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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 14:58

Paysan, quel joli mot, quelle jolie profession quand tu as 60 ans, une culture, un passé, une façon de vivre, un corps à corps avec la nature à qui tu demandes de te faire vivre toi et ta famille.

 

Paysan, quelle insulte quand tu as 11 ans, on te montre du doigt, car à travers l’histoire, qu’on t’apprends, tu découvres que tu es à la fois indispensable, mais la dernière roue de la charrette, qu’on te méprise ou qu’on admet ta présence pour expliquer ,  pour dire avec la bienséance existante qu’on a des amis paysans, comme l’on peut avoir des amis noirs ou arabes.

Paysan, c’est historiquement parlant, un pauvre, un paria, un individualiste, sans culture sans éducation, et on te fait l’honneur de t’inviter de temps en temps, parce que l’air du temps l’exige car toi qui fais  partie du monde progressiste, pour montrer ton ouverture d’esprit, tu dois composer avec ces gens là qui ne sont pas  de ton monde.

Je me souviens de  mon entrée en CP, sans expérience de la vie sociale, fils unique « protégé » ;

 Quel traumatisme pour moi de découvrir la vie en communauté dans un petit village ou déjà, mes yeux bridés, faisaient sensation avec une instit, et dieu sait si je l’aime encore , m’avait donné en pâture aux autres dans sa leçon sur les « Huns » en me montrant à toute la classe comme le parfait exemple d’un mongol, pour expliquer à mes camarades ce que pouvait être la représentation parfaite d’un individu venant de ces contrées et mongol en plus paysan d'origine.

J’étais fier à l’époque d’être le centre d’attention d’une classe, si je m’en souviens encore ce n’est pas par traumatisme, mais en remerciement d’avoir mis le doigt sur une particularité de mes yeux pour expliquer son cours, mais paysan, j'avoue que cela m'avait choqué.

 J’imagine ce que pourrait être aujourd’hui la même démarche de cette  institutrice qui serait montrée sur les réseaux sociaux comme une raciste exemplaire.

 

En 1969, je me souviens en 6 -ème lorsque tu écrivais la profession de tes parents, tu avais honte de marquer avec ton  stylo « exploitant agricole » car le racisme à l’époque n’était pas sur la couleur de peau, ni sur les origines, mais sur la profession, et un exploitant agricole n’était qu’un simple paysan. 

Confronté à la grande ville que pouvait être Grasse, pour un enfant de la campagne environnante, ou forcément tu noues les meilleures ou les plus mauvaises amitiés mais qui resteront toujours des amitiés jusqu' à ce jour.

Je me souviens de ces assurances à la con scolaires ou tes parents devaient souscrire et ou la pauvreté que tu ressentais se matérialisait par la souscription au minimum et dont tu avais honte en tant qu’enfant , car on ne t’avait jamais expliqué ni dans ta famille ni à l’école la différence entre les riches et les pauvres , et quand dans une classe de 25 ou 30 tu fais partie des 3 ou 4 qui souscrivent au minimum de l’ assurance scolaire, tu te sens exclu par rapport à la majorité des autres collégiens, et cela aussi à l époque faisait partie d’un certain racisme.

Cela s’ajoute à la honte légitime en ce temps la ou tu te déclares fils de paysan et que tu transformes cela  en fils d’exploitant agricole, cela sonne mieux certes mais tu es toujours montré du doigt.

L’avantage, c’est que tu découvres que comme toi il y a des pauvres, et ça te rapproche d’eux, et avec ceux la, l’amitié, la confrérie sans être expliquée, existe encore. Je ne donnerais pas de noms, mais ceux qui sont encore de ce monde se reconnaitront.

Donc fils de paysan honteux jusqu’ a un certain âge de ma vie, et aujourd’hui honteux de ne pas l’avoir assumé, car lorsque je vois mon père à l’aube de ces 90 ans, je suis fier de lui.

Quand je vois mon père, usé, courbé, fatigué d'avoir trop travaillé sur cette terre, avec ses deux cannes pour faire quelques pas, j’ai honte d’avoir eu honte.

J’ai honte de n’avoir pas compris à quel point je devais être fier de son travail, être fier de ce qu’il avait essayé de m’inculquer, fier d’essayer  de me faire comprendre que chaque fois qu’il souffre en faisant un pas, c’était pour ma mère et moi, et honteux de ne pas lui avoir dit assez souvent combien j’étais heureux avec le temps  de l’avoir eu comme papa, et à quel point je regrette de ne pas revenir en arrière pour lui expliquer combien je m’en veux d’avoir été si honteux d’être fils de paysan.

C’est un honneur pour moi aujourd’hui de le revendiquer.

 

OUI JE SUIS FILS D’UN PAYSAN ET C'EST UN HONNEUR.

 

Toute ressemblance avec des personnes existantes …etc…. ne serait pas du tout une coïncidence.

 

Daniel VIDAL

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4 janvier 2021 1 04 /01 /janvier /2021 12:53
MOI   COVID  PREMIER

你好 

Ça, c’est bonjour en chinois Mandarin, là ou je suis né, dans cette magnifique Province de Guangdong, a coté de Hongkong et Macao.

 En 2002  grâce à mes parents Chinois, novateurs en la matière, je me suis développé,  tellement de monde, tellement d’animaux, tellement de laboratoires pour inventer, créer, exporter et tout ceci à des coûts défiant toute concurrence.

Ils  savent fabriquer des pièces mécaniques, des jouets, mais aussi des virus et tout ceci à très bas prix, donc accessibles à toutes et à tous, et forcément sans trop de précautions, vous aurez compris que c’est la Chine…

Du labo de Wuhan à la rue je me suis juste servi d’un nain, pardon d’une personne de petite taille, qui voulait fuir les expériences menées sur lui  Quoi ? Vous êtes déjà au courant, mais tout se sait par les réseaux sociaux. …Bon si vous  savez alors je ne sais plus quoi dire… ha oui quand même, comme tous les virus, je mute, et mes parents bien précautionneux ont quand même inventé avant que je quitte ce labo un antidote, enfin un vaccin, dont la formule elle aussi a été dérobée, non par un nain, pardon par une personne de petite taille,  mais par des concurrents à stapeur, et j’avoue que je soupçonne sripfzer, car ils sont venus me voir quand j’étais en souche. Faut avouer que je fais tellement de mal que trouver une parade aux maladies que je provoque rapporterait beaucoup de fric.

J’avoue avoir été un peu inquiet sur les possibilités de me développer chez vous en Europe et plus particulièrement en France, mais très vite, en m’apercevant que les seules discussions liées à ma présence, étaient de savoir si j’étais du genre masculin ou féminin, j’ai été très vite rassuré.

En outre une de vos ministres vous assurait  qu’il n’y avait aucun danger que je vienne faire des dégâts chez vous et vous l’avez crue…

Le port du masque était loin d’être recommandé  et même source de danger et vous les avez crus.

Les tests étaient inutiles et vous les avez crus.

J’avoue que je me suis multiplié à l’infini, juste par quelques gouttelettes distillées ça et là et quel délice de savoir que mes rejetons  de l’est de la France sont partis en Corse et même dans les DOM-TOM.

Face à ma réussite exceptionnelle, et devant le manque criant de vos lits de réanimation, on vous a confiné, et vous avez obéi.

Belle réussite je l’avoue ce confinement, plus de trains, plus d’avions, plus d’entreprises, plus d’écoles, ha ils ont failli m’avoir, mais j’ai de la ressource, et je dois remercier en toute honnêteté, le haut fonctionnaire chargé de vous déconfiner  et dès cet été, j’ai repris mon rythme de croisière pour préparer la rentrée.

Ha cette rentrée quelle réussite, j’ai envahi toute la France, malgré l’état de guerre déclaré par votre Président  je me suis multiplié en poussant  même le vice jusqu’à muter.

Malgré les promesses de vos politiques, les lits étant encore en fabrication, les respirateurs en Chine,  on vous a imposé un couvre-feu et vous avez obéi, ; puis une sorte de confinement doux, et là encore vous avez obéi.

La seule crainte que je pouvais avoir était le vaccin qui est en effet très efficace, mais j’avais oublié que j’étais en France et  là ou l’Allemagne vaccine 130000 personnes vous êtes vous à 330, certes avec 5 chaines de tv pour rendre hommage à Mauricette, et  pourtant, vous êtes en guerre contre moi, et vous croyez encore aux promesses et aux discours de vos politiques et de vos hauts fonctionnaires.

 

Votre économie est exsangue, des professions entières vont disparaitre, tout le lien social s’étiole et vous trouvez le moyen de brûler  encore le soir du réveillon 860 voitures.

J’ai été ravi de passer un moment dans votre pays, tout en sachant que je reviendrais sous d’autres formes.

 

COVID 1 er.

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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 14:47

Tout doucement le soleil se levait sur ce magnifique fleuve qui traverse sa cité, et malgré l’heure matinale,  la température voisine de 23 °, classique pour un mois d’Octobre, il se sentait bien.

Il se souvenait il y a très longtemps, étant jeune, de sa grand-mère l’emmenant tous les jeudis « faire » le marché.

Les temps avaient bien changé, comme partout à priori dans son pays les prix avaient augmenté et il était de plus en plus difficile pour lui à son âge, de se faire plaisir en s’offrant ce qu’il aimait le plus, la chair de pangolin.

Sa grand-mère disait que le meilleur morceau était le dos, bien découpé et braisé avec une sauce soja ou mieux avec une sauce préparé par la famille YUANG,  inventeur émérite de cette recette, mais qu’il était compliqué de trouver à un bon prix.

 La cherté de ce mets si délicieux l’obligeait à faire des choix que l’on pourrait qualifier si l’on était français, de Cornélien, car ses maigres ressources ne lui permettaient d’en manger qu’une fois par an.

Toute l’année il économisait yuan par yuan pour cet instant magique ou il allait pouvoir acheter et savourer  son dos de Pangolin.

Sa grand-mère savait qu’au-delà du plat délicieux que cela représentait, ce morceau de choix ou morceau de l’empereur, avait également des vertus médicinales insoupçonnées. Certes, la viande en elle-même  visqueuse, filandreuse aurait peu convenu à un « non-chinois » mais pour lui rien n’égalait ce goût et surtout cela lui rappelait sa jeunesse à jamais disparue.

Tout était magique à l’approche de ces 5 ha de vente, il sentait déjà le murmure de la foule achetant, négociant le meilleur prix, touchant ici un morceau de louveteau, soupesant la bas le dos d’un blaireau, s’amusant avec un rat vivant que l’on ferait saisir dans une poêle d’huile, demandant la découpe d’un serpent servi avec un accompagnement  de riz bien ferme ; il en salivait d’avance.

Il savait se diriger dans ce marché comme le lui avait appris sa grand-mère, et en pensant à elle et tout ce qu’elle lui avait transmis, quelques larmes coulèrent sur ses joues déjà burinées par le temps qui passe, et il se l’imaginait déambulant parmi les marchands qui la saluaient avec le respect que l’on doit aux personnes âgées. Lui était anonyme dans cette foule, la ville avait grossi trop vite et il regrettait un peu ce temps ou tout le monde se connaissait, se respectait et s’aidait.

Ha oui le pangolin était prisé, car vu la foule devant l’étal il se dit qu’il lui faudrait patienter, même si grâce à cette nouvelle application d’achat sur son I phone, que son fils lui avait offert, il avait pu réserver ce morceau de choix, mais comme tout le monde utilisait cette technique, cela l’obligeait à attendre son tour.

Le Pangolin était la spécialité de la famille YUANG, et il soupçonnait sa grand-mère d’avoir eu un attachement particulier pour le grand-père YUANG car elle n’attendait jamais son tour, aussitôt arrivée,  aussitôt servie ce qui provoquait souvent des remarques désobligeantes des autres consommateurs et il se souvenait de sa fierté de pouvoir passer devant tout le monde avec sa grand-mère qui n’était pas à ses yeux une si belle femme, mais il la voyait avec des yeux d’enfants et non d’adulte, et le désir bien masculin qui l’accompagne.

 

C’était enfin son tour. Quand on achète du Pangolin et surtout le dos, il faut vérifier la fraicheur, car même s’il faisait confiance à la famille YUANG, les temps ont bien changé et l’honnêteté du grand-père, n’implique pas forcément la même disposition du petit fils.

 Il lui fallait donc s’en assurer comme le lui avait appris sa grand-mère en humant le dos de ce Pangolin. L’odeur était bizarre, mélange subtile entre  celle de la terre collée au pied d’un champignon et une petite senteur acide et fétide, et pourtant  gage d’une fraicheur inégalée.

 Le petit fils était bien digne de son grand-père sauf que malheureusement, il n’y avait pas de sauce. Comment allait-il faire ? Il pouvait bien sur l’agrémenter de sauce soja, mais celle préparée par la famille YUANG était un véritable délice ; cela gâchait un peu son plaisir mais il ferait avec.

Sac plastique sous le bras avec son morceau de l’empereur, il se décidait à rentrer car la cuisson du Pangolin doit être très précise et ne souffrait d’aucune approximation. Préchauffage du four  15 min à  200°, pas une minute de plus, baisse du four à 180 ° et  5 min de cuisson sur le dos et 15 min de l’autre coté. Il connaissait la recette par cœur, léguée par sa grand-mère et qu’il s’évertuait à respecter scrupuleusement.

Il était déjà dans une sorte d’euphorie en salivant d’avance ce moment inoubliable qu’il attendait depuis un an , et il ne vit pas cet enfant courant vers lui, qui avec une telle arrogance le bouscula et le fit tomber par terre et ceci sans aucune excuse ; Ha ces gamins aucune politesse. Heureusement il n’avait pas lâché son sac et le Pangolin était sauf. Il leva la tête pour invectiver cet enfant et s’aperçut alors que c’était un nain qui disparut aussi rapidement qu’il l’avait bousculé.

Il râlait un peu mais après tout, tout allait bien et le Pangolin n’avait pas souffert.

 

En rentrant chez lui, il s’assura qu’il n’avait rien sur son corps, aucune trace de sa chute ni de douleur et il oublia vite l’incident pour se consacrer à la cuisson.

Délicatement il ouvrit le sac pour préparer  son mets d’aujourd’hui, et quelle ne fut pas sa surprise d’y trouver au  fond une fiole rempli de sauce, et il fut heureux de constater que le petit-fils YUANG avait certainement du le reconnaitre et sans que les autres acheteurs s’en aperçoivent lui avait donner cette sauce préparée avec délicatesse et manifestement réservée aux vrais connaisseurs. Il se dit que la prochaine fois qu’il irait au marché, dans un an,  il ne manquerait pas de le remercier.

Oubliée la sauce soja, il dégusterait ce dos avec la fameuse sauce YUANG.

Le four était en préchauffage et i phone à la main, il déclencha le chronomètre pour être bien sur de respecter à la lettre la recette de sa grand- mère.  Il savait que la sauce YUANG devait être mise immédiatement après la saisie du dos mais qu’elle devait être chaude. Cruel dilemme, car il avait l’habitude à cet instant de la préparation d’un repas de brancher sa radio et d’écouter les informations locales, mais aujourd’hui il s’en passerait ne pouvant sacrifier la sauce. Il faut vous dire que les prix des loyers étant exorbitants à Wuhan son petit studio ne comportait qu’une prise de courant réservé à la radio et au micro onde.

Il mit sa sauce à chauffer et n’entendit pas les autorités locales informant la population qu’un nain échappé d’un laboratoire avec un flacon de SRAS  était recherché dans toute la ville.

WUHAN Octobre 2019.

 

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 16:31
OU COURS TU COMME ÇA.... ACTE 3  FIN

OU COURS-TU COMME CA ?

 

 

« Tu rentres chez toi maintenant ? C’est ou chez toi ?

 

 

« Chez moi ? Mon Dieu, c’est loin, à une heure de train tu vois

« Et chaque jour tu fais une heure de train ?

« Ben oui, je suis obligé, ici c’est trop cher pour moi

« Trop cher ? C’est quoi ?

 

Il était complique d’expliquer à une gamine de 10 ans ce qu’était ou ce que signifiait la cherté d’une chose, car je voyais bien que dans sa vie la notion d’argent, de coût, simplement de loyer, ne signifiait rien pour elle, et tout mon problème était de faire comprendre en termes simples tout ce qui pouvait compliquer la vie d’un individu de classe moyenne ; avant que je puisse m’ exprimer elle rajouta :

« je sais ce qu'est quelque chose de cher; c'est trop élevé en prix par rapport à l’argent que tu gagnes, je sais beaucoup de choses tu vois….

 

En effet je voyais, et je me retrouvais un peu à la fois déstabilisé par sa vivacité d’esprit et ses connaissances.

« Tu as tout à fait raison, ici ou tu habites, seuls les gens qui gagnent beaucoup d’argent peuvent se loger, et toi tu as cette chance avec tes parents.

« Ho mes parents je les vois presque jamais, j’ai juste une gouvernante qui s’occupe de moi, qui m’apprends tout ce que je dois savoir, mais franchement quelquefois, elle est très présente et j’aimerais avoir moi aussi mon petit jardin secret, mais bon faut que je fasse avec….

   Et toi tu travailles dans quoi ?

«  Je suis dans un bureau, sur un ordinateur, je trie, je classe, j’envoie des mails, je fais des études, je réponds à des études, à des mails, toute la journée assis  avec mal de dos et à me crever les yeux sur mon écran, mais bon je ne sais faire que cela, donc on attend la retraite….

« La retraite c’est quoi ?

« Ha vaste question … la retraite c’est juste pouvoir mourir sans trop demander à la société et à nos enfants. Au départ c’était profiter d’une vie de travail commencée très tôt, mais ça c’était avant.

« Avant quoi ? Et c’est a quel âge la retraite ?

« Avant pleins de choses que tu ne pourrais pas comprendre, et qui changent chaque année, mais vu que notre génération  a subi la pollution, a fumé beaucoup de tabac, a travaillé d’une manière statique, que la population vieillit, que nos enfants commencent à bosser très tard, tous les calculs qui ont été faits dans les années 1946, ne sont plus d’actualité.

Je fais partie de la première génération qui va subir les conséquences de tout cela.

 

« Moi j’y pense pas encore à tout cela, comme tu dis....

« je te comprends, mais moi à ton âge je n’y pensais pas non plus, et on ne nous a jamais expliqué comment fonctionnait la retraite, donc on découvre, on est en colère, à tort ou à raison,  mais faut faire avec.

« Moi on veut m’apprendre le minimum à savoir, parler, compter, être polie, comprendre les autres, les écouter, ne pas les juger,  bref le minimum pour vivre.

« Oui, normalement la politesse ce sont tes parents, comprendre les autres aussi parfois, et le reste c’est  l’école, et tu as de la chance que ce soi pour toi une gouvernante.

« Oui je sais bien, c’est ce qu'ils me disent , mais tu sais ils nous ont élevé dans le gout de l’effort, avec leur argent bien sûr, leur culture, mais aussi une certaine volonté de changer la vie, et  c’est vieux comme idée ça, d’après eux.

« Oh oui changer la vie ça me rappelle une certaine époque, que nous n’avons pas su conserver parce que comme des moutons nous sommes rentrés dans le rang.

 Quand j’ étais un peu plus vieux que toi, je rêvais d’une autre société, d’un autre monde , comme le chantait Téléphone, c’était un fabuleux groupe de rock, et puis comme des abrutis, nous avons oublié tout cela , et avons accepté cette société, mais aussi parce qu’aucun autre modèle ne nous était proposé, et surtout n’avait fait ses preuves.

 Nous avons vécu des moments extraordinaires mais très éphémères, avec Tonton en 81, qui était pour un certain nombre d’entre nous la société rêvée , avec Rocard qui d’une idée magnifique, l’autogestion, pouvait arriver  1 er ministre, et puis nous avons baissé les bras, seul le compte bancaire comptait, nous avons oublié nos Coluche, nos Desproges, et nous mourrons à petit feu en oubliant que nous avions voulu changer la vie et qu’en définitive c’est la vie qui nous  a changé, le fric, la morale, bref tout ce contre quoi nous avions lutté et qui a fini par nous tuer.

« Ho je te sens assez nostalgique et très aigri non ? Tu sais ce que ça veut dire aigri ?

«  Merci quand même, je fais partie de cette génération qui a aimé lire, donc le vocabulaire, j’en connais un petit peu, même si dans nos échanges tu ne le vois pas , parce que je ne te connais pas , je te découvre .

«  Je t’écoute et je m’instruis, je suis ravie que tu parles avec moi, parce que beaucoup, quand on est âgé comme toi, âgé pour moi bien sûr,  ne prennent jamais le temps de discuter avec des personnes jeunes, parce que vous pensez que nous ne comprenons  rien, alors que vous avez oublié depuis longtemps qu’un jour vous aviez notre âge .

« Ça j’avoue qu’en vieillissant nous tombons dans le piège de considérer que nous seuls avions raison, c’est très humain, très con et donc encore une fois très humain.

J’allais continuer à discuter avec elle lorsque je vis un mouvement à ses côtés, et j’en étais à la fois surpris et contrarié  car a  son contact et avec nos échanges je ne voyais pas du tout le temps passer, et surtout j’aurais aimé que cela continue encore .

Je vis d’abord deux chaussures très fines prendre appui sur le muret puis petit à petit je découvris une sorte de pyjama d’une couleur vert-pomme, une belle ceinture marron ou presque,  un nœud papillon rouge qui m’étonnait et surtout un visage angélique, qui me parlait deja , surmonté d’une coiffure toute ébouriffée, et ce qui me surpris le plus c’est qu’il tenait à la main une rose.

Il me regarda et me dit :

«  Ha c’est toi dont ma sœur m’a parlé, je suis ravi de faire ta connaissance.

    Dis, tu peux me dessiner un mouton ?

 

 

 

Putain, Antoine, tu ne nous avais pas dit qu’il avait une sœur……………

 

 

 

FIN.

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 15:54
EMMANUEL AU THEATRE

EMMANUEL AU THEATRE…….

 

 

Journaliste : Son travail, consiste à collecter, vérifier, sélectionner, synthétiser et commenter des faits pour les présenter au public.

 

 

Ce soir grande soirée au théâtre Chaillot à partir de 20 h 35 la France a rendez-vous avec la médiocrité du journalisme :   Mr Bourdin dont la seule question intéressante sera de demander  le prix de la baguette bio sous vide au supermarché U de Trèbes pour bien montrer qu’il colle à l’actualité, Mr Plenel , propagandiste Trotskyste, qui  fait du journalisme comme Dutroux pourrait s’occuper de la petite enfance en crèche.

 

BFM TV et Mr Bourdin, parfaits acteurs de la platitude journalistique, mais o comble de l’ironie, qui ont une audience hors du commun ce qui peut faire douter de l’intelligence de nos concitoyens, et qui doit nous interpeller sur les ravages d’un tel pouvoir dans notre société.

 

Mr Plenel dont la seule activité consiste à fouiller les poubelles, surtout les plus sombres, et même et surtout à inventer, à produire ce qui souvent s’apparente à des faux.

 

 Portant sa passion en écharpe, il offre à tous le spectacle impressionnant de ses engouements et de ses haines. S’il déteste quelqu’un, l’existence de la personne qu’il a prise pour cible risque fort de devenir un enfer. Plenel n’hésite pas à humilier publiquement, à monter des coups dans le dos de ses ennemis qu’il peut même, le cas échéant, agresser ouvertement […] Le journaliste plénéien est un combattant qui, au nom de l’urgence et de la nécessité, abandonne ses scrupules sur les moyens à utiliser pour fouailler les plaies… Ivre de mots, il en oublie les actes qu’il se voit contraint de commettre pour les justifier […] C’est bien cette conception du journalisme, qui se situe quelque part entre celle du procureur soviétique Vichinsky et du conventionnel Marat, entre justice procédurale et tribunal populaire, entre filature policière et dénonciation publique, que Plenel, une fois parvenu à la tête de la rédaction du Monde, a imposé […

« La face cachée du monde « 

 

Que dire de Bourdin ?

c’est l’un des journalistes les plus appréciés du moment semble-t-il, et malgré les grands efforts que j’ai dû faire pour l‘ écouter, je n’ai vu ni dans ses questions, ni dans ses commentaires le moindre soupçon de journalisme, juste comme le fait BFM TV, du Buzz, et rien  que du Buzz.

Plenel  lui a une vision toute personnelle du monde dans lequel i vit, à savoir un trotskysme culturel qui se combine parfaitement  avec un soupçon de « nuitdeboutisme », et un acharnement anticapitaliste viscéral.

 

Bref, je ne perdrais pas mon temps à regarder le petit écran ce soir.

 

 

Daniel  VIDAL

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 20:12
OU COURS-TU COMME CA ?  acte2

OU COURS-TU COMME CA ?

 

« Mais tu cours où comme ça ?

 

J’étais seul  sur mon trottoir, et cette voix interrogative ne pouvait venir d’un ou d’une collègue de travail, car elle était jeune, fluette, un peu aiguë, et sans être sûr que l’on s’adressait à moi, je continuais mon chemin.

 

« MAIS TU COURS OU  comme ça ?

 

La voix était plus forte, plus insistante et force m’était de convenir qu’on me posait bien une question.

Je m’arrêtais, tant pis pour le retard.  En me retournant je vis au loin deux  chaussures  noires surmontées de bas blancs, et une jolie jupe à la « Desigual «  des années trente, mais, sans mes  lunettes, tout était un peu flou ; je pris la peine alors en fouillant dans mon cartable, parfait accessoire du petit cadre qui file bien sagement à son job, de chausser  sur mon nez ces instruments, premières marques de l’âge et je vis alors sur le muret, au-dessus de ces dessins, ELLE.

 

Jeune fille ou enfant, je me posais la question et avant de pouvoir  y  répondre elle me dit :

 

« Mais tu cours ou comme ça ? J’habite là et je suis grande, j’ai 10 ans.

 

Son visage en effet était très fin, et en m’approchant je vis ses yeux très bleus, un peu espiègle, un joli petit sourire à la fois intéressé, interrogatif, de jolies pommettes sur lesquelles le temps n’avait pas encore fait son œuvre, et un nez qui dénotait un peu dans l’ensemble , car un peu grossier je l’avoue et qui surmontait une bouche, o surprise, délicatement maquillée, d’un rouge grenade. Le plus remarquable était ce petit chapeau enfoncée sur sa tête et qui me rappelait un des nombreux portraits d’Ilya  REPINE.

 

« Bonjour  je vais au travail et comme je suis  déjà en retard je ne vais pas pouvoir te parler longtemps

 

«  C’est quoi le travail ?

 

« C’est un peu comme toi à l’ école, mais on me paye un peu pas assez surement.

 

Je me doutais bien que tous ces termes étaient passablement inconnus pour elle, et lui faisant un petit bonjour de la main, je repris mon chemin vers mon bureau ; je n’ai pas entendu ce qu’elle m’a répondu et j’avoue que je l’ai vite oublié.

 

Ce n’est  que le soir en repassant devant cette sorte de muraille, que je fus un peu déçu de ne pas la retrouver et de démarrer un dialogue qui m’avait laissé un gout d’inachevé.

 

Toute la semaine je restais sur ma faim, car je ne la revis plus sur son mur, et j'en devenais presque triste.

 

Et puis un beau matin, de nouveau elle était là. Allait-elle m’interpeller ou m’avait-elle gommé de son esprit ?

 

« Tu cours où  comme ça ? Encore à ton travail ?

 

Non seulement elle se souvenait de moi mais  savait que j’allais au travail, et c’est je pense ce qui m’a le plus troublé.

 

« Comme tous les jours, tu vois je vais au travail, mais il y a longtemps que je ne t’ai pas vu. Tu étais à l’école ?

 

«  C’est quoi l’école ?

 

« Je suis désolé mais je n’ai vraiment pas le temps, par contre ce soir à la sortie de mon bureau, si tu es là nous pourrons parler de tout cela.

 

« C’est quoi un bureau ?

 

Comme la première fois je fis un signe de la main et m’éloigna rapidement  car ses questions étaient  extrêmement  bizarres. La journée passa trop lentement car je n’avais qu’une idée en tête, percer le mystère de cette enfant, et par la même de cette demeure.

 

Très calmement je pris le chemin de la gare, et je la vis de très loin sur son muret, toujours avec la même tenue, exactement au même endroit que ce matin, et je devinais son sourire. J’étais ravi car j’avais ce soir-là tout mon temps.

 

« Tu rentres chez toi maintenant ? C’est ou chez toi ?

 

 

Acte 2

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 16:47
OU COURS-TU COMME CA ?

 

 

 

Ce n’était pas une sonnerie mais un appel au meurtre ; je n’ai jamais compris que nos fabricants de réveil n’aient pu adoucir par une mélodie adaptée, le retour au monde réel, et conservent cette méthode barbare pour faire en sorte que tu te lèves.

 

 Oublié le repos réparateur, oubliés tes doux rêves, oubliée cette relaxation qui en théorie devait te permettre d’aborder la journée de travail à venir dans les meilleures conditions possibles.

 

Le rasage devenait aussi une corvée, non  par le temps passé, mais par la vision que j’avais de bon matin de mon visage. Les rides d’abord , partout , marque du temps qui passe, des excès de tabac, d’alcool, de pollution, bref, un champ torturé, creusé, fouillé comme une mauvaise terre que tu as trop longtemps usée non par l’engrais ou les pesticides « Monsanto » mais par du Jack, du gin, et des Dunhill.

 

Eau chaude sur le visage, un régal en hiver, une torture en été mais obligatoire, pour assouplir sa peau afin d'ouvrir les pores, de réduire l'apparition de poils incarnés disgracieux et douloureux et de faciliter le passage de ton rasoir « Gillette » Mach 3 sur ce champ de ruines, qu’est devenu ta  peau que tu ne reconnais plus de bon matin.

 

La mousse à raser, que tu passes délicatement sur cet ersatz de chair vieillie et qui a cet avantage de gommer toutes les imperfections remarquées auparavant,  qui te permet de te rassurer, un instant, sur le temps qui passe.

 

L’avantage d’être chez toi, est cette faculté qu’a ton miroir de s’être habitué à toi, et à ton cerveau de te renvoyer une image qui petit à petit te convient parfaitement.

 

Tu es en mode zombie, pour enfin passer au seul bon moment de cet exercice matinal, ta douche…. Très chaude en hiver, très tiède en été mais avec toujours  ce pouvoir de réchauffer l’ensemble de ton corps et de te préparer à une nouvelle et belle journée de labeur, comme on te l’a si bien appris il y a longtemps à l’ école de la République.

 

Et la galère commence. La voiture, et surtout celles des autres qui prennent le même chemin que toi, au même moment, mais que tu dois dépasser pour trouver un bon endroit pour te garer, le plus proche de TA gare ou enfin tu vas prendre ton train.

 

Ha le train !!!! Jamais à l’heure ou si peu mais toujours en retard à l’arrivée ; le train ou tu retrouves sans vraiment les connaitre tous les habitués, toutes les habituées, yeux vitreux, regards désespérés, mélanges diaboliques de  parfums,  plus ou moins réussis, de sueurs et d’odeurs humaines souvent très désagréables ; tu devines sur leurs visages la nuit calme ou au contraire très érotique, les dernières traces d’un orgasme plus ou moins assumé, la solitude aussi et l’ennui  à venir d’une journée qui ne fait que commencer.

 

L’arrivée en gare, où le flot de ce troupeau humain se sépare en petits groupes, tels ceux qui vont rejoindre un métro, un car et les autres les plus chanceux comme moi qui vers la sortie vont s’employer à rejoindre leur bureau à pied pour le bien de notre corps et du déficit de la sécurité sociale : « Manger BOUGER….. »

 

J’aimais bien cet instant magique où tu passes de la promiscuité à la solitude immédiate en cheminant rapidement vers cet extraordinaire lieu où tu vas pouvoir justifier de ton salaire, en rentrant dans le moule du parfait artisan de la société capitaliste.

 

L’endroit où je passais était bordé de jolis platanes pas encore malades, qui permettaient surtout l’été de se sentir presque encore à la campagne, et j’avoue que je profitais intensément de ce kilomètre réparateur après le train et surtout avant le bureau ou j’allais retrouver comme chaque jour les mêmes que moi, qui croyaient encore à leur indispensable utilité dans ce fameux processus de créations de richesses.

 

J’adorais cet endroit d’autant que sur ma gauche je longeais le mur d’une bâtisse d’époque, qu’on ne voyait pas  mais qu’on devinait cachée derrière une haie. Ce mur, longtemps tagué était maintenant décoré par de vrais pros, avec de magnifiques dessins représentant notre univers avec un mélange de couleurs qui avaient cette faculté de se modifier en fonction de la lumière du jour et du temps ; tel un skieur au sommet du Mont Blanc qui voudrait profiter dans sa totalité du peu d’oxygène disponible, je respirais ces moments de solitude devant ces pierres transformées en objets d’art par le dessin, lorsque j’ai entendu au-dessus de moi une petite voix……

 

« Mais tu cours où comme ça ?

 

ACTE 1

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 19:22

 

 

Ha funeste page blanche, quand tu nous tiens.

 Il n’est pas aisé de s’en défaire, et puis un jour, à force de manque, de frustration tu essayes de te relancer, plus pour toi d’ailleurs, que pour ceux qui vont te lire.

Il y a effectivement pleins de brouillons, pleins d’ébauches, parés d’une insatisfaction permanente à la fois sur le fond mais surtout sur la forme, et qui t’empêchent de publier quoi que ce soit.

L’âge, la lassitude, le manque d’inspiration, bref tout ce qui fait qu’à moment donné on se pose la question de l’utilité de son écriture.

Et puis certaines personnes t’en parlent, te demandent ou tu en es, s’inquiètent de ton  silence et donc tu reprends ton courage à deux mains et malgré la peur  de décevoir, tu te relances quatre ans après ta dernière publication, plus pour te faire plaisir que pour le plaisir des  autres.

En quatre ans, le monde, la France, ont changé….

Le terrorisme de ces fous d’islamistes a envahi notre vie quotidienne.

Trump est élu aux USA.

Macron nous a été vendu comme un excellent produit.

 Le recul de la liberté d’expression et individuelle gagnent du terrain, y compris chez nous.

L’Europe se recroqueville en espérant échapper aux massacres que nous découvrons chaque jour de plus en plus dans le monde.

Le pouvoir des médias n’a jamais été aussi grand, et la désinformation aussi présente.et tu découvres dans chaque partie du monde y compris chez nous plein de petits Goebbels chargés de nous distiller la bonne parole, qui nous permettra chaque soir de rentrer chez nous satisfaits pleinement de notre journée et de repartir plein d’espoir le lendemain matin.

Tu te réveilles un beau jour dans cette société qui t’a paru si belle à moment donné, et avec effroi tu t’aperçois que tu as laissé faire tout cela, sans véritable réaction humaine ; que tout ce à quoi tu as cru a été gommé malgré toi, que tu es rentré dans le troupeau de l’individu parfaitement formaté non seulement pour servir mais surtout pour ne plus rien dire, et ne rien remettre en question.

Il est non seulement effrayant d’en prendre conscience, mais il est surtout frustrant de ne pouvoir faire grand-chose, sauf peut-être de l’écrire avec moins de talent et de facilité que d’autres, mais je n’ai jamais eu cette prétention.

Ecrire aujourd’hui est l’un des moyens que nous avons encore à notre disposition pour lutter contre ce « big brother » si magnifiquement dépeint par Orwell, dont la présence et la force n’ont jamais été aussi grandes.

Je reprends donc mon blog et j’espère que vous aurez autant de plaisir à me lire que j’aurais de plaisir à écrire……

 

Daniel VIDAL

 

COUCOU  ME REVOILOU.......
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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 10:05

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A peine élu, et non en fonction,  en ce soir du 06 Mai 2007, Nicolas SARKOSY était par la presse

publiquement montré du doigt pour avoir osé fêter sa victoire de quelques heures au Fouquet’s,

avec des amis fortunés.

 

A peine élu, et non en fonction,  quelques jours après le 06 mai 2007, Nicolas SARKOZY était par la

presse et l’ensemble de ses opposants, en première ligne le Parti socialiste, montré du doigt pour

être allé se reposer sur le yacht d’un de ses amis, patron d’une société du CAC 40.

 

 

Ces deux éléments d’un quinquennat l’ont poursuivi jusqu’au 06 Mai 2012, alimentés par une

presse hostile, et des journalistes du service public plus que partisans. Ce n’était plus de

l’information que l’on distillait sur France 2 ou France 3 ni sur France inter ni sur France info, mais

une parodie d’information, propagandiste pour le futur candidat de gauche et futur élu que tout le

monde croyait DSK.

 

 

Celui-ci auto-éliminé, qu’à cela ne tienne, cette presse BOBOISTE, PARISIENNE, AVANT-GARDISTE,

BIEN-PENSANTE, au service non d’une information, mais d’un parti politique a continué son travail

de DESINFORMATION, en faveur du nouveau candidat François HOLLANDE, en mettant en avant le

fait que les comportements de Mr SARKOZY, étaient de par son élection, même non en fonction,

devenus PUBLICS.

 

 

L’arrivée de l’ex président du conseil général de Corrèze à l’Elysée, a permis à cette presse de se

purger de tout état d’âmes.

 

 

En effet, aucun commentaire n’a été fait sur la présence d’une femme présentée à la fois comme

première dame, comme compagne, sans statut officiel, et qui pourtant depuis l’élection de Mr l’ex

Pdt du conseil Général de Corrèze, profite de collaborateurs, gardes du corps, bureau et tout ceci à

la charge de la collectivité, c’est-à-dire de nos impôts.

 

 

Je n’ai jamais entendu sur cette situation de fait, une presse pourtant si friande de vérité,

s'en émouvoir, avec un Pdt pourtant déjà en fonction.

 

 

Je ne peux que mépriser, les commentaires bienveillants, en particulier de Mr Bruno JEUDY, (JDD)

qui met en avant le fait privé de la relation de Mr Hollande, de Mme Trierweiller, et dernièrement

de Mme Gayet.

 

Ce qui concernait Nicolas Sarkozy était de fait public, par contre ce qui dérange cette gauche

méprisable et sa presse inféodée deviendrait par le fait privé ????

 

Quelle notion dérisoire de l’information et de la démocratie. Mr Jeudy et tous ses alter-ego seraient

ils des enfants de la PRAVDA ???

 

 

 

Que Mr Hollande, en tant que Pdt de la République bénéficie de ce statut avec ses avantages, est

tout à fait logique ; qu’une dame, sans statut bénéficie des largesses de la République, est plus

ennuyeux ; qu’une nouvelle compagne, partage les nuits de Mr Hollande, pendant qu’il passe ses

jours  avec l’ancienne, me parait assez confus, non sur le plan personnel, mais sur le plan officiel, et

surtout tout ceci financé par mes impôts.

 

C’est du Vaudeville et prêterait à sourire,  si entre deux orgasmes  Mr l’ex président de la

Corrèze s’occupait de notre pays, de notre économie, de nos entreprises, de nos emplois, bref

travaillait ce pour quoi ses partisans l’ont élu.

 

 

Les XXXXX « Moi Pdt de la République sonnent  comme un véritable boomerang ,mais tout ceci

n’émeut point nos différents intervenants médias.

 

La fonction de Président de la République Française doit être digne, et cet homme-là aujourd’hui

 au-delà de son amateurisme, nous montre également le peu de cas qu’il fait de notre pays.

 

Il n’est pas indigne de cette fonction, il est tout simplement indigne un jour d’avoir prétendu vouloir

la remplir.

 

La France est de plus en plus ridicule chaque jour, et c’est cet homme-là, l’ensemble du parti

socialiste, les profiteurs du système comme Placé ou Duflot, tous ceux qui ont voté pour lui, y

compris ceux qui comme le FN se sont abstenus, qui en sont  responsables, avec l’aide bienveillante

de scribouillards de papier qui osent s’intituler journalistes.

 

 

Daniel VIDAL.

 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 21:36
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MOI PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE  ETC………

 

La constitution de la 5 ème République a été voulue par un grand homme, à la fois comme individu et comme Président.

Les locataires de l’Elysée ont endossé ce costume avec plus ou moins de bonheur, mais jusqu'à cette date de mai 2012, la France n’a jamais eu à rougir d’avoir élu des hommes qui ont su porter cette fonction.

Presque un an après l’élection de Mr Hollande je n’ai jamais aussi ressenti le besoin de changer à la fois de nationalité et de quitter ce pays de tartuffes.

L’histoire de Hollande me fait penser à cette fable de la fontaine ou la grenouille voulut être bœuf, bref à un homme qui brille uniquement par ses hésitations, ses atermoiements, ses mauvais choix, son amateurisme, son incompétence, sa légèreté, sa volonté de rabaisser notre pays, bref un homme qui pourrait être tout sauf  un président de la République digne de ce nom.

En un an, Mr le pdt d’un conseil général d’un dpt, a fait tout le contraire de ce qu’aurait été la dignité d’un pays comme le nôtre.

Sans discernement, juste avec l’étroitesse de vue d’un politique banal, il a  détruit par amour propre tout ce qui pouvait être bon pour notre pays, a mis en place des ministres inconnus, incompétents, menteurs, indignes d’une telle fonction, avec l’aide d’une télévision et d’une radio publique digne de l’URSS des années staliniennes, d’une presse écrite inféodée au parti socialiste, avec le mépris d’un petit dictateur de province, juste bon à distribuer quelques récompenses  au sein d’un conseil général de seconde zone.

En un an, vous avez fait quoi Monsieur  l’Enarque :

Vous avez déplacé les rom, alors que Sark les expulsait… (quel euphémisme)

Vous avez augmenté la TVA après avoir supprimé la même mesure prévue par votre prédécesseur.

Vous vouliez une République exemplaire, on connait la suite

Vous avez fait de ce pays  une nation mal dans sa peau, une nation dont tout le monde veut partir, une nation éclatée, bafouée, hésitante, sans but, sans vision, sans espérances.

Le costume de président est manifestement trop grand, trop sérieux pour vous, et l’incompétence, l’amateurisme, la mauvaise foi, de vos ministres et amis ne fait que souligner votre imposture.

 

Au-delà de votre responsabilité, j’aimerais que tous ceux qui vous ont soutenu se regardent aujourd’hui dans la glace et prennent conscience du mal qu’ils ont pu faire en vous soutenant, et de leurs responsabilités dans le déclin de notre nation.

Le seul point positif, malgré notre ruine annoncée, est qu’à mon avis et pour notre plus grand bien vous ne terminerez pas votre quinquennat, et que nous renverrons à leurs chères études vous et tous vos amis qui  vous entourent et que nous aurons l’immense joie de ne plus entendre parler de vous, de votre soi-disant idéologie, de votre socialisme médiocre, pendant les 40 ans qui vont suivre, ce qui sera une excellente nouvelle  pour nos enfants et nos petits-enfants.

 

Daniel VIDAL

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