaux tels que mieux vivre votre argent ou capital, complice à leur niveaux d’une fumisterie de l’économie d’un pays.

Aucune leçon n’a été retenu, ni la bulle internet, ni la bulle immobilière, rien n’y a fait car personne n’a eu le courage politique d’imposer à ces gens la qui vivent de notre fric une nouvelle donne ; pire même la justice, qui une fois de plus a montré son avilissement au pouvoir de l’argent, même la justice est complice de ces agissements, et les encourage.

Je te souhaite bon courage, car tu sais, don quichotte a mal fini, et rien ni personne ne viendra à ton secours face à cette meute de requins, sans foi ni loi.

La seule possibilité serait de retirer son fric, de supprimer toute nos sicav, de vendre toute nos actions et de déserter toutes leurs agences, mais j ai passé l’âge de rêver, je me contenterais donc de profiter chaque jour de mes espèces pour éviter de leur faire gagner un centime d'euro sur mon dos.

Bon courage pour ton chemin de croix à venir.

Daniel VIDAL

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 17:48
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A chaque jour suffit sa peine.

 

Depuis maintenant quelques semaines, la France se partage entre les feuilletons « Woerth- bettencourt » et  « la réforme des retraites », histoires, aussi prenantes manifestement que le fameux « plus belle la vie », avec ses rebondissements, ses coups de gueule, bref, une image proche de la telé-réalité, et qui fait rire toute l’Europe.

 

Le plus désolant, est que la rue prend le pouvoir sur le politique, car manifestement, à part avoir appris à tenir pendant des heures une pancarte, notre opposition géniale, laisse la place à la contestation syndicale, par manque à la fois de proposition et surtout de crédibilité.

 

Lorsque j’écoute et que je lis les mesurettes  socialistes, je me sens rajeunir de 30 ans en arrière avec une multitude de  choix, datant presque de l’après-guerre, ou comme toujours avec ces gens là, le mot d’ordre est plus d’impôts, haro sur le capital, et faisons payer les riches.

Ils semblent oublier, qu’ a force, les vrais riches, et y compris dans les périodes ou ils étaient au pouvoir, ont depuis longtemps pris leurs dispositions  pour se mettre à l’abri d’une quelconque imposition nouvelle, ce qui revient à dire qu’une fois de plus ceux qui seront mis à contribution, sont toujours les mêmes, à savoir une classe moyenne, qui ne demande rien, silencieuse, et qui se réduit,à force d’impôts à payer,à une peau de chagrin, et qui à terme va fuir ce pays.

 

Dogmatisme aigue, courte vue, amateurisme économique, bref une opposition indigne de prétendre un jour gouverner notre pays.

 

Le plus paradoxal, est que dans notre monde d’aujourd'hui ceux qui  « dirigent » (noter les guillemets) l’économie mondiale, sont deux Français, Mrs LAMY, à l’OMC, et STRAUSS-KAHN au FMI, issus tous deux des rangs socialistes, et qui appliquent  une politique économique à l’antipode des programmes de notre cher parti socialiste, à croire qu’ils sont de très bons économistes reconnus dans le monde entier, mais incapables de proposer une véritable politique dans leur pays.

 

Comment demain ces deux personnalités vont nous expliquer qu’en France, on peut faire différemment que ce qu’ils imposent à la fois à la Grèce, à l’Espagne et au Portugal, à moins que par manque de courage politique, on remette notre économie entre les mains de l’argent Chinois, comme c’est le cas aujourd’hui pour la Grèce.

 

Donc la politique aujourd’hui se fait dans la rue, avec comme interlocuteurs privilégiés quelques syndicalistes, qui se partagent entre des extrémistes  de gauche sous la bannière SUD qu’on retrouve   en particulier chez la LCR, très bien organisée, dont le but est tout simplement de détruire, détruire, et détruire ; et d’autres tiraillés entre une base inculte, de préférence fonctionnaire d’arrière grand-père en  arrière petit- fils, et qui s’imaginent à eux tout seuls remettre en cause des choix politiques qui ont été définis et votés en temps utile, à savoir la présidentielle et les législatives.

 

Quand je vois les appels à la grève illimitée de la RATP, et certainement d’autres à venir, je me pose la question de savoir pour quelles raisons, ces gens la qui représentent  2 % de la population active, s’imaginent faire la loi ; c’est un déni de démocratie évident, malgré tout il faut que toutes les sensibilités puissent s’exprimer y compris la connerie congénitale.

 

Encore une fois, notre pays se distingue, avec une classe politique manifestement en décomposition avancée, des syndicats en complet déphasages  avec la réalité de la situation, arc-boutés sur des dogmes d’avant guerre, bref une porte entièrement ouverte à malheureusement un extrémisme violent à venir.

Je crois que je vais  me mettre à  lire le bouquin de Corinne MAIER, « tchao la France », et préparer mes valises surtout.

 

Daniel  VIDAL

 

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